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MAJ – TERRA NOVA ET LE PS SAUVERONT LA MACRONIE ? LES FRANÇAIS SERONT PONCTIONNÉS DE 4000 e PAR AN ? – L’ÉQUIVALENT DE DEUX MOIS DE REVENU MOYEN APRÈS IMPÔTS

Mise à Jour 1

VOIR ARTICLE 7 : Une hausse jusqu’à « 3.000 euros par foyer et par an », le plan d’austérité pour stabiliser la dette de l’institut Terra Nova 

1. LA SINISTRE ET MÉPRISANTE ANNONCE DE L’OFFICINE DU PS : TAXER LES FRANÇAIS DE L’ÉQUIVALENT DE DEUX REVENUS MENSUELS PAR AN

Terra Nova estime qu’il faut 100 MILLIARDS minimum pour renflouer les recettes de l’Etat. Cela permettra de maintenir sans réduire ni aggraver le pieds de la dette.

Guillaume Hannezo annonce avec certitude et cynisme que ce sont les ménages en assureront 99% par une contribution fiscale supplémentaire ( ( TVA , CSG les impôts les plus injustes socialement qui soient ) de 4000 e chaque année.

Ces 4000 e représentent:

– 2 mois de rémunération après impôts et taxes ( salaire ou retraite moyens des français )

10 fois le reste à vivre moyen des français (410 e mensuels selon l’Insee )

Avec un tel niveau de taxation supplémentaire, les revenus des actifs ou les retraites ( pour les catégories modestes et moyennes ) ne suffiront pas, et c’est tant mieux pour nombre d’analystes comme pour Terra Niva, il faudra prélever sur l’épargne jugée trop élevée.

LA « BOUCLE INFERNALE DES BOOMERS »

Le rapport s’attarde aussi sur la situation des retraités, devenue selon l’auteur un rouage dans la « boucle infernale des boomers ».

Il renoue ainsi en le prolongeant le discours macroniste sur les boomers.

Il propose de réduire de moitié leur taux d’épargne, ce qui pourrait dégager jusqu’à 40 milliards d’euros à terme.

Plusieurs pistes sont avancées, dont :

– la désindexation des retraites sur l’inflation, sauf pour les minima sociaux,

– la suppression de l’abattement pour frais professionnels,

– la prise en charge de la dépendance en fonction du patrimoine transmis ou encore

– la fin de la niche fiscale de l’assurance-vie.

2. LES MÉDIAS RECOPIENT LE COMMUNIQUÉ DE L’AFP, LES RESPONSABLES POLITIQUES ET CHRONIQUEURS SONT SILENCIEUX

Le conseiller de Mitterrand, haut fonctionnaire, banquier courre les plateaux et répand sa prophétie.

LES MÉDIAS – sauf l’Humanité- COPIENT LE COMMUNIQUÉ DE L’AFP, LES RESPONSABLES POLITIQUES ET CHRONIQUEURS SONT SILENCIEUX

Ce recours obligatoire à la fiscalité des particuliers semble arranger tout le monde. La macronie – qui doit corriger 10 ans d’errements budgétaires – en premier.

Comment TERRA NOVA ne voit pas le cynisme de cette présentation d’un effort de 4000 e ( certes le raisonnement fait ici, comme celui du TT est en « moyenne «  )

Les 100 milliards représentent le 15 eme de la dette créée par Macron

L’auteur de la note de Terra Nova considère que les autres pistes pour renflouer le budget sont des « réthoriques ringardes » ( économies de l’Etat, nombre de fonctionnaires, reformes structurelles…)

3. Le vote du déficit de la SS par la convergence PS / Macronistes prépare la suite annoncée par l’officine du PS : une hausse massive des impôts

Interrogé sur le vote d’un déficit de 24 MILLIARDS pour le budget de la SS, il ne voit rien à redire. En effet le plan qu’il propose permettrait de poursuivre la hausse des dépenses de l’Etat ( à hauteur de la croissance du PIB)

Or les 24 milliards s’ajoutent aux 100 milliards qu’il veut imposer aux français.

