Aller au contenu principal

ENTRISME ISLAMISTE : LFI CHEVAL DE TROIE POUR PÉNÉTRER AU CŒUR DE L’ASSEMBLÉE

RELIRE SUR METAHODOS :

FRONT RÉPUBLICAIN : FACE AUX MENACES RÉELLES, L’UN CHASSE L’AUTRE

https://metahodos.fr/2025/12/23/le-front-anti-lfi-desormais-plus-fort-que-le-front-anti-rn/

ARTICLE : Commission d’enquête : « Des islamistes utilisent LFI comme cheval de Troie pour entrer à l’Assemblée »

Par  Omar Youssef Souleimane Publié le 18/12/2025 MARIANNE

Omar Youssef Souleimane, auteur d’un livre remarqué sur LFI et les réseaux islamistes, « Les Complices du Mal », avait été entendu comme témoin par la commission d’enquête parlementaire sur les liens entre islamisme et parti politique.

Dans cette tribune, en exclusivité pour « Marianne », il livre son analyse du rapport de 650 pages, rendu public par l’Assemblée nationale.

Le 16 octobre 2025, j’avais le choix : mon audition pouvait se dérouler à huis clos ou être diffusée en direct sur le site de l’Assemblée nationale et puis sur la chaîne LCP. J’ai choisi la seconde option. Je savais que cela m’exposerait à de nombreuses agressions et menaces, mais cette diffusion publique allait créer un débat, libérer la parole, et peut-être révéler d’autres preuves. Je m’étais préparé à la présence des députés de La France Insoumise (LFI), parti sur lequel mon livre Les Complices du mal se concentre, et sur lequel Matthieu Bloch, rapporteur de la commission, pouvait s’appuyer pour me poser ses questions. Or, aucun député LFI n’était présent.

J’ai néanmoins abordé les faits les plus accablants : le garde du corps de Rima Hassan, députée européenne, est également militant à Urgence Palestine, association islamiste et antisémite, dont le fondateur, Omar Al-Soumi, avait appelé à l’intifada à la fin de plusieurs manifestations et salué le « déluge d’Al-Aqsa », nom donné par le Hamas au massacre du 7 octobre, le 5 octobre 2024. Le député LFI Thomas Portes a rencontré, lors de sa visite au Liban en octobre 2025, Haitham Abdo, chef du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), considéré comme organisation terroriste par l’Union européenne.

À LIRE AUSSI : [Extraits] « Les Complices du mal », le livre-enquête : ces islamistes qui soufflent à l’oreille de LFI

L’élue LFI Ersilia Soudais a rendu, quant à elle, visite à Elias d’Imzalène, que j’avais filmé le 8 septembre 2024 alors qu’il saluait, lors d’une manifestation, ceux qui renversaient les chars Merkava à Gaza : le Hamas. Ramy Shaath, islamiste palestinien soutenu par La France Insoumise, avait déclaré le 27 septembre 2024, place de la République : « Les seuls porte-parole légitimes du peuple palestinien sont ceux qui existent dans les tunnels de Gaza ».

À LIRE AUSSI : Elias d’Imzalène jugé pour provocation à la haine : « On parle d’intifada à propos du ghetto de Varsovie ! »

Plusieurs imams extrémistes ont appelé à voter LFI ou pour le Nouveau Front populaire. Il m’était impossible de tout aborder : le temps était limité à une heure, même si l’audition a finalement duré 1 h 20. En sortant de la salle, je me suis rappelé que certains éléments n’avaient pas été révélés, comme le nombre de fois où le terme « génocide » a été répété sur les comptes X des députés LFI avant les élections européennes en 2024, puis a quasiment disparu.

