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NOMINATIONS, LE FAIT DU PRINCE – SUITE : BERGÉ À FRANCE TV, CASTEX À LA RATP, CASTANER SUR LE ROCHER ?

Bergé à France Télé, Castex à la RATP : pourquoi ça pose problème

BILLET

LA HAUTE AUTORITÉ SEMBLE CONTESTÉE AU SEIN DE L’EXÉCUTIF SUR LE CAS CASTEX

Les magistrats ont demandé à Jean Castex de s’abstenir de contacter tous ses anciens ministres, au nom de la lutte contre les conflits d’intérêt. Cela signifie que le patron de la RATP ne pourra pas prendre l’initiative de parler à Elisabeth Borne ou à Clément Beaune, le ministre des Transports.

« C’est absurde », « C’est du délire » dit on dans l’exécutif, « On atteint des sommets dans le délire. »

UNE TRANSPARENCE QUI DÉRANGE DANS UNE AMBIANCE DE MÉLANGE DES GENRES

C’est bien le melange des genres dans les nominations qui creent ces difficultés, y compris pour applique les boone sregles deontologiques et les bons proncipes révitant le sconflits d’interet.

RAPPEL DES FAITS : Le cabinet de recrutement – rémunéré pour cela – Jouve & Associés s’apprêtait à remettre à l’Agence des participations de l’Etat une liste d’une dizaine de candidats.

Pourquoi renoncer a recruter un dirigeant professionnel des transports et imposer, sans procedure de recrutement ouverte et transparente, une personne qui cherche un point de chute et qui est à la fois haut fonctionnaire et responsable politique ?

Un cabinet de recrutement a pourtant élaboré une liste de dirigeantes chevronnées dans le domaine des transports ! Mais l’Elysée en a décidé – brutalement – autrement en nommant un ancien premier ministre. La RATP doit pourtant faire face à des défis importants qui requièrent une expertise technique et managériales. Elle doit aussi travailler avec neutralité et technicité avec la Région Île de France.

Christophe Castaner pourrait bientôt arriver sur le Rocher ou prendre la présidence d’une grande instance

Ancien ministre et à lors qu’il a été battu aux élections législatives dans les Alpes-de-Haute-Provence, Christophe Castaner pourrait bientôt prendre la présidence d’une grande instance : “C’est du parachutage”, son nouveau poste fait grincer des dents

Quatre mois après les élections législatives, il est l’heure pour les grands perdants d’entamer un nouveau chapitre. Du côté des proches d’Emmanuel Macron, les anciens ministres et les ex-élus qui ont été battus dans leurs régions respectives ne sont pas laissés pour compte par le Président. Ce dernier semble effectivement attaché à l’idée que ses fidèles rebondissent brillamment. Jean Castex a ainsi été nommé à la tête de la RATP, mardi 18 octobre, tandis que Richard Ferrand s’est vu offrir plusieurs fauteuils, dont celui de la présidence de l’Office national des forêts. Mais ils ne sont pas les seuls. Christophe Castaner pourrait lui aussi obtenir un poste prestigieux.

Il est pressenti pour devenirle nouveau président du conseil de surveillance du Grand Port maritime de Marseille.La nomination, qui devait avoir lieu lors d’un conseil organisé le 14 octobre, a été repoussée au 25 novembre prochain. Pour les syndicats, ce n’est cependant pas une bonne nouvelle. « Cette annonce nous interroge et nous inquiète tant sur la forme que sur le fond », a fait savoir la CGT, qui dénonce un « parachutage ». « Le Grand Port n’est pas le réceptacle de ministres ou d’élus déchus de leurs mandats, avides de reconnaissance ou à la recherche d’un tremplin politique.« 

Cet autre poste convoité par Christophe Castaner

Selon Le Point, Christophe Castaner pourrait en réalité avoir d’autres projets. Parmi eux, « devenir ministre d’État à Monaco, c’est-à-dire chef du gouvernement de la principauté », ont écrit les journalistes le jeudi 20 octobre.

Un poste « prestigieux et très rémunérateur » dont il aurait déjà parlé auprès d’Emmanuel Macron, qui est chargé de désigner le chef du gouvernement monégasque. En effet, s’il l’obtient, Christophe Castaner percevrait « quelque 35 000 euros net d’impôts ».

