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MÀJ 2 – LE MENSONGE EN GRAND : BAYROU ANNONCE UN EFFORT DE TOUS … SANS IMPÔTS SUPPLÉMENTAIRES … MAIS DE LA FISCALITÉ EN PLUS

MISE À JOUR 2 :

LE FLOU ET LA LÂCHETÉ SOIGNEUSEMENT ENTRETENUS : 3. ARTICLE – Budget 2026 : vers une hausse d’impôts ? La réponse du ministre de l’Économie

MISE À JOUR 1 :

2. ARTICLE – Bercy prépare les esprits à une nouvelle hausse des impôts en 2026

1. ARTICLE – Budget 2026 : François Bayrou demande «un effort» aux Français… sans hausse d’impôts ?

Le Premier ministre veut mettre à contribution les Français. Dans le cadre du budget 2026, François Bayrou demande un «effort» aux Français pour que le pays «sorte de cette situation». L’augmentation des impôts semble encore exclue du plan d’économie

© Pierre Suu/Getty Images – François Bayrou proposera «un plan de retour à l’équilibre des finances publiques sur trois ou quatre années» début juillet.

À l’attaque de «l’Himalaya» des dépenses publiques. Le Premier ministre veut mettre les Français à contribution de l’effort de 40 milliards d’euros au budget 2026 annoncé il y a quelques mois. «Au début du mois de juillet, je proposerai aux Français un plan de retour à l’équilibre des finances publiques sur trois ou quatre années», a lancé François Bayrou au micro de BFM/RMC mardi 27 mai. Ce plan «va demander un effort à tous les Français. Le plus juste possible, mais un effort suffisant pour que la France sorte de cette situation», a ajouté le chef du gouvernement.

Cette année, l’exécutif ne veut pas se laisser dépasser par le jeu des oppositions à l’Assemblée nationale et a déjà annoncé vouloir présenter une première version du budget 2026 dès cet été, «avant le 14 juillet». Celui-ci s’annonce exigeant : le gouvernement veut ramener le déficit de 4,6% du PIB en 2026 puis à 3% en 2029 pour rentrer dans les clous des normes européennes.

À lire aussi : Logement : le dilemme de François Bayrou

Y aura-t-il une augmentation des impôts au budget 2026 ?

Le mystère plane encore sur les pistes de financement de cet effort budgétaire. Mais François Bayrou se veut rassurant. «Je ne ciblerais pas une catégorie de Français à l’exclusion des autres», a-t-il assuré mardi matin laissant entendre qu’aucune hausse d’impôts n’était à envisager.

Le gouvernement s’est déjà engagé à ne pas augmenter les impôts en 2026 malgré d’importants objectifs d’économies, s’inscrivant ainsi dans la lignée de la politique d’Emmanuel Macron qui rejette fermement toute hausse d’impôt. «Penser que si l’Etat n’a plus assez d’argent dans ses caisses, il lui suffit d’augmenter les prélèvements (c’est un) raisonnement qui paraît simple, mais qui est intenable, car la France est déjà le pays qui détient le taux de prélèvements obligatoires, d’impôts et de taxes de toute nature le plus élevé dans le monde en 2024 […] Si nous choisissons de continuer à augmenter ces prélèvements, c’est notre pays qui, au bout du compte, en souffrirait», a argumenté François Bayrou mi-avril lors d’une conférence de présentation du budget 2026.

Pourtant, le précédent gouvernement de Michel Barnier avait adopté au budget 2025 une contribution exceptionnelle sur les plus hauts revenus. Le ministre de l’Économie, Eric Lombard s’est positionné mi-avril pour reconduire ce dispositif au budget 2026, un point qui ne semble pas faire consensus au sein de l’équipe de François Bayrou.

Vers la mise en place de la TVA sociale ?

