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11 Compléments pour « Le tirage… » « Gestion du … »Déni,… » « Marc Fumaroli… » « Liberté… » « Sommes nous… »

Le tirage au sort complète la démocratie mais ne la sauve pas https://metahodos.fr/2020/06/23/le-tirage-au-sort-complete-la-democratie-mais-ne-la-sauve-pas/

Article dont la publication a été proposée

Convention climat : la démocratie est révolutionnaire Publié le 25/06/2020 Marianne Natacha PolonyDirectrice de la rédaction

DÉBUT: « Prenons un pari : les propositions de cette convention finiront pour leur très grande majorité dans un classeur, après quelques discours lyriques visant à remercier les 150 auteurs pour ce merveilleux travail qui honore la démocratie. Il y a pourtant beaucoup plus dans ces propositions. »

Cet article est à retrouver dans le magazine n°1215 en kiosques cette semaine « Municipales, régionales… Tripatouillages et abstention », disponible en ligne pour seulement 1,99 euros.

Tout cela finira-t-il encore en eau de boudin ? Encore une bonne idée abîmée par les instrumentalisations politiciennes ? Une chose est sûre : les réactions outrées de certains économistes bon teint aux propositions de la convention citoyenne sur le climat laissent penser que, malgré tout, mettre des citoyens tirés au sort autour d’une table peut être révolutionnaire. Reste à savoir ce qu’Emmanuel Macron tirera d’un objet politique non identifié qu’il a lui même sorti du chapeau pour contrer les revendications démocratiques nées avec les « gilets jaunes ».

Gestion du covid: On a donné raison à Diafoirus et Purgon https://metahodos.fr/2020/06/07/gestion-du-covid-on-a-donne-raison-a-diafoirus-et-purgon/

ARTICLE PROPOSÉ:

Crise : le passage des responsables devant le juge pénal est inéluctable Publié le 02/04/2020 Régis De Castelnau Marianne

DÉBUT: « Face à une telle tragédie, la colère sera immense et face à des milliers de plaintes pénales venant de toute la France, il faudra rappeler fermement au corps des magistrats, au nom de qui ils doivent rendre justice. Et ceux qui ont failli devront rendre des comptes. »

Emmanuel Macron serait, nous dit le Parisien en « colère froide », excédé par ceux qui sur les plateaux de télévision critiquent sa gestion de la crise, et il considère comme « irresponsable » le fait de saisir la justice pour qu’elle identifie et condamne les fautes pénales commises par les décideurs publics dans la gestion de la catastrophe pandémique connaît notre pays. Ayant décidément du mal avec le débat démocratique, il se fait menaçant faisant dire à un de ces « chevaux légers » la chose suivante : « Quand cette crise sera passée, on aura tous à rendre des comptes. Tous sans exception. La majorité bien évidemment et c’est normal. Mais aussi tous ceux qui ont joué, à certains moments, à un jeu dangereux pour déstabiliser le pays dans une période où l’unité prévalait ».

Le tirage au sort complète la démocratie mais ne la sauve pas https://metahodos.fr/2020/06/23/le-tirage-au-sort-complete-la-democratie-mais-ne-la-sauve-pas/

  1. Cet article du Monde nous a été recommandé car il complète utilement les informations diffusées par METAHODOS.

DÉBUT: « Réviser la Constitution, autoroute à 110 km/h, plus de vrac… : les principales propositions adoptées par la convention citoyenne pour le climat

Les citoyens tirés au sort ont voté la quasi-totalité de leurs 150 propositions, le plus souvent à une très large majorité. Une seule mesure a été rejetée : la réduction du temps de travail à 28 heures.

Par Audrey Garric et Rémi Barroux Publié le 21 juin 2020

C’était la dernière ligne droite, celle qui a vu les 150 membres de la convention citoyenne pour le climat achever leurs neuf mois de travaux. Lors de leur session conclusive les 19, 20 et 21 juin, les volontaires ont voté la quasi-totalité de leurs 150 propositions, le plus souvent à une très large majorité (plus de 90 % des suffrages exprimés). Une seule mesure a été rejetée (à 65 %) samedi : la réduction du temps de travail de 35 à 28 heures hebdomadaires sans perte de salaire.

2. Article signalé relatif au 110 km h ANNICK BERGER PUBLIÉ LE 26/06/2020 dans 20 Minutes

DÉBUT: 110 km/h : un sondage dévoile l’opinion tranchée

La proposition choc de la Convention Citoyenne pour le Climat fait face à de nombreuses critiques alors que plusieurs ministres se sont prononcés pour « à titre personnel ».

La limitation de vitesse sur les routes et les autoroutes françaises est toujours un sujet hautement sensible. La proposition choc de la Convention Citoyenne pour le Climat d’abaisser la vitesse autorisée sur les autoroutes à 110 km/h ne déroge pas à la règle et a déjà provoqué une levée de boucliers. Proposée le 21 juin dernier, elle a pour but de réduire la pollution du trafic automobile et la mortalité sur la route. Mais l’idée suscite une crispation très forte des Français, déjà échaudés par le fiasco des 80 km/h selon un sondage réalisé les 24 et 25 juin pourLe Figaro et franceinfo.

3. COMMENTAIRE: Ce texte publié sur Linkedin nous est proposé en complément de notre publication

Dominique Bidou

Tout ça pour ça ?

