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ÉLECTRICITÉ : FORTE EXPLOSION DES PRIX POUR LES PROFESSIONNELS…MOINDRE POUR LES PARTICULIERS

NOS QUATRE PRÉCÉDENTES PUBLICATIONS :

LE VRAI PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ EN FRANCE – APRÈS LES COLLECTIVITÉS, VERRIERS ET BOULANGERS, LES RESTAURATEURS… https://metahodos.fr/2023/01/06/le-vrai-prix-de-lelectricite-en-france-apres-les-industriels-et-les-boulangers-les-restaurateurs/

ALORS QUE LA FRANCE PRODUIT L’ÉLECTRICITÉ LA MOINS CHÈRE D’EUROPE … ELLE RENONCE AU DÉCOUPLAGE – MISE A JOUR https://metahodos.fr/2023/01/05/alors-que-la-france-produit-lelectricite-la-moins-chere-deurope/

POURQUOI LE GOUVERNEMENT ACCEPTE-T-IL UN TEL NIVEAU DE PRIX POUR L’ÉLECTRICITÉ ? POURQUOI RENONCE-T-IL AU DÉCOUPLAGE PROMIS ?  https://metahodos.fr/2023/01/04/pourquoi-le-gouvernement-accepte-t-il-un-tel-niveau-de-prix-de-lelectricite-et-renonce-t-il-a-de/

DÉCOUPLAGE INDISPENSABLE DU PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ : DES ENTREPRISES EN GRAVE DIFFICULTÉ. ET CRAINTES DES EFFETS DES COUPURES https://metahodos.fr/2023/01/04/80-des-entreprises-craignent-les-effets-de-la-crise-de-lelectricite/

Les entreprises ne bénéficient plus de tarifs réglementés par l’Etat

Telle est la réalité actuelle du marché de l’électricité. Cette différence s’explique par un fait simple: à la différence des particuliers, les entreprises ne bénéficient plus de tarifs réglementés depuis le 1er janvier 2021.

Jusqu’à cette date, comme les particuliers, elles pouvaient profiter du prix du kilowattheure déterminé par l’État, plus ou moins détaché du prix du marché, calculé par la CRE à partir du prix de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH), des coûts de transport et de commercialisation, ainsi qu’une marge pour le fournisseur.

Les boulangers et d’autres professionnels se plaignent de l’augmentation du prix de leur facture d’électricité, alors que la hausse de celle des particuliers reste limitée grâce à la possibilité de souscrire à une offre régulée.

Des factures qui explosent pour les professionnels et des augmentations plus ou moins grosses pour les particuliers. Telle est la réalité actuelle du marché de l’électricité. Cette différence s’explique par un fait simple: à la différence des particuliers, les entreprises ne bénéficient plus de tarifs réglementés depuis le 1er janvier 2021.

Jusqu’à cette date, comme les particuliers, elles pouvaient profiter du prix du kilowattheure déterminé par l’État, plus ou moins détaché du prix du marché, calculé par la CRE à partir du prix de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH), des coûts de transport et de commercialisation, ainsi qu’une marge pour le fournisseur.

Sauf que au 1er janvier 2021, ce tarif réglementé a été supprimé la faveur de l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence pour les entreprises employant plus de dix personnes et/ou réalisant plus de deux millions d’euros de CA.

Les entreprises ont dû souscrire à des contrats proposés par les énergéticiens, qui fixent librement leurs tarifs en fonction des cours de l’électricité sur les marchés européens. Selon ces contrats, il peut y avoir une période d’engagement, un prix fixe, une remise temporaire ou permanente et des modalités d’augmentation. Les particuliers eux, peuvent encore profiter du tarif réglementé et du bouclier associé. C’est même la majorité des ménages qui est encore concerné par ce tarif réglementé, soit plus de 70% des consommateurs.

Pour le gaz, le tarif réglementé a disparu le 1er décembre 2020 pour les entreprises. Pour les particuliers, il n’est plus possible de souscrire à des contrats au tarif réglementé depuis novembre 2019. A partir du 1er juillet 2023, il sera définitivement supprimé de tous les contrats, qui passeront sur des offres de marché.

Rappelons également que les boulangers n’ont pas bénéficié du bouclier tarifaire … contrairement à d’autres professions, les coiffeurs par exemple.

Comment comprendre l’indifférence de l’exécutif devant les augmentations de prix subies par les artisans, et le temps mis à imaginer des mesures qui s’apparentent à du replâtrage et qui, de surcroît ne réduisent qu’en faible part le surcoût subi.

VOIR PREMIER ARTICLE :

Le prix de l’électricité connaît une flambée chez les professionnels mais une hausse contenue pour les ménages. Une différence qui s’explique par la fin des tarifs réglementés pour les professionnels.

VOIR SECOND ARTICLE :

Les tarifs réglementés de l’électricité augmenteront de 15% en moyenne au 1er février. En pratique, tous les contrats ne seront pas impactés de la même façon. Explications.

1. ARTICLE

Électricité : pourquoi les prix augmentent autant pour les professionnels et pas pour les particuliers ?

Par Aubin Laratte LE PARISIEN Le 4 janvier 2023

Une facture d’électricité multipliée… par dix ! Boulangers dans les Yvelines, Nathalie et Jean-Marc ont bien failli s’étrangler lorsqu’ils ont reçu fin octobre leur nouvel échéancier de la part d’EDF. « J’ai pris un coup de massue sur la tête », racontait la quadragénaire au Parisien, fin décembre. Comme eux, des milliers d’entreprises ont reçu ces dernières semaines leur nouvelle facture d’électricité. Mais contrairement aux particuliers, le prix de l’électricité pour les professionnels est dans les seules mains des énergéticiens, et est donc le plus souvent orienté à la hausse.