CE QUE LE RAPPORT RÉVÈLE

Le rapport parlementaire publié cette semainepointe La France insoumise comme le parti le plus exposé à l’entrisme islamiste. Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a employé une « stratégie électoraliste » ayant conduit certains élus à des « signes de complaisance, voire de soutien actif à des individus proches des mouvements islamistes». Le tout doublé d’une stratégie clientéliste auprès de l’électorat musulman, une cible privilégiée pour LFI. Plusieurs éléments que j’avais révélés lors de mon audition sont publiés dans le rapport, notamment l’appel de prédicateurs islamistes faisant l’apologie du terrorisme (Hani Ramadan, Vincent Souleymane) à voter LFI, ainsi que l’investiture aux législatives d’un ancien responsable des Jeunes musulmans, association considérée comme branche des Frères musulmans en France : Mohamed Awad.

À LIRE AUSSI : Appel à « l’intifada dans Paris » : la députée LFI Ersilia Soudais à la remorque du fiché S Elias d’Imzalène

Le rapport émet 32 recommandations destinées à nourrir une future proposition de loi pour renforcer la lutte contre l’islamisme politique. Il préconise un contrôle accru des subventions associatives et une meilleure information des parlementaires. Il insiste également sur le soutien aux élus locaux. Ce soutien passerait par la formation, l’information et un dialogue institutionnalisé avec le préfet. Enfin, un effort particulier de sensibilisation est prévu dans les secteurs les plus exposés : l’éducation, le monde associatif, le sport et les réseaux sociaux.

LE MANQUE D’ÉCHANGE PUBLIC

L’absence des députés LFI lors de mon audition a démontré que La France Insoumise évite le débat public. Pendant ce temps, ses militants pratiquent l’intimidation et les insultes sur les réseaux sociaux. L’audition de Jean-Luc Mélenchon le prouve. Aucun élément abordé lors des auditions précédentes ne lui a été posé par les députés. Il a parlé de la laïcité, du voile, de l’islamisme et de l’islamophobie. Mais il n’a jamais abordé le clientélisme pratiqué par les députés son parti. Surtout pendant les élections européennes de 2024. À cette époque, certains d’entre eux, comme David Guiraud, ont massivement utilisé le terme de « génocide » à Gaza pour mobiliser l’électorat.

À LIRE AUSSI : Commission sur l’islamisme : Mélenchon, ex-républicain intransigeant passé dans le rang des accommodants

Cette absence révèle le manque d’un débat national sur ce sujet. Aujourd’hui, nous avons un long rapport et une proposition de loi. Mais un échange public plus large reste essentiel et encore non mené à ce jour. Rappelons ce qui fut le fondement de la laïcité : avant 1905, il a fallu des décennies de réflexion collective pour aboutir à la phrase de Jean Jaurès : « La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne veut pas faire la loi ».

À LIRE AUSSI : Ève Szeftel : « Omar Youssef Souleimane et Rima Hassan, celui qui aimait la France et celle qui ne l’aimait pas »

Mais cette construction concernait une religion que nous connaissions bien : le christianisme. Désormais, nous sommes face à l’islam, religion bien plus complexe à appréhender, liée en France à l’immigration et au colonialisme, dans un contexte international explosif. Un parti politique l’instrumentalise pour ses intérêts électoraux. Des islamistes utilisent ce parti comme cheval de Troie pour entrer à l’Assemblée nationale. La confrontation d’idées doit donc porter sur l’islam, l’islam politique, les Frères musulmans et le texte coranique. Donner la parole aux Français d’origine musulmane serait salutaire. Cela peut contribuer à libérer les musulmans de l’islamisme et à délivrer la République d’une complicité toxique entre politiciens et islamistes.

Mais cette construction concernait une religion que nous connaissions bien : le christianisme. Désormais, nous sommes face à l’islam, religion bien plus complexe à appréhender, liée en France à l’immigration et au colonialisme, dans un contexte international explosif. Un parti politique l’instrumentalise pour ses intérêts électoraux. Des islamistes utilisent ce parti comme cheval de Troie pour entrer à l’Assemblée nationale. La confrontation d’idées doit donc porter sur l’islam, l’islam politique, les Frères musulmans et le texte coranique. Donner la parole aux Français d’origine musulmane serait salutaire. Cela peut contribuer à libérer les musulmans de l’islamisme et à délivrer la République d’une complicité toxique entre politiciens et islamistes.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.