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TAXER LES FRANÇAIS DE 4000 e CHAQUE ANNÉE – TERRA NOVA, QUI A THÉORISÉ LA QUÊTE DES VOIX MUSULMANES, ANNONCE UNE HAUSSE D’IMPÔTS GÉNÉRALISÉE ( TVA ET CSG ) POUR SAUVER LES FINANCES PUBLIQUES – CONVERGENCES PS ET MACRONIE

1. LE THINK TANK DU PARTI SOCIALISTE « VISIONNAIRE ET PRESCRIPTEUR » POUR LA GAUCHE ET LA MACRONIE ? ASSURÉMENT

Cette officine avait théorisé et mis en place la réorientation de la stratégie électorale de la gauche : les ouvriers désertant la gauche, les minorités, en particulier les musulmans, issues de l’immigration seraient les nouvelles cibles electorales.

2. Invention de l’islamophobie et alimentation de l’antisémitisme

Et ça a marché – par une reconversion du Ps comme d’LFI – avec comme conséquences l’invention de l’islamophobie et l’alimentation de l’antisemitisme.

La macronie n’est pas à l’abri même si les phénomènes sont atténués sur l’islamisme et l’antisémitisme. ( Par ailleurs les ambiguïtés de la gauche sur d’autres phénomènes touchent la macronie : la sécurité, le narcotrafic, l’immigration…)

3. Aujourd’hui, le TT théorise l’accord entre le PS et la MACRONIE

En effet, face au fiasco financier, pour la macronie les impôts sont la principale solution aux problèmes financiers, les hausses de dépenses se poursuivent, les économies ne sont pas faites.

Le vote du budget de la sécurité sociale illustre cela : le vote du Ps et de la macronie conduit à une forte hausse des dépenses et du déficit … la fiscalité devra suivre.

Terra Nova n’épargne pas la faute de Macron dans le fiasco financier mais lui apporte la solution présentée comme unique : la fiscalité augmentée pour tous les français.

Dans un rapport pour Terra Nova,

l’ancien conseiller de François Mitterrand, – il faut chercher l’inspiration bien loin Guillaume Hannezo,

explique que la hausse d’un impôt « à base large et à haut rendement » est inévitable.

Chaque français devra payer 4000 euros d’impôts supplémentaires chaque année à partir de 2026.

Les sommes ainsi recueillies représenteront 99 % de l’effort nécessaire ( 100/120 MILLIARDS ) Les retraités apporteront 40 % de la somme.

C’est plus de deux mois et demi de revenu moyen après impôt par français. ( rappel : le revenu moyen des personnes en emploi est équivalent à celui des personnes en retraite )

4. « Dette publique : la facture arrive, inéluctablement, par une hausse massive de TVA ou de CSG – l’Opinion »

Titre le média l’Opinion qui navigue entre :

– cercle de la raison,

– macronisme des origines et

– libéralisme de l’offre.

Le média – pas si allergique aux augmentations des impôts généraux et déficits, pourvu que l’on épargne les entreprises – n’a pas intégré que la pseudo politique de l’offre est un leurre quand un keynesianisme caricatural ( déficit et dette ) en contrarie les chances de résultats, deja minimes.

Le TT TERRA NOVA que l’Opinion met en valeur prétend être le seul à avoir vu qu’il faut trouver 100 a 120 MILLIARDS pour redresser le pays endetté à l’extrême. Et c’est sur ce constat qu’il fonde et légitime mensongèrement son raisonnement.

La réalité, c’est que ce mouvement n’entrevoit aucune économie budgétaire nécessaire, rejette les autres solutions et table sur une poursuite de l’augmentation de la dépense publique, sans réduire le ratio de dette/PIB.

SEULE SOLUTION : PLUS DE CSG ET DE TVA

Seule solution : plus d’impôts pour tous :

« C’est un effort de 3 à 4 000 euros par ménage et par an, qui induit un changement fondamental du rapport à l’État ; hors intérêts versés aux porteurs de dette, vis-à-vis des « Français ordinaires » qu’ils soient contribuables ou usagers des services publics, celui-ci devra prélever un peu plus qu’il ne redistribue. » TN

« Pour retrouver le contrôle, il faut reprendre 100 à 120 milliards d’euros, par rapport à une situation où les dépenses augmenteraient au rythme de la richesse (et donc plus encore si on tient compte de celles qui dérapent) ; même pas pour réduire la dette, ni même pour la geler, mais juste pour qu’elle ne croisse pas en spirale, sans proportion avec la richesse nationale, et se stabilise un peu au-dessus de 120% du PIB, hors période exceptionnelle. C’est un objectif très minimal. » TN

TVA et CSG « sont deux instruments aux effets assez comparables, qui visent à combler le déficit en reprenant du pouvoir d’achat avec de petits pourcentages sur de très grosses masses (les revenus, la consommation) », justifie le rapport.