4. LE PS AIDE LA MACRONIE À COMBLER LE GOUFFRE QU’ELLE A CREUSÉ : IMPÔTS CONTRE DETTE

Le vote de ce déficit par le PS et les macronistes prépare la suite annoncée par l’officine du PS : une hausse massive des impôts associée à une réduction du pouvoir d’achat ( desindexation des retraites et des allocations sociales , baisse des allocations chômage, apprentissage, des aides économies d’énergie… ) par exemple

Le projet de budget Lecornu / Macron qui reprend l’essentiel du projet de Bayrou validé par Macron. prévoit : 

35,3 Mds D’AMPUTATION DU POUVOIR D’ACHAT 

23,3 Mds DE FISCALITÉ 

29,1 Mds DE HAUSSE DES DÉPENSES

. …Et que le budget en première lecture ( inspiré par le PS à la macronie) prévoit 53 MILLIARDS d’impôts pour les entreprises

NOTRE PRÉCÉDENTE PUBLICATION

TAXER LES FRANÇAIS DE 4000 e CHAQUE ANNÉE – TERRA NOVA, QUI A THÉORISÉ LA QUÊTE DES VOIX MUSULMANES, ANNONCE UNE HAUSSE D’IMPÔTS GÉNÉRALISÉE ( TVA ET CSG ) POUR SAUVER LES FINANCES PUBLIQUES – CONVERGENCES PS ET MACRONIE

https://metahodos.fr/2025/12/14/terra-nova-et-ps-ils-ont-theorise-la-quete-des-voix-mudulmanent-ils-anoncent-une-hausse-dimpots-generalisees-tva-et-csg/

5. ARTICLE – « Les Français doivent se préparer à être taxés davantage » : la potion de Guillaume Hannezo pour stabiliser la dette

Economie. Dans un récent rapport, le think tank Terra Nova évalue à 4 000 euros par an et par ménage la ponction sur le pouvoir d’achat nécessaire pour redresser nos finances publiques.

Propos recueillis par Béatrice Mathieu Publié le 11/12/2025 L’EXPRESS

La facture est salée et inévitable, d’après le think tank Terra Nova. Une ponction, en moyenne, de 4 000 euros par an et par ménage : voici la feuille de route écrite par Guillaume Hannezo, professeur associé à l’Ecole normale supérieure, pour rétablir les comptes budgétaires de la France. Dans un rapport publié récemment, cet ancien conseiller de François Mitterrand défend une hausse de la TVA ou de la CSG, un gel ou une désindexation des retraites… Hausses d’impôts et baisse de dépenses, la seule recette possible selon cet expert pour stabiliser notre endettement publicaux alentours de 120 % du PIB. La Leçon principale des expériences passées en France, notamment en 1958, et partout en Europe.

L’Express : Pour retrouver le contrôle de nos finances publiques et stabiliser notre ratio d’endettement à 120 % du PIB, il faut trouver entre 100 à 120 milliards d’euros. Le projet de loi de finance de la Sécurité sociale (PLFSS), voté de justesse hier à l’Assemblée nationale, est moins rigoureux que la copie initiale présentée par le gouvernement. Est-ce une nouvelle forme de renoncement ?

Guillaume Hannezo : C’est avant tout l’indication qu’il y a peut-être une majorité relative pour éviter d’empirer les choses en bloquant tout avec des polémiques politiciennes. Mais cela renvoie l’essentiel du redressement budgétaire à l’après élection présidentielle de 2027. Pendant la campagne, chaque candidat devra donc sortir du bois et dire comment il compte s’y prendre….

…/…

6. ARTICLE – Augmenter la TVA, la solution de Terra Nova pour réduire le déficit

Par Julie Ruiz 7 12 25 LE FIGARO

Pour sortir de la spirale de la dette, un rapport publié ce lundi préconise de faire 120 milliards d’euros d’effort budgétaire par an notamment en haussant les impôts.

Dans le débat fiscal chargé de cet automne, cette idée-là n’avait pas encore émergé. Et pourtant, la hausse de la TVA pour remettre à flot des comptes publics à la dérive ou pour combler le « trou de la sécu » (dans ce cas, l’idée s’appelle « TVA sociale » ) est une arlésienne budgétaire. Cette année, c’est le think tank marqué à gauche Terra Nova qui remet cette mesure sur la table. 

