
Plusieurs lecteurs nous demandent de publier la replique de M Castaner aux critiques – dans l’opposition, comme dans la majorité présidentielle – que l’initiative relative aux machines à voter a provoquées.
Voir nos deux publications précédentes :
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VOTE PAR ANTICIPATION: CASTANER ASSURE QUE « LE GOUVERNEMENT N’IMPOSERA RIEN »
17/02/2021 Bfm
« C’est le parlement et le Sénat qui votera et décidera », assure le patron des députés LaREM à l’Assemblée nationale.
Le vote par anticipation sera-t-il une possibilité pour les prochaines élections présidentielles? Un amendement ajouté au dernier moment à un texte sur l’organisation technique du scrutin présidentiel prévoit cette éventualité, via une machine à voter, à une « date fixée par décret, durant la semaine précédant le scrutin », indique l’amendement.
Mais « le gouvernement n’imposera rien » et c’est le parlement « qui décidera » in fine, a souligné mercredi Christophe Castaner, patron des députés LaREM, après le dépôt, la veille au Sénat d’un amendement en ce sens.
Faire baisser l’abstention
L’initiative est critiquée au centre et à droite, le président des sénateurs LR Bruno Retailleau y voyant une « manoeuvre politicienne ».
« Il n’y a pas besoin de parler de tambouille », a répondu Christophe Castaner sur France 2, en soulignant que ce vote par anticipation serait, s’il est autorisé, instauré « sous le contrôle évidemment, et la transparence, de ceux qui sont les responsables de l’élection ».
« On peut rester nostalgique. Surtout ne changeons rien: le Sénat nous a habitués régulièrement à cela », a-t-il raillé, mais « le gouvernement ouvre le débat et n’imposera rien. C’est le parlement et le Sénat qui votera et décidera. »
« L’objectif, c’est de faire baisser l’abstention », a-t-il souligné en faisant valoir les exemples des Etats-Unis et du Portugal, où selon lui « ça marche. »
Le gouvernement veut instaurer le vote par anticipation pour la présidentielle
Cette proposition vise aussi à « anticiper » dans le cas où l’élection devrait se tenir dans un contexte de crise sanitaire qui perdurerait. Une adoption du vote par anticipation par les parlementaires constituerait une première en France.