Le chef du gouvernement s’est en revanche prononcé pour la mise en place de la «TVA sociale» qui vise à compenser les baisses de cotisations pesant sur le travail par une augmentation de la TVA. Il a dit vouloir que«les partenaires sociaux puissent s’emparer de cette question»«Je souhaite que tous ceux qui ont la responsabilité du monde du travail, du monde de l’entreprise et du monde des salariés acceptent de poser ensemble cette question», a-t-il poursuivi, ajoutant que «le travail en France n’est pas récompensé comme il devrait l’être». Le 13 mai sur TF1, Emmanuel Macron avait dit envisager la tenue «dans les prochaines semaines» d’une conférence sociale «sur le mode de financement de notre modèle social» qui «repose beaucoup trop sur le travail». La TVA sociale pourrait donc bien être l’une des pistes du gouvernement au budget 2026.

Mardi matin, François Bayrou s’est également dit «prêt à revoir la totalité de la question du financement du modèle social français». «Le pays est en situation de surendettement et plus grave, la France est un pays qui produit moins que ses voisins. Tous les mois, on dépense 10% de plus que ce qu’il rentre dans les caisses. C’est une situation insupportable qui ne peut pas durer», a-t-il ajouté. «Un pays comme le nôtre ne devrait pas dépenser plus que la croissance», a conclu François Bayrou.

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2. ARTICLE – Bercy prépare les esprits à une nouvelle hausse des impôts en 2026

A la recherche de 40 milliards d’euros pour boucler le budget 2026, le gouvernement admet que les coupes dans les dépenses, qui constitueront l’essentiel de l’effort financier, devront se combiner avec un effort fiscal. 

Par Denis Cosnard LE MONDE 4 6 25

Officiellement, rien n’est encore tranché. C’est seulement autour de la mi-juillet que le premier ministre, François Bayrou, rendra ses arbitrages et présentera les grandes lignes du budget pour 2026 et de son plan pour redresser les finances publiques en trois ou quatre ans. Avec, peut-être, un référendum sur le sujet. Mais, au fil des tractations en cours, une évolution marquante se dessine déjà par rapport aux discours tenus jusqu’à présent : il sera difficile d’échapper à une hausse des impôts. Bercy commence à y préparer les esprits.

L’objectif du gouvernement est certes que l’essentiel de l’effort financier à venir en 2026 porte sur une limitation des dépenses publiques, ont indiqué les responsables du ministère de l’économie et des finances, mardi 3 juin, en marge d’une présentation à la presse du calendrier de préparation du budget. Ces mesures d’économies, appelées à représenter la majorité de l’ajustement envisagé, devront cependant se combiner très probablement avec une hausse des recettes fiscales.

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3. ARTICLE – Budget 2026 : vers une hausse d’impôts ? La réponse du ministre de l’Économie

Invité des 4 Vérités de Télématin sur France 2, Éric Lombard, le ministre de l’Économie et des Finances, est revenu, jeudi 5 juin, sur la question d’une éventuelle hausse d’impôts, mais aussi sur la suspension du dispositif MaPrimeRénov’.

La hausse d’impôts est-elle inévitable ? Les Français vont-ils devoir davantage payer pour que l’État parvienne à rééquilibrer les comptes ? Alors que Le Monde a publié le 3 juin un article intitulé Bercy prépare à une nouvelle hausse des impôts en 2026, le ministre de l’Économie et des Finances, Éric Lombard, convié sur le plateau des 4 Vérités de Télématin jeudi 5 juin sur France 2, a été invité à réagir. Si Le Monde affirme que « Bercy assume« , le ministre a tout de suite recadré : « Il n’y a pas de guillemets, je n’assume pas cette phrase. Ce n’est pas ce que nous avons en tête. Nous voulons la stabilité fiscale.« 

Pour Éric Lombard, « ce que nous avons en France, ce n’est pas un problème de prélèvement obligatoire, de niveau d’impôts. Il ne s’agit pas de les augmenter. C’est un problème de dépense publique. […] Ce qu’il faut, c’est stabiliser la dépense publique« . Et le ministre de l’Économie de confirmer : « Il n’y aura pas de hausse d’impôts d’ensemble [dans le budget 2026 ndlr.], après c’est le Parlement qui fait la loi, donc il pourra faire évoluer la copie.« 

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1 réponse »

Répondre à aishvicruthird1994 Annuler la réponse.

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