VOIR SUR METAHODOS :

NOMINATIONS – LE FAIT DU PRINCE – Les politiques prioritaires ? « Mélange des genres » … « Capitalisme de connivence » ? https://metahodos.fr/2022/10/21/nominations-le-fait-du-president-melange-des-genres-et-capitalisme-de-connivence/

VERS UNE RÉFORME COMPLÈTE DES PROCÉDURES DE CHOIX DES DIRIGEANTS

Vous trouverez dans les propositions de METAHODOS l’esquisse d’une reforme complète des designations ( mise en place d’une procedure complete: definition des expertises attendues, candidatures motivées, auditions publiques, choix par un jury composé de personnes indépendantes, pluralistes et d’experts …)

« ON SAVAIT » ? « LE PERSISTANT DEFICIT D’ETHIQUE DE LA VIE POLITIQUE FRANCAISE ». https://metahodos.fr/2021/12/28/le-persistant-deficit-dethique-de-la-vie-politique-francaise/

ARTICLE 1

Aurore Bergé nommée au conseil d’administration de France Télé : « le loup est dans la bergerie »

Par Lou Fritel . Marianne 14/10/202

La cheffe de file des marcheurs à l’Assemblée nationale a été désignée fin septembre pour siéger au conseil d’administration de l’audiovisuel public. Or, ce poste aurait dû logiquement revenir à la présidente de la commission des Affaires culturelles, dont Aurore Bergé fait également partie.

Un article de L’Opinion, publié le 14 octobre, a mis le feu aux poudres de l’audiovisuel public. Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance au Palais-Bourbon, a été nommée le 28 septembre au conseil d’administration de France Télévisions, où elle occupera l’un des deux sièges réservés aux membres de la commission des affaires culturelle du Sénat et de l’Assemblée nationale.

À LIRE AUSSI : Patronne des députés macronistes, Aurore Bergé inquiète jusque dans son camp

Une situation inédite puisque ces places reviennent traditionnellement aux parlementaires présidant lesdites commissions, à savoir Isabelle Rauch, députée Horizons de Moselle, et Laurent Lafon, sénateur centriste du Val-de-Marne.

« JE NE COMPRENDS ABSOLUMENT PAS OÙ EST LE SUJET »

Dans un communiqué daté du 4 octobre, l’intersyndicale de France Télévisions dénonce la nomination d’Aurore Bergé, reflet, selon elle, d’une « volonté de reprise en main politique claire et nette ». « La Macronie a décidé d’envoyer un message fort en désignant la présidente de groupe du parti présidentiel. Message reçu, le loup est dans la bergerie », écrivent-ils. Les parlementaires choisis pour ce poste sont, selon la loi, désignés par les membres de leurs commissions respectives. Or, Aurore Bergé siège à la commission des affaires culturelles de l’Assemblée depuis 2017. Dans ce cadre, elle a été co-rapporteur de la mission d’information « sur une nouvelle régulation de l’audiovisuel » en 2018.null

À LIRE AUSSI : Suppression de la redevance audiovisuelle : comment Macron veut-il financer le service public ?

Interrogée par l’AFP, la députée des Yvelines défend sa position : « Je ne comprends absolument pas où est le sujet. C’est un poste au conseil d’administration qui revient à la majorité et qui a été attribué à la députée la plus engagée sur les questions audiovisuelles, défend-elle. J’ai été rapporteure des projets de loi sur le sujet. J’ai porté l’amendement sur l’enjeu de compensation de la suppression de la contribution audiovisuelle publique pour garantir des moyens pérennes. »

« L’ŒIL DE MOSCOU »

Mais si la patronne des marcheurs ne voit pas le problème, d’autres, au sein de son groupe, sont gênés aux entournures. « Je ne comprends pas qu’on fasse ce choix-là », concède à L’Opinion, Céline Calvez, députée Renaissance et quatre fois rapporteure du budget pour les industries culturelles. Quant aux oppositions, elles s’en donnent à cœur joie pour dénoncer « une mise sous cloche politique » du service public, quelques semaines à peine après la suppression de la redevance audiovisuelle via la loi de finances rectificative promulguée le 17 août.

