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« Reddition de la social-démocratie française « Point de vue

ARTICLE

L’acte de reddition de la social-démocratie française

Par Laurent BODIN – L’Alsace

À la défaite électorale, s’ajoute le déshonneur politique… Avant la mort ? Le Parti socialiste, après les Verts et les communistes, a signé sa reddition idéologique à La France insoumise en rejoignant la Nouvelle union populaire, écologique et sociale. Nouvelle ou dernière, Nupes ou Dupes ? L’OPA menée sur les autres partis de gauche par Jean-Luc Mélenchon est un coup de maître. Le candidat, arrivé troisième au premier tour de la présidentielle, a réussi à faire oublier qu’il a grandement bénéficié d’un vote utile ne valant pas adhésion. Il est surtout parvenu à convaincre ses nouveaux partenaires, adversaires hier, qu’ils partagent le même socle idéologique républicain. Ce n’est pas le cas.

Humiliés au premier tour de l’élection présidentielle, comme Europe Écologie-Les Verts et le Parti socialiste, Les Républicains ont su garder une ligne politique claire en refusant une alliance avec le parti présidentiel comme avec l’extrême droite. Les mouvements de gauche n’ont pas eu cette hauteur de vue et d’esprit. Il vaut mieux mourir avec ses principes que de les marchander pour un plat de lentilles.

Cette Nouvelle union populaire, écologique et sociale n’est pas du goût des éléphants socialistes. Logique dans la mesure où elle piétine l’histoire de la gauche. La retraite à 60 ans et le programme de nationalisations massives des grandes entreprises promis par Jean-Luc Mélenchon rappellent les années Mitterrand. Quarante ans après, les socialistes et écologistes vont rallier un parti prêt à ne pas respecter les règles européennes plutôt que de les dénoncer dans le respect des traités.

« La République, c’est moi », avait hurlé Jean-Luc Mélenchon en voulant empêcher des policiers de perquisitionner le siège de La France insoumise. Cela en dit long sur ce qui pourrait survenir s’il devait arriver à Matignon. Dans une fuite en avant, socialistes et écologistes ont cru pouvoir prendre le premier train en marche. Ils ont omis de regarder la destination finale, laquelle est, pour eux, une impasse. La direction prise est même contraire à ce qu’ils ont toujours défendu.

1 réponse »

  1. Bonjour, Thierry,La social démocratie nous a trompé quand elle a abandonné les programmes sociaux, leur substituant le projet européen, une arnaque des Delors et Mitterrand. Oui, Hittler aussi était européen et Walter Altmann, le rédacteur du traité européen signé avec Mussolini, est bien devenu le premier président de ladite Europe libérale. Il est normal que, revenus aux fondamentaux de la gauche populaire, les néolibéraux sociaux démocrates en fassent les frais. Le rejet caractériel des Cambadélis et autres Holland de l’accord des gauches n’est que l’aveu qu’ils ne sont pas et n’ont jamais été de gauche.Bien amicalementJean-Marc

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