RECUEILLEMENT, SOLIDARITÉ ET PERSPECTIVES D’ADHÉSION À L’UE
Après s’être recueillie devant les corps des victimes, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a rencontré à Kyiv le président Zelensky pour lui donner les premiers signes concrets d’un possible «avenir européen».
NOS PRECEDENTESW PUBLICATIONS :
« Guerre en Ukraine: l’Europe au chevet de Boutcha outragé « https://metahodos.fr/2022/04/09/guerre-en-ukraine-leurope-au-chevet-de-boutcha-outrage/
L’EUROPE PRÉSENTE EN UKRAINE : « À Kiev, Ursula von der Leyen resserre les rangs UE-Ukraine » https://metahodos.fr/2022/04/08/a-kiev-ursula-von-der-leyen-resserre-les-rangs-ue-ukraine/
L’ÉVÉNEMENT DU JOUR https://metahodos.fr/2022/04/08/levenement-du-jour/
ARTICLE – Extrait
par Stéphane Siohan (correspondant à Kyiv) publié le 8 avril 2022 Libération
Son regard troublé n’était pas feint. La bouche ouverte, Ursula von der Leyen n’a pu masquer un haut-le-cœur, portant la main sur le gilet pare-balles qui la protégeait, en découvrant plusieurs dizaines de corps enfermés dans des sacs en plastique sombres, posés à même le sol de la terre glaise de Boutcha, rendue boueuse par la pluie. Vendredi, après son arrivée à Kyiv, la présidente de la Commission européenne s’est immédiatement rendue aux côtés du Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal sur le site de la tuerie la plus emblématique de la guerre de la Russie en Ukraine, qui dure depuis plus de sept semaines.
Ukraine: à la gare de Kramatorsk, l’indicible horreur avec au moins 50 morts et plus de 100 blessés
«C’est atroce, inconcevable, choquant, c’est le visage brutal de la guerre de Poutine», a déclaré l’Allemande, qui était accompagnée de l’Espagnol Josep Borrell, le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. «Ici, à Boutcha, nous avons vu l’humanité réduite à néant et le monde entier porte le deuil avec les habitants de Boutcha, ce sont eux qui défendent les frontières de l’Europe, l’humanité, la démocratie», a-t-elle poursuivi, avant de se rendre dans la rue Bankova, le siège de la présidence ukrainienne, où …
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Pourtant, Thierry, on ne sait toujours pas ce qui s’y est réellement passé. Pourquoi le lendemain du départ des Russes la vidéo du maire de Boutcha rayonne de joie ? Pourquoi le spectacle des corps sur le sol n’apparait que cinq jours plus tard ?… Bien des choses sont bizarres dans cet événement. Et ces bizarreries invitent à la prudence dont n’ont pas fait preuve ni l’Europe ni les médias principaux. La possibilité d’un nouveau Timisoara reste posée.Si c’est le cas, l’hypothèse d’une connivence de l’occident reste posée. Ce serait terriblement gênant pour tout le monde. Alors prudence. Hurler avec les loups n’amène pas la paix.Bien amicalementJean-Marc
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