
Le projet politique porté par Macron se résume à un « échec », après huit ans au pouvoir
Pour neuf Français sur dix (89 %), le projet politique porté par Emmanuel Macron se résume à un « échec », après huit ans au pouvoir. Y compris pour les trois quarts (77 %) de ses électeurs du premier tour de 2017 ou de 2022.
« Il faut qu’il se taise «
. «Quand il s’exprime sur la politique intérieure, c’est depuis l’étranger et quand il est sur le territoire, il n’en parle pas»
Les Français ne veulent pas qu’Emmanuel Macron joue un rôle politique après 2027
.«Pour nous, c’est mieux qu’il se taise.
Pourquoi est-il venu contredire Lecornu ?
Il veut quoi ? Une censure et une dissolution ? »
La prise de parole sur les retraites a beaucoup dérangé un ministre qui n’a pas manqué de partager sa colère au Parisien. «Pour nous, c’est mieux qu’il se taise. Pourquoi est-il venu contredire Lecornu ? Il veut quoi ? Une censure et une dissolution ? », a-t-il lâché.
«Ça lui a fait ch*** de devoir capituler sur la réforme des retraites, il ne l’a pas digéré»
. «Désormais, je ne l’écoute plus. Il nous a fait beaucoup de mal. Si on veut essayer de sauver la fin de ce quinquennat, c’est plus raisonnable qu’il se tienne éloigné de nous»
« Il a fait un choix de recroquevillement qui signe la fin du macronisme »
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1. «Il faut qu’il se taise» : Emmanuel Macron s’efforce de se tenir à l’écart de la politique nationale
2. Les Français ne veulent pas qu’Emmanuel Macron joue un rôle politique après 2027
3. “Je lâche le manche” : Emmanuel Macron prend une décision qui va faire du bruit
4. Emmanuel Macron, l’obsession de l’héritage : « Il pense déjà à sa sortie… et aussi à son retour »
VOIR ÉGALEMENT :
ILS ONT DIT – DÉMISSION DE MACRON : « ÇA SE TERMINERA TRÈS MAL, L’ÉTAT N’EST PLUS TENU, IL NE RESTERA RIEN, PLUS EN CAPACITÉ… » 7 FRANÇAIS SUR 10 LA RÉCLAMENT
1. ARTICLE – «Il faut qu’il se taise» : Emmanuel Macron s’efforce de se tenir à l’écart de la politique nationale
Par Louis Hausalter LE FIGARO
Pressé par son propre camp de ne plus interférer dans les débats budgétaires, le président de la République tente de se cantonner à l’international et à quelques sujets de long terme.
Un bain de foule, des sourires et même une petite séance de percussions, certes d’un geste un peu hésitant… L’escapade d’Emmanuel Macron dans le quartier historique de Pelourinho, à Salvador de Bahia, au Brésil, mercredi, tranchait avec les records d’impopularité du président en France.
À force, le chef de l’État est habitué à ce hiatus entre l’accueil chaleureux qui lui est souvent fait à l’étranger et la profonde défiance dans son propre pays.
Neuf Français sur dix estiment que le projet politique porté par Emmanuel Macron depuis 2017 est un échec, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, et trois quarts de ses propres électeurs partagent ce sentiment.
Une confirmation que la défiance s’est étendue à son camp, où les élus sont nombreux à espérer que le chef de l’État se cantonne à une interprétation restreinte de ses prérogatives et n’intervienne plus dans les débats nationaux, à commencer par les discussions budgétaires tendues à l’Assemblée.
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2. ARTICLE – Les Français ne veulent pas qu’Emmanuel Macron joue un rôle politique après 2027
Par Célestine Gentilhomme LE FIGARO
Une enquête Odoxa-Backbone pour Le Figaro révèle que l’action et le bilan du chef de l’État sont massivement rejetés par le pays.
Loin des soubresauts budgétaires qui agitent la scène politique nationale, Emmanuel Macron s’est offert ce mercredi un bain de foule dans les rues du Brésil, à l’occasion du coup d’envoi de la COP30. Une parenthèse pour le chef de l’État, dont l’image ne cesse de se détériorer dans l’Hexagone, comme le révèle un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro.
Pour neuf Français sur dix (89 %), le projet politique porté par Emmanuel Macron se résume à un « échec », après huit ans au pouvoir. Y compris pour les trois quarts (77 %) de ses électeurs du premier tour de 2017 ou de 2022. C’est aussi le cas de son action, dont le bilan est rejeté sévèrement par une large majorité du pays (79 %).
En particulier en matière de pouvoir d’achat (88 %), de retraites (86 %) ou encore d’immigration (85 %). Même sur ses thèmes de prédilection, le chef de l’État ne réussit pas à convaincre. Ainsi du chômage (73 %), dont il avait promis d’inverser les courbes jusqu’à atteindre le plein-emploi en 2027
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3. ARTICLE – “Je lâche le manche” : Emmanuel Macron prend une décision qui va faire du bruit
Par Tiffany Pintado LE FIGARO
Emmanuel Macron aurait pris une décision en coulisses qui pourrait faire grand bruit, d’après les informations publiées par Le Parisien ce lundi 3 novembre et par RTL ce mardi 4 novembre.
Un choix qui pourrait faire grandement réagir ! Emmanuel Macron aurait pris la décision de ne plus se focaliser sur «la politique nationale» à cause «des sévères remontées des élus de son camp». Ces dernières concernent plusieurs de ses déclarations, notamment celles à propos de la réforme des retraites, a partagé Le Parisien ce lundi 3 novembre. Il avait affirmé le 21 octobre dernier lors d’un déplacement en Slovénie que celle-ci ne sera pas suspendue, allant ainsi à l’encontre de Sébastien Lecornu. «Ça lui a fait ch*** de devoir capituler sur la réforme des retraites, il ne l’a pas digéré», a partagé un député du socle commun à RTL .