L’institut publie ce lundi un rapport consacré au redressement des finances publiques. Son auteur, Guillaume Hannezo, estime que l’effort de redressement nécessaire s’élève à près de 120 milliards d’euros : c’est le seul moyen de stopper la spirale de l’endettement, alors que la dette française est déjà perçue par les marchés comme plus risquée que celle du Portugal ou de l’Espagne (qui sont parvenus à revenir à des excédents primaires après la crise des dettes souveraines).

Pour réussir à dégager un tel montant (ce qui serait inédit dans notre histoire), le rapport propose deux leviers principaux. Le premier, donc, est un relèvement d’un point de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) que paient tous les consommateurs. Comme le précise l’expert, « avec ses 20 %, la France a un des taux les plus bas de TVA, juste un point de plus que l’Allemagne ».

 À noter, cependant, que la France a, à l’inverse, le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé d’Europe. De plus, la TVA serait « un impôt très neutre, qui n’a aucun effet pervers signalé sur l’activité économique, ni sur la compétitivité », selon Guillaume Hannezo, qui admet par ailleurs que cette hausse pourrait avoir un effet « contre-redistributif » puisqu’elle entraînerait une baisse de pouvoir d’achat de 0,7 % pour les 25 % les plus modestes et de 0,4 % pour les 25 % les plus aisés. Cette mesure présenterait un rendement de 11,4 milliards d’euros par an, selon les estimations de l’auteur.

Dans le même ordre de grandeur, le rapport propose aussi l’hypothèse d’une augmentation d’un point de la contribution sociale généralisée (CSG) sur tous les revenus (salaires, capital, pensions…), ce qui permettrait de dégager environ 16 milliards d’euros supplémentaires par an pour les comptes publics. TVA et CSG « sont deux instruments aux effets assez comparables, qui visent à combler le déficit en reprenant du pouvoir d’achat avec de petits pourcentages sur de très grosses masses (les revenus, la consommation) », justifie le rapport.

Base large

Alors que les revendications fiscales portées par la gauche se concentrent habituellement plutôt sur la taxation d’une minorité de Français aisés, le groupe de réflexion plaide au contraire pour augmenter les impôts « que tout le monde paie, avec une base large et un taux modéré ». Évidemment, le rapport propose tout de même plusieurs mesures de « justice fiscale » (réduire le pacte Dutreil, rétablir l’ISF, taxer les plus-values latentes…) pour 10 à 15 milliards d’euros de rendement. Mais l’auteur reconnaît que ce type d’approche axée « sur le 1 % des plus riches, et plus particulièrement le 0,1 %, si elles apportent une contribution significative, 10 à 15 %, au besoin d’ajustement, sont loin de suffire » pour rétablir les comptes publics.

Le rapport cible également une autre population : les retraités.

 Pour défaire la « boucle infernale des boomers », l’expert voudrait « réduire de moitié » le taux d’épargne des retraités, ce qui permettrait de dégager jusqu’à 40 milliards d’euros à terme. 

Pour y parvenir, le rapport propose pêle-mêle de

 « désindexer de l’inflation la progression des retraites, à l’exception des minima sociaux ou des retraites les plus basses » ; 

de « supprimer l’abattement à l’impôt sur le revenu pour “frais professionnels” des retraites » ; 

de prendre en charge « la dépendance, pour les personnes âgées qui transmettront un capital significatif à leurs héritiers, sur l’héritage futur » ;

 de supprimer la niche fiscale de l’assurance-vie…

7. ARTICLE – Une hausse jusqu’à « 3.000 euros par foyer et par an », le plan d’austérité pour stabiliser la dette de l’institut Terra Nova 

Par Malika CHEKLAL avec AFP Publié le 9 décembre 2025 TF1

L’institut de centre gauche Terra Nova a présenté son rapport lundi pour faire face à l’ampleur du déficit.Une contribution est prévue aussi pour les « vrais gens », jusqu’à « 3.000 euros par foyer et par an », passant par une hausse de la TVA, de la CSG et des coupes sur les pensions de retraite.