Il y a quelques années, pourtant, les entreprises auraient pu profiter du tarif réglementé d’électricité (TRV). Ce prix au kWh est déterminé par l’État, plus ou moins détaché du prix du marché, et donc très protecteur, plus encore quand les prix montent. Au 1er janvier 2021, ce tarif réglementé a toutefois été supprimé à la faveur de l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence pour les entreprises employant plus de dix personnes et/ou avec des recettes de plus deux millions d’euros.

Le tarif réglementé supprimé pour la plupart des entreprises, celles-ci ont été contraintes de souscrire à des offres de marché auprès de fournisseurs d’électricité (sur qui le gouvernement met maintenant la pression). Les prix de ces contrats sont fixés librement par l’énergéticien et donc davantage liés aux cours de l’énergie, fluctuant lui-même selon l’offre et la demande. La formule se rapproche d’un forfait mobile ou Internet, dont le prix varie selon l’opérateur, le client, les besoins de celui-ci et s’il existe ou non des offres commerciales.

Des contrats qui deviennent des boulets

Selon ces contrats, il peut y avoir une période d’engagement, un prix fixe, une remise temporaire ou permanente et des modalités d’augmentation. Un mauvais contrat peut ainsi devenir un boulet pour son titulaire. C’est pour cela que les boulangers pourront résilier sans frais leur offre en cas de hausse de prix « prohibitive » et pour autant qu’elle « menace la survie de l’entreprise », a annoncé mardi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, évoquant toutefois une « mesure exceptionnelle », uniquement pour les boulangers, appliquée « au cas par cas ».

Si les particuliers voient leur facture d’électricité augmenter dans une moindre mesure, c’est que, eux, peuvent encore profiter du tarif réglementé. Et que le bouclier tarifaire, voté par le gouvernement, limitant à 15 % l’augmentation des tarifs pour l’année 2023, agit uniquement sur celui-ci. Des particuliers qui n’auraient pas troqué leur éventuelle offre de marché contre une offre réglementée peuvent aussi se retrouver avec des factures qui explosent (sauf si celle-ci est indexée sur le TRV). EDF, qui est le seul à devoir proposer une offre réglementée, avait d’ailleurs enregistré un afflux de nouveaux clients lorsque de premiers fournisseurs « alternatifs » avaient augmenté leurs tarifs, incitant leurs clients à les quitter.

Quant au gaz, le tarif réglementé est déjà un lointain souvenir pour les entreprises. Celles-ci ont dû souscrire dès la fin 2020 à des offres de marché. Pour les particuliers, il n’est plus possible de souscrire à des contrats au tarif réglementé depuis novembre 2019. Pour ceux qui n’ont pas changé d’offre depuis, il est toujours possible d’en profiter… jusqu’au 1er juillet prochain. À cette date, ces contrats passeront automatiquement sur des offres de marché. Et les particuliers seront alors tous soumis à des offres du marché.

2. ARTICLE

Hausse des prix de l’électricité : tous les Français ne seront pas logés à la même enseigne

Par Pauline Guibert CAPITAL. Publié le 05/01/2023

À chaque mois, sa hausse de facture. Après le gaz en janvier, ce sera au tour de l’électricité d’augmenter au 1er février ! Ou plus exactement au tarif réglementé de vente (TRV), le fameux Tarif Bleu d’EDF. Plus de 63% des foyers français disposent d’un tel contrat, selon les derniers chiffres de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Une hausse conséquente qui est pourtant bien inférieure à ce qu’elle aurait dû être. Le bouclier tarifaire a en effet été reconduit par le gouvernement et limitera la hausse à 15%. Soit une augmentation moyenne de l’ordre de 20 euros par mois pour les ménages qui se chauffent à l’électricité, selon l’exécutif. Sans quoi, en 2023, les factures des particuliers auraient tout bonnement doublé.

Mais attention, cette hausse de 15% est une moyenne. Cela signifie qu’elle sera légèrement moindre pour certains, et plus importante pour d’autres… A quoi donc s’attendre ? “Tout dépendra du type de contrat souscrit, avance Caroline Keller, des services du Médiateur national de l’énergie. En février 2022, lors de la précédente révision des TRV, les différentes hausses dépendaient du type d’option choisie.” On rappelle en effet que le tarif réglementé de vente comprend une option dite “de base”, mais aussi d’autres options tarifaires comme les “Heures pleines / heures creuses” (HP/HC), via lesquelles le prix unitaire de l’électricité varie selon les plages horaires, ou encore l’offre “Tempo”, qui incite les clients à diminuer leur consommation durant les pics de demande.

Des hausses moins importantes selon l’option souscrite ?

Ainsi, en 2022, l’augmentation des prix (4% en moyenne) a été bien moins importante pour les clients disposant d’une offre HP/HC (3 à 3,5% en moyenne) que pour les ménages ayant souscrit à l’option de base (6% à 9% selon la puissance de compteur). Quant aux ménages abonnés à l’offre Tempo, ils ont même pour certains connu une diminution de facture ! Alors que les pouvoirs publics demandent aux Français de réduire leur consommation, notamment durant les pics de demande, dans le but de réduire la tension sur le réseau et ainsi éviter les coupures temporaires, cette logique devrait être la même en 2023. L’offre Tempo et l’option HP/HC devraient donc subir des hausses moins importantes que l’option de base, au 1er février.

Enfin, comme pour le gaz, le pourcentage de hausse des prix de l’électricité devrait aussi dépendre de la puissance des compteurs, et donc de la quantité d’énergie consommée. Il pourrait être plus important pour les gros consommateurs que pour les plus petits. “Les majorations précises selon les contrats seront connues fin janvier”, indique Frédérique Feriaud, la directrice générale du Médiateur national de l’énergie. Réponse dans quelques semaines…

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