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MÀJ 1 – LA SITUATION ENCORE AGGRAVÉE DES SANS-ABRIS À PARIS – QUID DU « ZÉRO SANS ABRI DANS LA RUE » ?

MISE À JOUR 22 12 25

2. ARTICLE – «IL Y A ENTRE 1.000 ET 1.700 PERSONNES QUI VIVENT DANS CES CAMPEMENTS À PARIS» : LE NOMBRE DE SANS-ABRIS AU PLUS HAUT DEPUIS SIX ANS

Par CNEWS. 22/12/2025

À Paris, les campements se multiplient. Des centaines de tentes et des milliers de personnes sont à la rue et les chiffres sont au plus haut depuis six ans. Un constat émerge : beaucoup de ces sans abri sont issus de l’immigration même légale. 

Une situation qui inquiète. La population de personnes sans-abri a fortement augmenté à Paris selon les estimations des différentes associations, qui remarquent une augmentation des campements dans la capitale. 

Ainsi, les maraudes de France terre d’asile ont recensé, fin novembre, 663 tentes dans les principales zones de campement de la capitale, ce qui représenterait entre 985 et 1.723 personnes. 

«Selon les dernières estimations dont on dispose, il y a entre 1.000 et 1.700 personnes qui vivent dans ces campements à Paris, dont à peu près 600 tentes. Et ce phénomène est très clairement lié à l’immigration», analyse pour CNEWS Nicolas Pouvreau Monti, directeur de l’Observatoire de l’Immigration et de la Démocratie.

«Il y a à la fois des étrangers en situation irrégulière, notamment des déboutés du droit d’asile, des demandeurs d’asile en cours, qui n’ont pas pour l’instant d’hébergement, des étrangers à statut, que cela soit un titre de séjour ou autre», a-t-il précisé. 

UNE DIMINUTION DRASTIQUE DES PLACES D’ACCUEIL

Dans le 19e arrondissement de Paris, sous le pont de la station de métro Jaurès, les tentes se multiplient. Les riverains ont bien constaté cette augmentation du nombre de personnes à la rue, qui est le plus haut depuis six ans. 

«Effectivement, on voit un peu plus de sans-abris, surtout autour de Stalingrad et Jaurès. On sent que ce sont plutôt des populations étrangères arrivées très récemment en France», a confié un habitant du quartier.

«Il y a énormément de migrants par rapport à avant, sur toute l’avenue, vous pouvez voir jusqu’à Paris 10e», a ajouté un second. 

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A ce jour, environ 1.700 personnes sont mises à l’abri par la mairie de Paris dans des sites municipaux ou des gymnases mais l’hébergement d’urgence dans la capitale est saturé.

Le dispositif national d’accueil a perdu 6.500 places en 2025 et 1.500 suppressions supplémentaires sont prévues en 2026 .

1. ARTICLE – A Paris, le nombre de sans-abri dans les campements au plus haut depuis six ans

Les maraudes de France terre d’asile ont recensé, fin novembre, 663 tentes dans les principales zones de campement de la capitale, ce qui représenterait de 985 à 1 723 personnes. En cause, la baisse des places d’hébergement et les restrictions dans l’accès au séjour. 

Par Claire Ané LE MONDE 16 12 2025

Les quelques tentes installées sur des palettes de chantier, en surplomb du canal Saint-Martin, dans le 19e arrondissement de Paris, semblent vides, en cet après-midi du vendredi 12 décembre. Léa et Ismail (les personnes citées par leur prénom ont souhaité rester anonymes), qui travaillent pour la maraude sociale confiée par l’Etat et la Ville à l’association France terre d’asile, tentent néanmoins un « bonjour ».

Une seule tente s’ouvre. Assis en tailleur sur d’épaisses couvertures, Atiqullah, rasé de près, explique, surtout en anglais, qu’il est afghan, qu’il a 45 ans et qu’il a obtenu l’asile. Jardinier et ouvrier du BTP dans son pays d’origine, il a travaillé deux ans en Belgique, mais n’a rien trouvé en France. A-t-il accès à un médecin ? Il montre sa boîte de paroxétine, un antidépresseur. Depuis combien de temps est-il à la rue ? « Depuis longtemps. Trop longtemps », répond-il d’un air las.

En rentrant le numéro de carte de séjour du réfugié sur son téléphone, Léa peut voir que ses collègues l’ont déjà rencontré, et qu’en juillet, il a accepté de partir à Bourges, pour passer trois semaines dans l’un des sas d’accueil régionaux censés orienter les sans-abri d’Ile-de-France, où les structures d’accueil sont saturées. Mais, là-bas aussi, les places manquent. Une fois remis à la rue, Atiqullah a …

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