5. GRÂCE AU PS « DE LECORNU » NOUS AVONS UNE AGGRAVATION DU DÉFICIT DE LA SS (24 MILLIARDS) …

… ET NOUS AURONS UN IMPÔT À « BASE LARGE ET HAUT RENDEMENT » ?

« Ces deux orientations, ( CSG et TVA ) qui ne sont pas dans le débat politique, peuvent constituer à elles seules les deux tiers de l’effort nécessaire. Elles seules sont à l’échelle du problème, même si elles ne font pas un récit politique et devront être complétées par certaines des mesures qui font l’objet des débats d’aujourd’hui. «  TN

Le rapport cible tout le monde y compris les plus modestes .

Le TT propose en parallèle de cette hausse fiscale généralisée ( actifs et retraités) de faire peser 40 des 100 Milliards sur les retraités dont il convoi de faire baisser les revenus du fait qu’ils auraient moins de besoins.

En effet le rapport cible tout particulièrement la population des retraités. Pour défaire la « boucle infernale des boomers », l’expert voudrait « réduire de moitié » le taux d’épargne des retraités, ce qui permettrait de dégager jusqu’à 40 milliards d’euros à terme. Pour y parvenir, le rapport propose pêle-mêle de « désindexer de l’inflation la progression des retraites, à l’exception des minima sociaux ou des retraites les plus basses » ; de « supprimer l’abattement à l’impôt sur le revenu pour “frais professionnels” des retraites » ; de prendre en charge « la dépendance, pour les personnes âgées qui transmettront un capital significatif à leurs héritiers, sur l’héritage futur » ; de supprimer la niche fiscale de l’assurance-vie…

6. L’INSTITUT MONTAIGNE PROCHE DES GRANDES ENTREPRISES ET DES HAUTS FONCTIONNAIRES PROPOSE LA MÊME CHOSE

C’est ce que se plaît à écrire Le Monde :

« Ces propositions se rapprochent d’ailleurs de celle qu’a présentée le 26 novembre l’Institut Montaigne, un think tank libéral financé par de grandes entreprises. Les deux rapports insistent sur la gravité de la situation budgétaire française » Les chefs d’entreprise et les hauts fonctionnaires sont favorables aux hausses d’impôt, sauf pour les entreprises ; la gauche et la macronie aussi.

7. LE TT CARICATURE LES AUTRES PISTES EN LES QUALIFIANT DE RHÉTORIQUES REPRISES ENTRE GUILLEMETS POUR BIEN LES STIGMATISER :

« Face à cette situation, le débat politique se contente de produire des rhétoriques ( qualifiées de « ringardes et de ya qu’à «  ) dont l’objectif est de convaincre chaque segment de l’électorat que la solution est à rechercher chez les autres. » TN

« Rethoriques  » caricaturées :

– « Réduire le train de vie de l’État »,

– « Faire payer les entreprises et revenir sur la politique de l’offre »

– « Travailler plus »

– « Faire payer les plus riches »

8. VOIR NOS PUBLICATIONS RELATIVES À TERRA NOVA

TERRA NOVA : CAP SUR L’IMMIGRATION POUR SAUVER LA FRANCE ET … LA GAUCHE – ÉCONOMISME ET ÉLECTORALISME – DOSSIER

https://metahodos.fr/2025/05/13/terra-nova-cap-sur-limmigration-pour-sauver-la-france-et-la-gauche-economisme-et-electoralisme-dossier/

APRÈS LA GAUCHE DES COMMUNAUTÉS ET MINORITÉS, UNE NOUVELLE GAUCHE ? « SOCIÉTALE » ?

https://metahodos.fr/2025/07/31/92826/

REVENIR SUR TERRA NOVA POUR COMPRENDRE LE DESTIN DE LA GAUCHE FRANÇAISE – LE VOTE CONFESSIONNEL – DOSSIER

https://metahodos.fr/2024/07/12/il-faut-revenir-sur-terra-nova-pour-comprendre-le-destin-de-la-gauche-francaise/

9. ARTICLE – Dette, déficits : la facture arrivera par une hausse massive de TVA ou de CSG

Publié le 8 décembre 2025 L’OPINION Marc Vignaud

« Le débat politique se contente de produire des rhétoriques dont l’objectif est de convaincre chaque segment de l’électorat que la solution est à rechercher chez les autres », déplore Guillaume Hannezo.

