
LES INCOHÉRENCES ET FAIBLESSES DE MOSCOVICI
SURIMPOSITION
Celui qui alerte sur la surimpositions et le « ras le bol fiscal » prétend que des hausses d’impôts sont indispensables pour rééquilibrer les comptes, reprenant en cela les postures de son camps politique (PS), peu sensible à l’endettement abyssal de la France.
INSINCÉRITÉ DES COMPTES
A présent il prétend que l’on aurait dû l’écouter pour éviter les graves déséquilibres budgétaires … et rappeler – lui même pour la première fois – qu’il a renoncé à sanctionner l’exécutif en refusant de déclarer l’insincérité des comptes.
« je pense que si on avait écouté les recommandations de la Cour des comptes, nous n’en serions pas là »
» (Je me suis) refusé à tout moment à agiter l’arme del’insincérité »
Non seulement il le dit pour la première fois, mais surtout il a régulièrement annoncé – lors des contrôles – qu’il n’y avait pas insincérité.
INDÉPENDANCE ET MILITANTISME
MOSCOVICI n’a jamais su rompre avec le militantisme politique. Il transgresser constamment l’obligation de neutralité et le devoir de réserve.
Il a régulièrement affiché une indépendance factice, le concernant personnellement et concernant les recrutements de la Cour. ( VOIR NOS PUBLICATIONS )
LE DOSSIER DE METAHODOS – NOS PUBLICATIONS PRÉCÉDENTES
MAJ 2 – DEVOIR DE RÉSERVE ET OBLIGATION DE NEUTRALITÉ POLITIQUE : RÉGULIÈREMENT BAFOUÉS
DÉFICIT SÉCU : LA COUR DES COMPTES FAIT « COMME LES AUTRES « : ELLE ALERTE SANS PRENDRE SES RESPONSABILITÉS
« CA NE VA PAS DU TOUT « : LE PRÉSIDENT DE LA COUR DES COMPTES SORT DE LA LANGUE DE BOIS DE L’AVIS OFFICIEL DÉLIVRÉ IL Y A QQS JOURS
MOSCOVICI CONTRIBUE À LA PRÉSENTATION MENSONGÈRE DU BUDGET, ET À LA FUITE EN AVANT FINANCIÈRE QU’IL N’A JAMAIS FREINÉE
MÀJ 3 – MALGRÉ DES ANNÉES DE RENONCEMENT À SANCTIONNER, MOSCOVICI SE RÉPÈTE … ET SE RÉPÈTE … EN ALERTES
LE PRÉSIDENT DE LA COUR DES COMPTES PRIS AU PIÈGE SUR LE DÉFICIT DES RETRAITES PUBLIQUES ET SON IMPACT SUR LE DÉFICIT GLOBAL – DOSSIER
ARTICLE – « Si on nous avait écouté, nous n’en serions pas là »: avant de quitter la Cour des comptes, Pierre Moscovici craint que la France n’ait de nouveau pas de budget voté cette année
BFM 17 12 2025. Frédéric Bianchi
Avant de rejoindre la Cour des comptes européenne le 1er janvier prochain, le premier président de la Cour des comptes s’est montré sceptique lors de sa dernière conférence de presse sur l’objectif de déficit de 5% du gouvernement.
Atteindre un déficit public à hauteur de 5% du produit intérieur brut (PIB) en 2026, « ça ne paraît pas très bien parti », a estimé mercredi le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici, à la veille de son départ de l’institution.
« Pour la deuxième fois en deux ans, la France risque de ne pas avoir de PLF (projet de loi de finances, NDLR) avant la fin de l’année », relève l’ex-ministre socialiste, alors que le gouvernement vise toujours un déficit public inférieur à 5% du PIB en 2026, contre 5,4% cette année.
« Nous verrons si nous pouvons atteindre les 5% pour rester dans les clous » mais, « ça ne parait pas très bien parti », a jugé M. Moscovici, lors de sa dernière conférence de presse en tant que premier président de l’institution de la rue Cambon, qu’il avait rejointe en 2020 au lendemain du premier confinement lié à la pandémie de Covid-19.
Sur les finances publiques, « je pense que si on avait écouté les recommandations de la Cour des comptes, nous n’en serions pas là », a-t-il affirmé, assurant s’être « refusé à tout moment à agiter l’arme de l’insincérité au sein du Haut conseil des finances publiques (HCFP) », qui contrôle les prévisions budgétaires du gouvernement, et qu’il présidait également.
« Illibéralisme croissant »
Il a également mis en garde contre un « illibéralisme croissant » et défendu « l’indépendance » de la Cour.
L’identité de son successeur, qui devra être désigné par le président Emmanuel Macron, n’est toujours pas connue. Plusieurs médias citent le directeur général de l’Agence française de développement, Rémy Rioux, comme possible successeur.
Le futur premier président de la Cour devra « avoir une voix forte » et du « sens politique », car « nous ne sommes pas politiques mais dans l’écosystème », et il devra avoir des « principes éthiques en béton », a déclaré M. Moscovici.
Lui-même va rejoindre la Cour des comptes de l’Union européenne à Luxembourg le 1er janvier. S’il n’a pas successeur à cette date, « un intérim est prévu ». Mais il « vaut mieux que ça ne dure pas trop longtemps », a-t-il conclu.