
LIRE « Un an dans la forêt »
François Sureau, écrivain et avocat, membre de l’Académie française, auteur de « Un an dans la forêt », est l’invité du Grand entretien de France Inter.
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ÉMISSION
François Sureau : « La forêt est un refuge, un lieu où trouver un sens du monde particulier »
Vendredi 28 octobre 2022. FRANCE INTER
« Un an dans la forêt », c’est le nouveau livre de François Sureau, à paraître jeudi prochain. Cette forêt, c’est celle des Ardennes : l’écrivain est parti sur les traces de Blaise Cendrars, parti avec une jeune aventurière, Elisabeth Prévost, vivre dans la forêt, juste avant le début de la seconde guerre mondiale. « Cette histoire, ce n’est pas moi qui la sors de l’ombre : en 1997, était sorti un livre qui reprenait le journal d’Elisabeth Prévost et des extraits de sa correspondance avec Cendrars. Cette histoire m’a fasciné, à cause d’elle« , explique François Sureau. « Cendrars, on le connait mal, mais elle, on ne la connait pas du tout : Elisabeth Prévost, elle fait partie de ces femmes qui sont des précurseures« .
Il raconte ainsi l’histoire de la fille d’un maître de forge des Ardennes, élevée dans la forêt, avec beaucoup d’argent, qui traverse le monde et envoie des reportages à Paris-Soir. « Comme Roald Dahl qui était pilote pendant la guerre et écrivait des nouvelles pour enfants, elle écrit aussi des nouvelles teintées d’une fantaisie gaie« , dit-il. « Le voyage pour elle a un côté gaieté, découverte, enthousiasme, il y a un côté revigorant et enthousiasmant, là où chez Cendrars le voyage a un côté exorcisme, sombre et décalé ». Et pourtant, ils restent ensemble pendant un an dans cette forêt des Ardennes, entre 1938 et 1939, et « lui se convertit à sa manière d’être et de penser à elle« .
« Cendrars a retrouvé un foi humaine dans le silence de la forêt »
Et puis, il y a la forêt, cette forêt des Ardennes, que François Sureau connaît bien parce qu’il y a été conscrit. « Vous connaissez le petit Poucet : je suis un adepte du petit Poucet, et je pense l’inverse en matière de contes. Je pense qu’en réalité, ce qu’il souhaite, c’est rentrer à l’intérieur de la forêt. Cette histoire de cailloux est une connerie« , dit-il. « J’ai toujours trouvé que la forêt était une sorte de refuge, j’y ai eu des expériences merveilleuses, une manière de trouver un sens du monde et du vivant tout à fait particulier et détaché des querelles arbitraires. Et je trouve frappant que Cendrars, qui a passé sa vie plutôt sur le rivage de la mer, ait retrouvé une sorte de foi humaine, et la force d’écrire, dans le silence et l’immobilité de la forêt« .
Ancien militaire et grand observateur de l’actualité et du monde, comment voit-il la guerre en Ukraine ? « D’expérience, il n’y a que les civils qui parlent d’héroïsme militaire. Le militaire ne se prend pas la tête tous les matins avec des idéaux : tous ceux qui veulent faire croire le contraire sont les civils, avec leur propagande« , dit-il. « En tant que citoyen, j’aimerais que la démocratie ukrainienne triomphe, dans la durée, qu’il soit manifesté au monde que l’idéal de la démocratie politique, de la liberté, est le plus fort, malgré tout« , ajoute François Sureau.
LIEN VERS L’ÉMISSION :