La classe politique a beau se débattre pour tenter d’éviter une telle issue, les Français n’échapperont pas à des hausses d’impôts massives. D’ici quelques années, ils devront subir une hausse des prélèvements « à base large et à haut rendement » qui feront « contribuer tout le monde ». Soit, sur plusieurs années, 3 à 5 points de TVA en plus.

Ou l’équivalent sous forme de CSG supplémentaire! Telle est la conclusion explosive d’un rapport du think tank Terra Nova consacré au nécessaire redressement des comptes publics. Son auteur, Guillaume Hannezo, professeur associé à l’Ecole Normale Supérieure, ancien conseiller de François Mitterrand, décrit l’enchaînement qui y conduira tout droit…

…/ …

8. COMMENT LE TKINK TANK QUI S’AFFICHE « PROGRESSISTE » PRÉSENTE SON RAPPORT :

« Comptes publics : en finir avec le n’importe quoi (qu’il en coûte) »

« « « Alors que le débat budgétaire, en l’absence de majorité, s’enlise au Parlement, et que les déficits publics s’annoncent toujours aussi importants, la France risque de perdre le contrôle de son endettement. Quel scénario pour éviter une correction brutale ?

Aucune des propositions actuelles, qu’elles portent sur les dépenses ou sur les recettes, n’a pris la mesure des ordres de grandeur nécessaires pour stabiliser notre dette. Nous proposons ici une stratégie sur plusieurs années pour les comptes publics : un assainissement durable et juste suppose un large partage de l’effort. » » »

Par Guillaume HannezoProfesseur associé à l’Ecole Normale Supérieure, ancien conseiller économique de François Mitterrand – Publié le 8 décembre 2025

SOMMAIRE

Synthèse

« « « Cette note tente une analyse économique, mais surtout politique, de l’impasse des finances publiques françaises, et une mesure des ordres de grandeur en jeu, souvent oubliés dans le débat, mais qui s’imposeront.

Au rebours du discours convenu sur l’« impuissance » du politique, la vérité est que sur cinquante ans, les nouvelles majorités, qui promettent de plus en plus avant l’élection, distribuent ou réallouent de plus en plus d’argent après. De campagnes portant sur la réallocation de 0,1% de la richesse produite, comme en 1988, on est passé sans s’en rendre compte à des promesses à 1, puis 5 ou 10% du PIB.

Emmanuel Macron, pour sa part, a distribué plus depuis son élection que François Mitterrand après 1981. Cette inflation des promesses n’est au fond que le revers de la défaite des partis de gouvernement, et des progressistes, sur le terrain de la bataille culturelle : quand on ne fait plus majorité sur son récit et ses valeurs, il ne reste qu’à essayer d’acheter des voix. Et cela ne marche pas (1).

Emmanuel Macron, qui est parvenu au pouvoir en promettant de déplacer plus d’argent que tous ses prédécesseurs, s’est trouvé dans l’incapacité de reprendre après avoir distribué. Il a donc provoqué un dérapage des comptes publics sans précédent sous la Ve République. Alors qu’il avait hérité de déficits inférieurs à 3%, le dérapage du déficit, d’une centaine de milliards, n’a rien à voir avec le Covid ; il est dû pour l’essentiel aux 65 milliards d’allègements fiscaux annuels, nets et récurrents, plus quelques décisions discrétionnaires en dépenses, à quoi s’ajoute le vieillissement de la société. (2)

La dette française commence à montrer des signes de faiblesse. Le standing de notre dette ne nous met plus juste après l’Allemagne, et loin devant le sud de l’Europe, mais au sud du « Club Med ». Notre dette est considérée comme plus risquée que celle de l’Espagne, du Portugal ou de la Grèce ; l’écart avec l’Allemagne incorpore un risque de faillite entre 1 sur 10 et 1 sur 5, ou de 1 sur 3 si le défaut prenait la forme d’une sortie de l’euro : c’est beaucoup pour un événement qui ne s’est pas produit depuis 1799. Et la dette de la République est maintenant jugée moins sûre que celle des grandes multinationales françaises, ce qui remet en question les bases fondamentales de la finance et de la régulation bancaire. (3)

Pour retrouver le contrôle, il faut reprendre 100 à 120 milliards d’euros, par rapport à une situation où les dépenses augmenteraient au rythme de la richesse (et donc plus encore si on tient compte de celles qui dérapent) ; même pas pour réduire la dette, ni même pour la geler, mais juste pour qu’elle ne croisse pas en spirale, sans proportion avec la richesse nationale, et se stabilise un peu au-dessus de 120% du PIB, hors période exceptionnelle. C’est un objectif très minimal. Il exige de revenir à des excédents primaires, comme y sont parvenus l’Italie, le Portugal, l’Espagne et la Grèce.