Ca va de soi dans une vraie démocratie! Laisser un Bolloré mettre la main sur un nombre toujours plus grand de médias est scandaleux et risqué parce l…Lire plus

« Indépendance des médias, quand tu nous tiens… », écrit notamment Clémentine Autain, député insoumise de Seine-Saint-Denis, dans un message sur les réseaux sociaux. « L’œil de Moscou au centre de l’audiovisuel public », commente le sénateur de Côte-d’Or Les Républicains (LR) Alain Houpert. « Ils osent tout », juge de son côté l’avocat et candidat LR malheureux aux législatives, Charles Consigny.

ARTICLE 2

Pourquoi la nomination d’Aurore Bergé au CA de France télévisions fait polémique

Le Progres Par Ju. M.16 oct. 2022

La présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale a été nommée au conseil d’administration de France télévisions. Les syndicats et l’opposition politique ont dénoncé cette décision, tandis que la députée dit ne pas comprendre les critiques qui la visent. Explications.

Le 28 septembre dernier, la députée et présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé a été nommée au conseil d’administration de France télévisions. Une décision qui n’a pas plu à l’intersyndicale, et qui a été vivement critiquée par l’opposition parlementaire.

« Le loup est dans la bergerie »

Dans un communiqué, l’intersyndicale du groupe audiovisuel public a dénoncé la nomination d’Aurore Bergé. Elle indique par ailleurs que « traditionnellement ce sont les président-e-s des commissions des affaires Culturelles de l’Assemblée nationale et du Sénat qui siègent au Conseil d’Administration de France télévisions ».

Or, la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée est actuellement présidée par la députée Horizons Isabelle Rauch. Aurore Bergé en est toutefois membre, comme lors de la précédente législature où elle s’était impliquée sur les dossiers audiovisuels.

Aux yeux de l’intersyndicale de France télévisions, « la Macronie a décidé d’envoyer un message fort en désignant la présidente de groupe du parti présidentiel. Message reçu, le loup est dans la bergerie et la volonté de reprise en main politique est claire et nette ».

« Que reste-t-il de l’indépendance de l’audiovisuel public ? »

Les députés de l’opposition ont eux aussi fustigé la présence de l’élue de la majorité au CA de France télévisions, d’autant plus après la suppression de la redevance télé. « D’abord on supprime la redevance TV qui garantit l’indépendance du service public de l’audiovisuel puis on envoie au board de France TV Aurore Bergé présidente du groupe Renaissance. Tout va bien », a ironisé le député socialiste Olivier Faure.

« Déjà mise en cause par la suppression de la redevance, que reste-t-il de l’indépendance de l’audiovisuel public après la participation d’Aurore Bergé au conseil d’administration de France télévisions ? », s’est quant à lui interrogé le député France insoumise Paul Vannier. « Indépendance des médias, quand tu nous tiens… », écrit sa collègue LFI Clémentine Autain.

A l’extrême droite de l’échiquier politique, la nomination d’Aurore Bergé ne plaît pas non plus. « Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, vient d’être nommée au conseil d’administration de France Télévisions : la macronie a peur et verrouille le système médiatique ! » a déclaré sur Twitter Gilbert Collard, avocat proche de l’extrême droite.

Auprès de L’Opinion, même la députée Renaissance Céline Calvez se dit dubitative. « Je ne comprends pas qu’on fasse ce choix-là » confie-t-elle.

Aurore Bergé « ne comprend pas » les critiques

La cheffe de file des députés Renaissance a de son côté expliqué vendredi ne « pas comprendre » les reproches en « reprise en main politique » formulés par les syndicats du groupe public. « Je ne comprends absolument pas où est le sujet », a réagi Aurore Bergé après un article de L’Opinion sur la question.