Taxer uniquement les riches ne suffirait pas pour stabiliser la dette publique. Tout le monde, via des mesures, devrait apporter sa contribution pour réaliser un effort de 100 à 120 milliards d’euros par an à moyen terme. C’est ce que propose une note du centre de réflexion Terra Nova publiée lundi 8 décembre.

Cet effort, comparable aux estimations de la Cour des comptes ou d’instituts économiques, représente 3,5 à 4% du PIB, ou encore « 2.300 à 3.000 euros par ménage et par an », précise Guillaume Hannezo, professeur associé à l’École normale supérieure et auteur de cette note du centre de réflexion classé au centre gauche.

Il faudra faire 100 à 120 milliards d’euros d’économies par rapport à une situation où les dépenses progressent au rythme de la richesse nationaleGuillaume Hannezo, auteur de la note de Terra Nova

Le problème majeur ? La dette publique progresse aussi vite que la richesse nationale, le déficit se creuse ainsi avant même que la production puisse le résorber. Pour la stabiliser autour de 120 à 130% du produit intérieur brut (contre 115,6% du PIB fin juin), « il faudra faire 100 à 120 milliards d’euros d’économies par rapport à une situation où les dépenses progressent au rythme de la richesse nationale. C’est en plus de ce qu’il faudra faire pour ralentir certaines dépenses qui progressent plus vite que le PIB, comme les retraites et la santé », a déclaré à l’Agence France-Presse Guillaume Hannezo.

Cette somme de 120 milliards d’euros paraît très élevée. Sauf qu’elle ne correspondrait qu’au montant que pourrait atteindre la charge de la dette, c’est-à-dire le paiement des intérêts, dans quelques années, si la totalité des 3.400 milliards d’euros de la dette tricolore était refinancée au taux de 3,5% actuellement demandé par les investisseurs étrangers pour prêter de l’argent à la France sur dix ans. 

En somme, il s’agit d’une petite proportion, inférieure à un dixième de la dette. Compenser ce montant par des hausses de recettes fiscales et des économies sur les dépenses publiques éviterait que les intérêts à rembourser auprès d’investisseurs étrangers ne deviennent une source d’endettement supplémentaire.

Pour un ajustement de cette ampleur, « on ne fait pas dans la dentelle » et « tout le monde va devoir être mis à contribution », écrit Guillaume Hannezo, en évoquant les redressements effectués par les pays du Sud de l’Europe (Italie, Grèce, Espagne et Portugal) autour des années 2010.

Premier levier à utiliser selon lui de son tournant de la rigueur à utiliser : baisser le niveau des pensions de retraite pour mettre fin à la « sur-épargne » des seniors, financée par des dépenses publiques de retraites qui grèvent le déficit. Car selon Guillaume Hannezo « plus on est vieux, plus on épargne », en s’appuyant sur une note de la Banque de France selon laquelle « le taux d’épargne n’est que de 9% avant 30 ans, puis il monte progressivement à 18% entre 50 et 59 ans, ce qui est normal puisqu’on prépare sa retraite. Sauf qu’il continue de monter jusqu’à 25% au-delà de 75 ans. » Une baisse de 10 à 12% des revenus des retraités pour les pensions au-dessus du revenu moyen des pensions est préconisée par l’institut, en passant par une désindexation de l’inflation ou une suppression de leur abattement fiscal. 

Une hausse de la TVA sur le modèle européen 

L’institut Terra Nova juge aussi indispensable d’augmenter un des impôts à taux modéré « payé par le plus grand nombre », la TVA ou la CSG (Contribution Sociale Généralisée). Pour la TVA, l’argument que « tous les pays d’Europe qui ont des taux de dépenses par rapport au PIB supérieurs à 50% ont des taux de TVA plus élevés », est évoqué dans le rapport. De même que pour la CSG, un impôt qui touche aussi les personnes aux revenus les plus modestes. 

En pratique, « l’État va devoir reprendre un peu plus de pouvoir d’achat qu’il n’en redistribue », explique Guillaume Hannezo. peu plus de pouvoir d’achat qu’il n’en redistribue »

Et on ne pourra pas faire « accepter ces sacrifices sans un très gros effort durable des plus riches et un effort au moins temporaire des entreprises », autour de 10 à 15 milliards d’euros pour chacune de ces catégories, prévient-il dans sa note. Même dans ce cas, il restera encore « 70 à 90 milliards d’euros à reprendre sur les vrais gens, les 99%, c’est-à-dire 2.300 à 3.000 euros par foyer et par an », prévient-il.

