
Le député Charles de Courson a demandé la suppression du régime spécial des parlementaires
L’élu estime – sur BFM – que ces derniers doivent « donner l’exemple » en s’imposant à eux-mêmes les efforts demandés aux Français.
Il estime que les élus ne pouvaient imposer la suppression des régimes spéciaux dont bénéficient certains salariés français sans fournir eux-mêmes les efforts demandés.
L’article 1er du texte soumis à l’Assemblée nationale prévoit ainsi de mettre fin à cinq régimes spéciaux, parmi lesquels ceux des salariés d’EDF, de la RATP et de la Banque de France.
DONNER L’EXEMPLE ET REDUIRE L’ANTIPARLEMENTARISME
Charles de Courson appelle les parlementaires à « donner l’exemple » en supprimant leur régime spécial. « On ne peut pas demander des efforts à nos concitoyens sans se les appliquer à soi-même », a-t-il affirmé.
Mais seuls les bureaux respectifs du Sénat et de l’Assemblée nationale peuvent en décider
« Les retraites des députés et celles des sénateurs ne relèvent pas de la loi mais de résolutions de chaque assemblée »,a rappelé Philippe Bas, sénateur.
ARTICLE ET VIDEO
UN DÉPUTÉ APPELLE À « DONNER L’EXEMPLE » EN SUPPRIMANT LE RÉGIME SPÉCIAL DES PARLEMENTAIRES
Le 02/02/2023 BFM
Charles de Courson, député centriste de la Marne, estime qu’on ne peut pas « demander des efforts » aux Français « sans se les appliquer à soi-même ».
Faut-il supprimer le régime de retraite des parlementaires? Alors que le gouvernement compte mettre fin aux régimes spéciauxdont bénéficient les salariés d’EDF, de la RATP ou encore de la Banque de France, un député a appelé à « donner l’exemple » en supprimant également celui des parlementaires.
« On a un article 1er dans le texte qui nous est soumis, qui met en extinction cinq régimes spéciaux », comme EDF, la RATP ou la Banque de France. « Ceci est incohérent: pourquoi ces cinq régimes spéciaux [mais pas] les autres, dont celui des parlementaires? », s’est interrogé le député centriste Charles de Courson (groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) sur BFMTV.
« Nous devons donner l’exemple: on ne peut pas demander des efforts à nos concitoyens sans se les appliquer à soi-même », a avancé le député de la Marne.
« Encore très éloigné »
« Le régime des députés a été réformé à deux reprises pour le rapprocher » du régime général et il n’en est « plus très loin », mais celui des sénateurs est « encore très éloigné » du régime général, a constaté Charles de Courson.
« On ne peut pas maintenir cela, sinon on alimente l’antiparlementarisme », a-t-il souligné.
Jérémy Bruno
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