C’est un poste au Conseil d’administration qui revient à la majorité et qui a été attribué à la députée la plus engagée sur les questions audiovisuelles. J’ai été rapporteure des projets de loi sur le sujet. J’ai porté l’amendement sur l’enjeu de compensation de la suppression de la contribution audiovisuelle publique pour garantir des moyens pérennes

ARTICLE 3

L’arrivée d’Aurore Bergé au board de France Télévisions fait débat

L’Opinion

Traditionnellement, le siège réservé aux députés au sein du conseil d’administration du groupe audiovisuel public revenait au président de la commission des affaires culturelles

Par Catherine Boullay 14 octobre 2022

Etait-ce vraiment le meilleur casting ? Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance , le parti présidentiel, à l’Assemblée Nationale a été nommée le 28 septembre au conseil d’administration de France Télévisions. Sans surprise, les syndicats du groupe audiovisuel public y ont vu « une volonté de reprise en main politique est claire et nette », dénoncée par neuf d’entre eux dans un communiqué daté du 4 octobre où ils ajoutent : « Message reçu, le loup est dans la bergerie ».

Cette situation est inédite. La coutume veut en effet que le siège dévolu à l’Assemblée nationale au conseil d’administration de la télévision publique aille au président de la commission des affaires culturelles. Il aurait donc dû revenir, cette année, à Isabelle Rauch, députée Horizons de Moselle.

« Œil de Moscou ». Au board de France Télévisions Aurore Bergé, succède à Bruno Studer, président LREM de la commission culture de 2017 à 2022 et à Patrick Bloche (PS), qui la dirigeait de 2012 à 2017. « Là où on a une présence très politique, ça fait toujours un peu œil de Moscou », résume l’ancien député.

Certes Aurore Bergé n’est pas illégitime à la table de l’audiovisuel public. Membre de la commission culture, elle a été co-rapporteure de la mission d’information « sur une nouvelle régulation de l’audiovisuel » en 2018. Mais sa nomination gêne même son propre camp. « Je ne comprends pas qu’on fasse ce choix-là », avoue Céline Calvez, députée Renaissance et quatre fois rapporteure du budget pour les industries culturelles. Surtout l’année de la suppression de la redevance, où la question de l’indépendance du service public est soulevée avec insistance .

ARTICLE 4.

Aurore Bergé à France Télévisions : « Le loup est dans la bergerie »

Ojim 20 OCTOBRE 2022

Passée par toutes les écuries du ventre mou de la République, l’actuelle cheffe de file des députés macronistes, Aurore Bergé, vient contre toute pratique d’être propulsée au Conseil d’administration de France Télévisions. Les syndicats du groupe audiovisuel public s’indignent de cette nomination, qui fait débat jusqu’au sein du groupe Renaissance, alors que l’intéressée « ne comprend absolument pas où est le sujet ».

L’affaire était presque passée inaperçue jusqu’à ce qu’une journaliste de l’Opinion ne s’y intéresse de plus près. Dans un article du 14 octobre, Catherine Boullay fait étalage de cette étrange nomination et déclenche une cascade d’articles dans la grande presse française.

On apprend alors que la fidèle du président Macron a été nommée, le 28 septembre, au Conseil d’administration de France Télévisions, à l’un des deux sièges réservés aux membres de la commission des affaires culturelles du Sénat et de l’Assemblée nationale. Le hic ? Selon la pratique, ces deux sièges doivent respectivement revenir aux présidents des commissions en question, en l’occurrence à Isabelle Rauch, députés Horizons de Moselle, et à Laurent Lafon, sénateur centriste du Val-de-Marne.

« Une volonté de reprise en main politique claire et nette »

Bien avant que l’article de l’Opinion ne soit publié, l’intersyndicale de France Télévisions avait tiré la sonnette d’alarme sur ce nouveau coup de canif’ de l’Elysée dans ce que devraient être les médias de service public :

« La Macronie a décidé d’envoyer un message fort en désignant la présidente de groupe du parti présidentiel. Message reçu, le loup est dans la bergerie. »

Dans son communiqué de presse publié le 4 octobre, intitulé « Avenir de l’audiovisuel public : renaissance ou inquisition ? », l’Intersyndicale n’y va pas par quatre chemins et évoque une « volonté de reprise en main politique claire et nette » et s’offusque par ailleurs du nouveau mode de financement de l’Audiovisuel public qui serait néfaste aux missions de service public de l’information.