C’est un effort de 3 à 4 000 euros par ménage et par an, qui induit un changement fondamental du rapport à l’État ; hors intérêts versés aux porteurs de dette, vis-à-vis des « Français ordinaires » qu’ils soient contribuables ou usagers des services publics, celui-ci devra prélever un peu plus qu’il ne redistribue.

C’est un effort, en proportion de notre richesse, supérieur à celui du « tournant de la rigueur » de 1983, et proche de celui qui a dû être réalisé entre 1958 et 1960. Il n’y a pas de précédent en France depuis la guerre, ni pratiquement dans l’Union européenne, qui suggère que cela puisse se faire sans hausses d’impôts payés par le plus grand nombre – et de toutes façons les économies en dépenses sont aussi reprises sur le plus grand nombre (4).

Face à cette situation, le débat politique se contente de produire des rhétoriques dont l’objectif est de convaincre chaque segment de l’électorat que la solution est à rechercher chez les autres.

Ces solutions peuvent former le récit politique qui accompagnera l’ajustement, mais elles ne sont pas à la taille de l’effort nécessaire :

  • « Réduire le train de vie de l’État », même en procédant à des plans sociaux et des privatisations massives, rapporterait moins de 5% des 100 à 120 milliards recherchés.
  • « Faire payer les entreprises et revenir sur la politique de l’offre » ne pourra couvrir que 10 à 15% de l’effort, parce que les entreprises françaises, toutes réunies, font moins de profits que les masses à trouver.
  • « Travailler plus » ne rapportera tout au plus que 5 à 10% du programme.Et
  • « Faire payer les plus riches », même si c’est absolument nécessaire, ne couvrira, en se mettant aux limites de ce qui est constitutionnellement autorisé et pratiquement possible, que 10 à 15% de l’effort (5).

Si nous ne sommes pas encore dans la crise financière, c’est parce que la France a peu de déficits extérieurs, une économie diversifiée avec un faible secteur informel, et un État qui marche et sait lever l’impôt. Le jour où elle devra le faire, ce sera donc plus facile qu’ailleurs de réduire les déficits, c’est-à-dire de reprendre du pouvoir d’achat.

Il faudra le faire d’abord sur les revenus épargnés, si on veut limiter l’impact récessif de l’ajustement. En mettant fin à une boucle absurde : la France s’endette aujourd’hui de 2 à 3 points de plus de PIB qu’ailleurs, pour offrir aux retraités des revenus plus élevés qu’ailleurs, et leur garantir ainsi le même niveau de vie que les actifs ; ayant moins de besoins que les actifs, les retraités épargnent ces sur-retraites, jusqu’à transmettre à leurs héritiers, et ce d’autant plus qu’ils sont aisés. Cela revient à endetter tout le pays pour accroitre l’héritage dans les classes supérieures.

Pour le reste, il faudra augmenter un des impôts que tout le monde paie, avec une base large et un taux modéré, qu’il s’agisse de la TVA – nettement plus basse en France qu’ailleurs en Europe – ou de la CSG.

Ces deux orientations, qui ne sont pas dans le débat politique, peuvent constituer à elles seules les deux tiers de l’effort nécessaire. Elles seules sont à l’échelle du problème, même si elles ne font pas un récit politique et devront être complétées par certaines des mesures qui font l’objet des débats d’aujourd’hui. (6)

Pendant que les politiques jouent un jeu de déni et de « blame game », comme dans la chanson de Leonard Cohen « Everybody knows » : les gens savent. S’attendant à être taxés, que ce soit par la hausse des impôts ou la baisse des dépenses dont ils bénéficient, ils épargnent comme jamais auparavant, ce qui fait que la récession risque de se produire avant la rigueur ; et à l’inverse, les choses pourront se retourner positivement, quand quelqu’un fera le choix de dire la vérité. « « « 

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