Mais cette prise de parole a beaucoup dérangé un ministre qui n’a pas manqué de partager sa colère au Parisien. «Pour nous, c’est mieux qu’il se taise. Pourquoi est-il venu contredire Lecornu ? Il veut quoi ? Une censure et une dissolution ? », a-t-il lâché.
Le chef d’État ne souhaitant pas voir cette réforme disparaître aurait même glissé à certains députés qu’ils ne sont pas «obligés de suivre le Premier ministre dans toutes ses décisions».
Cette confidence ne semble toutefois pas avoir convaincu. «Désormais, je ne l’écoute plus. Il nous a fait beaucoup de mal. Si on veut essayer de sauver la fin de ce quinquennat, c’est plus raisonnable qu’il se tienne éloigné de nous», a confié un député Ensemble pour la République. Un autre député macroniste a expliqué à RTL être «blasé» par la prise de distance d’Emmanuel Macron des affaires nationales au profit des thématiques internationales. «Quand il s’exprime sur la politique intérieure, c’est depuis l’étranger et quand il est sur le territoire, il n’en parle pas», leur a-t-il confié en haussant les épaules. Il est certain que la décision du président de la République va faire du bruit, mais aussi faire réagir les autres partis politiques.
Emmanuel Macron lâché par son camp : les langues se délient
Emmanuel Macron a atteint des records d’impopularité, selon le baromètre Verian pour Le Figaro Magazine. D’après leurs dernières données, seulement 11% des Français lui font encore confiance. Du côté du gouvernement et de ses autres adeptes, Emmanuel Macron a perdu au fil des mois certains de ses soutiens, comme l’a publié Le Parisien ce lundi 3 novembre. «Il a fait un choix de recroquevillement qui signe la fin du macronisme », leur a dit un ministre. De son côté, un autre membre du gouvernement Lecornu a indiqué que le chef d’État n’est pas tout à fait hors-jeu, malgré les multiples répercussions de la dissolution de l’Assemblée nationale. «C’est juste qu’il ne peut plus jouer car personne ne veut qu’il rentre sur le terrain , au risque de se faire siffler», a-t-il expliqué. …
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4. ARTICLE – Emmanuel Macron, l’obsession de l’héritage : « Il pense déjà à sa sortie… et aussi à son retour »
Politique. Obsédé par la défense de son action et de son bilan, le président peine à limiter son interventionnisme. Lâcher prise, une hantise ?
Par Erwan Bruckert 04/11/2025 L’EXPRESS
Quelle trace laissera Emmanuel Macron dans l’Histoire après son départ de l’Elysée en 2027 ? Cette question le hante, au point de devenir une obsession.
Les bons conseils sont éternels et le cours des choses révèle parfois à quel point ils étaient précieux. En ce début de mois de juillet 2022, malgré sa réélection, Emmanuel Macron n’est pas dans la forme de sa vie. Il consulte. Recueille. Un soir, il bavarde « philosophie et choses de la vie » avec un fidèle parmi les fidèles, l’allié de toujours, Richard Ferrand.
Bien sûr, la politique n’est jamais loin, d’autant que quinze jours plus tôt, les élections législatives n’ont donné qu’une majorité relative au chef de l’État. Byzance, dirait-on aujourd’hui. Un sac de nœuds à démêler, déjà, à l’époque. Le second quinquennat vient à peine de débuter et les questions existentielles s’amoncellent : quel président veut-il être ? Quelle posture épouser ? Quelles latitudes laisser à Élisabeth Borne qui vient de s’installer à Matignon ?
Celui qui sera nommé à la tête du Conseil constitutionnel est alors frappé par un éclair de sagesse : « Ta Première ministre va se trouver en cohabitation avec le Parlement ; toi, de ton côté, tire-toi des pattes de tout ça. Garde les mains en dehors du jeu parlementaire. Occupe-toi de l’essentiel : les armées, les institutions, l’Europe. Réfléchis aux actes marquants que tu veux laisser derrière toi. Sinon, on ne retiendra de toi que des performances, celles d’un jeune conquérant qui a fait son épopée napoléonienne… mais sans laisser de trace dans l’Histoire. » Réponse du président : « Toi, tu vois ça comme ça… OK ! »
Un peu plus de trois années et cinq Premiers ministres plus tard, le nouveau locataire de Matignon se trouve plus que jamais en cohabitation avec le Parlement. Les armées ne sont pas moins à choyer, les institutions à sauvegarder, l’Europe à défendre. Emmanuel Macron voit ses performances se raréfier et son épopée napoléonienne s’enliser au moment où, à la mi-octobre, elle fait un crochet par la Slovénie.
Garder les mains en dehors du jeu parlementaire ? Idée saugrenue. Alors que Sébastien Lecornu, fort de sa « carte blanche » laissée par le Château, a annoncé dans sa Déclaration de politique générale la « suspension » (14 occurrences, tout de même) de la réforme des retraites, le chef de l’État surprend son monde : « Le Premier ministre a fait un choix pour apaiser le débat actuel, qui a consisté à proposer le décalage d’une échéance. Je le dis ici parce que ça n’est ni l’abrogation ni la suspension. C’est le décalage d’une échéance […] »
« Vous voyez bien que je rame »
Le battement d’ailes d’un président à Ljubljana crée un typhon d’incompréhension à Paris. À l’Assemblée nationale, le Premier ministre voit les notifications s’afficher sur son téléphone en pleine réunion du groupe Ensemble pour la République : il ne peut masquer sa perplexité devant des députés …
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