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DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE (MAJ 1) : LA PRESSE À NOUVEAU INSTRUMENTALISÉE ?

NOTRE PRÉCÉDENTE PUBLICATION RELATIVE À L’INSTRUMENTALISATION DE LA PRESSE :

INSTRUMENTALISATION DE LA PRESSE : SECONDE MISE À JOUR – « La Fabrique politique – Macron, le marionnettiste », « Un journalisme de gouvernement ». https://metahodos.fr/2023/01/26/instrumentalisation-de-la-presse-seconde-mise-a-jour-la-fabrique-politique-macron-le-marionnettiste-un-journalisme-de-gouvernement/

MENACE RÉITÉRÉE POUR INFLUENCER LES PROCESSUS DÉMOCRATIQUES

Les intentions du président de la République sont très régulièrement distillées par la presse depuis de nombreux mois. La menace de dissolution concerne surtout les élus d’opposition au Parlement… et leurs formations politiques.

La montée en puissance récente des « intentions du président », comme le révèle EOROPE 1, a vocation – en pleine grève – à peser sur le débat et les positions politiques relatives à l’adoption de la réforme des retraites.

« Le Président actionnera cette option avant 2027 »

TITRE Europe 1 Quel sera le plan du chef de l’État pour la suite de son quinquennat ?

Selon les informations d’ EUROPE 1 , Emmanuel Macron envisage une dissolution de l’Assemblée nationale avant 2027.

«Une dissolution de l’Assemblée pour sortir de “l’hiver du mécontentement”»?

Titre LE FIGARO qui communique également sur cette hypothèse.

« Deux dîners et une menace de dissolution: les tractations très tactiques sur la réforme des retraites »

Titrait Var Matin récemment

« Emmanuel Macron songerait à dissoudre l’Assemblée nationale avant la fin de son quinquennat »

Titre LA MONTAGNE ce jour qui poursuit :

« Le président de la République envisage une dissolution de l’Assemblée nationale avant la fin de son second mandat en 2027. »

« Emmanuel Macron va-t-il dissoudre l’Assemblée nationale ? »

Titre CAPITAL qui poursuit :

« Lassé du manque de « respiration démocratique », le chef de l’État pourrait rebattre les cartes afin notamment de mettre la pression sur Marine Le Pen. »

« Ce mardi, une nouvelle mobilisation d’ampleur s’organise contre la réforme des retraites. La deuxième après celle du 19 janvier, et peut-être le début d’un blocage du pays si le Gouvernement ne fait pas machine arrière sur le projet de réforme comme le demandent les syndicats. Après les nombreuses motions de censure et les centaines d’amendements contre le budget de la Sécurité sociale en fin d’année dernière, LFI a d’ores et déjà annoncé en déposer plus de 1.000 pour les retraites. Une perturbation du jeu démocratique qui commence à irriter Emmanuel Macron à en croire Europe 1, qui songerait fortement à une dissolution de l’Assemblée nationale… avant la fin de son mandat. »

« Emmanuel Macron envisage de dissoudre l’Assemblée nationale avant la fin de son mandat »

Titre Valeurs Actuelles qui poursuit : « Le président de la République voudrait rétablir la majorité absolue présidentielle au Parlement avant de quitter ses fonctions officielles. »

Emmanuel Macron va dissoudre l’Assemblée Nationale avant 2027 : quelles conséquences ?

Titre L’INDÉPENDANT qui poursuit : « Un conseiller l’affirme : « Le Président actionnera cette option avant 2027 ». «

ALAIN DUHAMEL A PUBLIÉ UN TWEET :

Réputé pour théoriser l’action du président, sa déclaration/prévision est significative.

Alain Duhamel – commentateur sur la télé du service public – a par ailleurs, lors de l’émission C’EST À VOUS , donné son avis, (interrogé par Anne-Elisabeth Lemoine) en indiquant que le quinquennat d’Emmanuel Macron, en cas d’échec de la réforme des retraites, « sera à la fois vide de sens, vide de prestige et même vide d’objectif identifiable. »

Dans ses explications, Alain Duhamel évoque l’hypothèse d’une dissolution de l’Assemblée nationale et imagine les conséquences en découlant : « Il n’y aurait plus de majorité présidentielle possible du tout. » Anne-Elisabeth Lemoine a – rapporte t’on – frémit à cette annonce.

