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DYSNEY : DÉCRYPTER LA HAINE ANTI JUIVE QUE LES ISLAMISTES TENDENT À DÉVELOPPER DANS LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE MONDIALE – POINT DE VUE

DÉCRYPTER LES MÉCANISMES PERVERS DE LA HAINE ANTI JUIVE

On déplore la montée de la haine anti-juive, qui vient de s’illustrer dans le sang et la barbarie à Sydney. Encore faut-il en démonter les mécanismes pervers, qui favorisent les crimes la « politique de l’identité ». Lit on dans LE JOURNAL INFO

« C’est le massacre lui-même – et non la contre-offensive israélienne – qui a provoqué la vague antisémite initiale,

confortée ensuite par le développement de la guerre. L’antisémitisme meurtrier du Hamas et des organisations islamistes a suscité une sorte d’imitation internationale dirigée, non seulement contre le gouvernement israélien, mais contre les Juifs en tant que tels, ceux d’Israël et ceux d’ailleurs. » écrit Laurent Joffrin dans l’article proposé à votre lecture

« L’idéologie ouvertement anti-juive des mouvements islamistes… qui (est étendue) au sein des communautés musulmanes partout…»

« Il y avait … une prédisposition latente qui a soudain été libérée par l’attaque du Hamas. Bien sûr, le phénomène tient d’abord à l’idéologie ouvertement anti-juive des mouvements islamistes, qui est au fondement de leur sanglante offensive, toujours combattue et toujours renaissante en dépit des échecs répétés essuyés par les stratèges de la terreur. « 

« Celle-ci vise à étendre son influence au sein des communautés musulmanes partout dans le monde, et jusqu’aux antipodes, comme on vient de le voir hier. »

Hommage aux « héros » intervenus à Bondi :

Le vendeur de fruits musulman semble-t-il qui est parvenu à désarmer à mains nues l’un des assaillants a été salué dans le monde occidental pour son courage.

Des sauveteurs en mer ont aussi été félicités pour avoir « couru sous les balles » pour sortir des enfants d’une aire de jeu et les mettre à l’abri, selon l’un de leurs responsables.

ARTICLE – LES RACINES NOUVELLES DE L’ANTISÉMITISME  

par Laurent Joffrin |  15 12 25 LE JOURNAL INFO publié le 15/12/2025

Le fléau ne cesse de progresser. L’attaque barbare de la plage australienne de Bondi, qui inspire tant d’effroi et de compassion à chez tout observateur pourvu d’un peu d’humanité, est la pointe monstrueuse d’une contagion mondiale qui menace les Juifs de tous les pays, habiteraient-ils à l’autre extrémité de la terre.

Celle-ci, dit-on paresseusement, est liée à l’offensive meurtrière menée par l’armée israélienne à Gaza. Le raccourci est trompeur. Il tend à présenter l’augmentation brutale des actes antisémites survenue après le déclenchement de la guerre comme une sorte de réponse – qu’on affecte de condamner – aux exactions israéliennes contre les civils gazaouis.

C’est oublier la chronologie : celle-ci montre que l’accroissement des attaques contre les Juifs à travers le monde – verbales ou physiques – a commencé dès le lendemain du pogrom du 7 octobre, soit bien avant que les répliques militaires israéliennes ne prennent l’ampleur qu’on a ensuite connue. Autrement dit, c’est le massacre lui-même – et non la contre-offensive israélienne – qui a provoqué la vague antisémite initiale, confortée ensuite par le développement de la guerre. L’antisémitisme meurtrier du Hamas et des organisations islamistes a suscité une sorte d’imitation internationale dirigée, non seulement contre le gouvernement israélien, mais contre les Juifs en tant que tels, ceux d’Israël et ceux d’ailleurs.

Il y avait donc un terreau préalable, un penchant caché, une prédisposition latente qui a soudain été libérée par l’attaque du Hamas. Bien sûr, le phénomène tient d’abord à l’idéologie ouvertement anti-juive des mouvements islamistes, qui est au fondement de leur sanglante offensive, toujours combattue et toujours renaissante en dépit des échecs répétés essuyés par les stratèges de la terreur. Celle-ci vise à étendre son influence au sein des communautés musulmanes partout dans le monde, et jusqu’aux antipodes, comme on vient de le voir hier.

Mais elle dépasse aussi ce cadre et tend à essaimer au sein des mouvements politiques associatifs ou politiques influencés par la doctrine décoloniale. Selon cette vision, qui ne cesse de progresser depuis une vingtaine d’années, notamment au sein des universités occidentales, la scène mondiale se divise en deux camps. D’un côté les anciens pays colonisateurs, toujours animés – même inconsciemment – par un esprit de domination et de mépris envers les populations du sud, ou qui en sont issues. De l’autre la masse multiforme des opprimés, dont la condition dominée, en fait, n’aurait guère changé malgré le vaste mouvement de décolonisation de la deuxième moitié du 20ème siècle.

Dans cette lutte planétaire, principale clé de lecture de l’histoire récente pour les « décoloniaux », les Juifs sont tout uniment rangés du côté des oppresseurs et tenus par essence comptables des agissements du gouvernement israélien. Le décolonialisme est un essentialisme. C’est-à-dire qu’anciens colonisateurs et anciens colonisés, quelle que soit leur devenir depuis la décolonisation et leur comportement actuel, sont par nature opposés, oppresseurs congénitaux d’un côté, opprimés par essence de l’autre.

Ainsi, sans que cela soit ouvertement proclamé, et parfois de manière inconsciente, l’antisémitisme acquiert soudain, aux yeux de ces idéologues de la « politique de l’identité », une légitimité nouvelle et subreptice. Même si leurs méthodes de lutte sont barbares, les islamistes, dans cette optique dévoyée, se situent du côté de la résistance. Les Juifs, quoique parfaitement innocents sur le plan individuel, sont assimilés à des coupables ontologiques en raison de leur simple appartenance à un groupe qu’on juge dominant.

Si bien qu’il ne suffit plus, pour lutter contre le moderne antisémitisme, de dénoncer de racisme des islamistes, ni de fustiger la résurgence de l’ancienne rhétorique anti-juive des fondamentalistes musulmans. Il faut aussi déconstruire ce discours de la résistance décoloniale qui est surtout la matrice d’une intolérance identitaire parfaitement antinomique avec l’universalisme qui soutient nos démocraties.

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