Aurore Bergé persiste et signe

La députée macroniste n’a eu d’autres choix que de réagir à la polémique en livrant ses explications à l’AFP : « Je ne comprends absolument pas où est le sujet. C’est un poste au conseil d’administration qui revient à la majorité et qui a été attribué à la députée la plus engagée sur les questions audiovisuelles. […] J’ai été rapporteure des projets de loi sur le sujet. J’ai porté l’amendement sur l’enjeu de compensation de la suppression de la contribution audiovisuelle publique pour garantir des moyens pérennes. »

Aurore Bergé ne semble pas réaliser l’inquiétude que suscite cette nomination et l’image délétère qu’elle véhicule, y compris au sein de son propre camp. Archétype de la jeune ambitieuse prête à tout pour atteindre ses objectifs, Aurore Bergé a changé plus d’une fois son fusil d’épaule, et sa versatilité politique fait d’elle un sujet malléable à merci. Bien plus qu’une simple manœuvre de l’Exécutif, cette nomination est perçue comme un potentiel préalable à toute dérive, les dents longues d’Aurore Bergé dans le milieu politique étant légion.

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« L’œil de Moscou au centre de l’audiovisuel public »

« L’œil de Moscou au centre de l’audiovisuel public » : ce sont les mots du sénateur de Côte‑d’Or Les Républicains Alain Houpert, qui s’ajoutent à une série de critiques allant de Clémentine Autain à Charles Consigny, en passant par Céline Calvez, députée En marche. Les oppositions au parti présidentiel sont unanimes et évoquent une atteinte à l’indépendance des médias et un Président-Jupiter qui ose tout.

Cette violation de la pratique des nominations au Conseil d’administration de France Télévisions s’inscrit à l’évidence dans un agenda de reconfiguration du fonctionnement et du financement de l’Audiovisuel public. Elle est aussi vue par les différentes tendances politiques opposées à la politique d’Emmanuel Macron comme une énième mise en œuvre de la méthode présidentielle : cliver volontairement et en permanence. Une méthode conduisant les oppositions à être sans arrêt à la traîne, ces dernières donnant l’impression d’être complètement débordées par la masse de signaux envoyés depuis l’Elysée.

ARTICLE 5.

Aurore Bergé ne « comprend pas » les critiques des syndicats sur sa nomination au CA de France Télévisions

le 15 octobre 2022 Thibault Nadal LE JDD

Nommée administratrice de France Télévisions en tant que parlementaire, la cheffe de file des députés Renaissance Aurore Bergé a expliqué vendredi à l’AFP ne « pas comprendre » les reproches de « reprise en main politique » formulés par les syndicats du groupe public.

Une décision qui ne passe pas. Dans un communiqué publié vendredi, l’intersyndicale de France Télévisions dénonce la nomination d’Aurore Bergé au Conseil d’administration du groupe d’audiovisuel, « alors que « traditionnellement ce sont les président-e-s des commissions des affaires Culturelles de l’Assemblée nationale et du Sénat qui siègent au Conseil d’Administration de France Télévisions». Aux yeux de l’intersyndicale de France Télévisions, « la Macronie a décidé d’envoyer un message fort en désignant la Présidente de groupe du parti présidentiel. Message reçu, le loup est dans la bergerie et la volonté de reprise en main politique est claire et nette ».https://d-26509016411454014545.ampproject.net/2210010655000/frame.html

« Je ne comprends absolument pas où est le sujet »

Une indignation que ne comprend pas la cheffe de file des macronistes à l’Assemblée nationale. « Je ne comprends absolument pas où est le sujet », a réagi Aurore Bergé, auprès de l’AFP. « C’est un poste au Conseil d’administration qui revient à la majorité et qui a été attribué à la députée la plus engagée sur les questions audiovisuelles. J’ai été rapporteuse des projets de loi sur le sujet. J’ai porté l’amendement sur l’enjeu de compensation de la suppression de la contribution audiovisuelle publique pour garantir des moyens pérennes », a-t-elle ajouté.

Lire aussi – Aurore Bergé, députée LREM, plaide « pour une République culturelle »

La commission des Affaires culturelles de l’Assemblée est présidée actuellement par la députée Horizons Isabelle Rauch. Aurore Bergé en est membre, comme lors de la précédente législature où elle s’était impliquée sur les dossiers audiovisuels.

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