ARTICLE 1

Emmanuel Macron envisage une dissolution de l’Assemblée avant 2027

Jacques Serais le 30 janvier 2023 RUROPE 1

« Le fait de ne pas avoir de respiration démocratique pendant cinq ans n’est plus adapté à notre époque. Il faudrait peut-être avoir quelque chose iqui ressemblerait à des élections de mi-mandat », déclarait Emmanuel Macron dans une interview donnée au Point, lors de l’entre-deux tours de la présidentielle. Neuf mois plus tard, le Président a en tête de dissoudre l’Assemblée nationale avant la fin de son quinquennat.

« Le Président actionnera cette option avant 2027 »

Emmanuel Macron songe à dissoudre l’Assemblée nationale. Ce n’est pas prévu pour tout de suite mais en coulisses, l’entourage du chef de l’État est quasi unanime : « Le Président actionnera cette option avant 2027 », assure un conseiller. « Au mieux, selon un stratège du palais, ce serait l’occasion de retrouver une majorité absolue dans l’hémicycle » et « au pire » – et c’est l’hypothèse jugée la plus probable – « le Rassemblement national (RN) remporterait une majorité de sièges. »

Matignon reviendrait alors à Marine Le Pen. « Si elle accepte, c’est le meilleur moyen de l’affaiblir à l’approche de la présidentielle », juge ce conseiller qui poursuit. « Si elle refuse, ça montrera qu’elle ne veut pas le pouvoir ! » 

« La dissolution, c’est l’arme nucléaire »

En attendant, cette petite musique a l’avantage pour Emmanuel Macron de maintenir la pression sur l’ensemble de l’échiquier politique à commencer par les candidats à sa succession. Édouard PhilippeBruno Le MaireFrançois Bayrou, qui dans un tel scénario n’auraient d’autre choix que de se concurrencer afin d’obtenir le maximum de sièges pour leur parti respectif. Une dissolution changerait donc inévitablement la donne de la prochaine présidentielle.

« La dissolution, c’est l’arme nucléaire », assume un proche du président. Reste qu’un échec de la réforme des retraites au Parlement pourrait contraindre le chef de l’État à actionner son plan beaucoup plus tôt que prévu.

ARTICLE 2 EXTRAIT

«Une dissolution de l’Assemblée pour sortir de “l’hiver du mécontentement”»?

Par Christophe de Voogd. 26/01/2023 LE FIGARO

Face à des oppositions moribondes et désordonnées, Emmanuel Macron aurait de bonnes raisons de considérer une dissolution au printemps 2023 comme un pari, certes risqué, mais gagnable, analyse l’historien Christophe de Voogd, président du conseil scientifique et d’évaluation de la Fondation pour l’innovation politique.

La cause semble entendue: le succès de la journée d’action du 19 janvier, le rejet massif et têtu du projet de réforme des retraites, la perspective de sérieuses perturbations dans la rue et dans les services publics, tout conforte l’idée que l’exécutif est en bien mauvaise posture. D’autant qu’il doit faire face («en même temps») à plusieurs crises, de l’Ukraine à l’énergie en passant par l’inflation: à quoi pourrait vite s’ajouter celle de notre dette abyssale, avec la nette remontée des taux d’intérêt.

Pire encore: la cacophonie gouvernementale, alternant vœux pieux, maladresses et volte-faces, tandis que des réserves s’expriment au cœur même de la macronie, accroît le divorce avec l’opinion. Face à ce «winter of discontent» (hiver du mécontentement), le roi serait-il près de se retrouver sans cheval au cœur de la bataille, comme le Richard III de Shakespeare?

Or ce cheval providentiel pourrait bien, en l’occurrence, être…

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