Des réponses politiques insuffisantes 

Cette note enjambe les débats politiques actuels autour de la dette. Taxer les plus riches comme le propose la gauche ? Oui, mais cela ne résorberait que « 10 à 15% au besoin d’ajustement » bien « loin de suffire à atteindre l’objectif », selon l’institut. Et « travailler plus » comme le propose le gouvernement et le reste de la droite ? Une « contribution appréciable, mais décisive », qui ne participerait qu’à 5 à 10% de la résolution de l’impasse.  

« Selon leurs orientations, les politiques essaient de faire croire qu’on peut se contenter de réduire le train de vie de l’État, avec moins de fonctionnaires, ou de travailler plus, de reprendre aux très riches ou de faire payer les entreprises : tout cela peut contribuer, mais aucune de ces solutions n’est à la taille », soutient à l’AFP cet ancien conseiller économique de François Mitterrand.

Pour autant, « c’est une note optimiste », ajoute Guillaume Hannezo. Avec une épargne intérieure importante, une économie diversifiée toujours attractive pour les investissements étrangers et un État solide qui sait lever l’impôt, la France « saura faire » ce redressement. Car « à la fin, ce qui compte, c’est moins le niveau absolu de la dette que sa dynamique de déficit », au risque que les créanciers estiment que l’État perd le contrôle de sa dette et que les marchés arrêtent de financer. 

8. ARTICLE – Stabiliser la dette publique imposera un effort massif et collectif, selon le centre de réflexion progressiste Terra Nova

« Tout le monde va devoir être mis à contribution », prévient Guillaume Hannezo, professeur à l’Ecole normale supérieure et auteur de la note du centre publiée lundi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP. Publié le 08/12/2025

Stabiliser la dette publique française nécessitera un effort de 100 à 120 milliards d’euros par an à moyen terme et imposera des mesures mettant tout le monde à contribution, selon une note du centre de réflexion Terra Nova(Nouvelle fenêtre) publiée lundi 8 décembre. 

Pour enrayer la spirale d’une dette publique progressant plus vite que la richesse nationale, et la stabiliser autour de 120 à 130% du produit intérieur brut (PIB), « il faudra faire 100 à 120 milliards d’euros d’économies par rapport à une situation où les dépenses progressent au rythme de la richesse nationale », souligne auprès de l’AFP Guillaume Hannezo, professeur associé à l’Ecole normale supérieure et auteur de la note du cercle de réflexion classé à gauche.« C’est en plus de ce qu’il faudra faire pour ralentir certaines dépenses qui progressent plus vite que le PIB, comme les retraites et la santé », précise-t-il. Le niveau de dette s’élevait à 115,6% du PIB fin juin

Cet effort, comparable aux estimations de la Cour des comptes ou d’instituts économiques, représente 3,5 à 4% du PIB. Il correspond au montant que pourrait atteindre la charge de la dette (le paiement des intérêts) dans quelques années, si la totalité des 3 400 milliards d’euros de la dette tricolore était refinancée au taux de 3,5%, actuellement demandé par les investisseurs pour prêter de l’argent à la France sur dix ans.

« Tout le monde va devoir être mis à contribution »

Compenser ce montant par des hausses de recettes fiscales et des économies sur les dépenses publiques éviterait que les intérêts à rembourser deviennent une source d’endettement supplémentaire. Pour un ajustement de cette ampleur, « on ne fait pas dans la dentelle » et « tout le monde va devoir être mis à contribution », écrit Guillaume Hannezo, évoquant les redressements effectués par les pays du Sud de l’Europe autour des années 2010. 

Il propose deux principaux leviers : « Réduire les flux épargnés (donc inutiles) sur les dépenses publiques de retraite » en préservant les pensions les plus basses et augmenter un des impôts à taux modéré « payés par le plus grand nombre », la TVA ou la CSG. Faire « accepter ces sacrifices » ne sera pas possible « sans un très gros effort durable des plus riches, et un effort au moins temporaire des entreprises », prévient-il.

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