La « convention citoyenne pour le climat » a surtout recyclé des propositions mille fois entendues, ou de bonnes intentions comme le respect de la loi. Tout ça pour ça. L’objectif était-il de changer le statut de ces propositions, qui sont à présent portées par la convention plutôt que par des associations environnementales. L’absence de nouveauté est malgré tout une déception. A quoi bon des regards neufs si c’est pour accoucher de vieilles revendications si légitimes fussent-elles ? Peut-être le contexte permettra-t-il de leur donner plus de crédibilité et d’opinions favorables, mais la difficulté sera de passer aux actes. Beaucoup d’obligations ou de contraintes dans ces 150 propositions, qui interrogent évidemment sur leur acceptabilité.

On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif nous rappelle la sagesse populaire. Rappelez-vous la Commission Attali, pour la « libération de la croissance ». C’était en 2008. Beaucoup de commentateurs y ont retrouvé des mesures classiques, préconisées depuis longtemps par d’éminents spécialistes, mais qui n’avaient pas trouvé de traduction dans les faits. Elles n’ont pas trouvé de nouvel élan à la suite du rapport Attali.

La vraie question auraient dû être : Pourquoi ces mesures, qui s’imposent selon les experts, ne sont-elles pas mises en oeuvre ? Peut-être parce que ce ne sont pas les bonnes, ou parce que les résistances sont trop fortes. Comment lever ces freins ? La copie des 150 est du même tabac. Comment passer des bonnes intentions aux actes ? Sans doute en innovant, en accompagnant la contrainte de perspectives engageantes, qui donnent envie de faire l’effort demandé. Il est permis de se demander comment six mois de travail de 150 citoyens n’a pu produire autre chose que du déjà entendu. Comment leur travail a été animé, quelles ont été leurs sources et leurs références documentaires. La valeur « citoyenne » ajoutée n’a pas porté sur la manière de donner envie de lutter contre l’effet de serre, et d’entraîner le maximum de nos concitoyens dans cette lutte. Ils sont manifestement passés à côté du sujet, ce qui est bien dommage, voilà une occasion perdue.

Le « grand débat » l’avait aussi été. Ce genre de consultation, débat public, conférence de consensus, ne s’improvise pas. Il faut un savoir faire, et une animation véritablement ouverte, et non acquise à la cause en discussion. Ces conditions ont-elles été prises en considération, dans la convention citoyenne comme dans le grand débat ? Il est permis d’en douter, au vu du peu d’intérêt manifesté pour la commission nationale du débat public, qui tente, justement, d’acquérir et de promouvoir ce savoir faire. La loi limite son champ de compétence à l’environnement, mais elle aurait pu faire bénéficier de son expérience les organisateurs de ces consultations.

Cela nous aurait évité quelques déceptions, et produit des travaux autrement plus originaux qu’une restitution, même jugée « ambitieuse », de vieilles idées. Celles-ci ne sont pas à rejeter, bien sûr, mais nous aurions aimé les voir insérées dans une vision originale, susceptible de motiver une large gamme d’acteurs, du citoyen-consommateur-contribuable, à l’élu local, à l’entrepreneur et aux fonctionnaires en charge de faire appliquer la loi. A moins d’une bonne surprise, encore un coup d’épée dans l’eau ?


Déni, résilience, amnésie
https://metahodos.fr/2020/06/22/deni-resilience-amnesie/

  1. Article du Parisien relatf à la commission que le PR crée sur la gestion de crise.

DÉBUT: Celle ci ne remplace pas le Retex attendu et concurrence les commissions parlementaires en cours.

Coronavirus : 5 questions sur la mission Covid-19 lancée par l’Elysée

Le président de la République a installé jeudi une commission d’évaluation présidée par le professeur Pittet. Elle travaillera jusqu’à la fin de l’année.

Bisbilles entre l’exécutif et les élus de l’opposition. Alors que la commission d’enquête parlementaire poursuit ses travaux, avec la spectaculaire audition de Didier Raoult mercredi, le président a officiellement installé jeudi sa commission d’évaluation sur la gestion de la crise du coronavirus.

Sa constitution avait été souhaitée par Emmanuel Macron lui-même, dans les tout premiers jours du mois de juin. Il n’aura fallu que trois petites semaines pour que celle-ci voie officiellement le jour, en dépit des critiques venues des rangs de l’Assemblée nationale, qui y voient une manière d’entraver leurs travaux.

2. Autre article – complémentaire- du Parisien qui nous a été signalé.

Coronavirus : Macron installe la controversée mission d’évaluation de l’exécutifCette mission a été critiquée par les oppositions, qui considèrent qu’elle risque d’entraver le travail de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale en cours.

Le 25 juin 2020

Il est connu pour avoir inventé le gel hydroalcoolique. Le professeur suisse Didier Pittet vient d’être installé par Emmanuel Macron à la tête de la très controversée mission d’évaluation de l’exécutif sur la gestion de la crise du coronavirus et l’anticipation des risques pandémiques. Le président de cette « mission indépendante nationale », qui collabore actuellement avec l’Organisation mondiale de la Santé, devra rendre ses conclusions d’ici la fin de l’année, a annoncé l’Elysée.

Ce travail doit permettre de « tirer les leçons » de la crise et « d’en sortir renforcé et mieux préparé à l’avenir », selon la feuille de route de la mission. La veille, lors de son audition mercredi, le directeur de l’IHU Méditerranée Infection Didier Raoult avait étrillé la gestion de la crise par les autorités et les conflits d’intérêt dans la recherche.

« Un pied de nez fait à nos institutions »

Marc Fumaroli, des mots plutôt que des modes https://metahodos.fr/2020/06/27/marc-fumaroli-des-mots-plutot-que-des-modes/

COMMENTAIRE:

Excellent article!
Grand écrivain, qui a défendu avec convictions la démocratisation de la lecture, loin de la dictature de l’intelligence…

Liberté d’expression et réseaux sociaux https://metahodos.fr/2020/06/18/liberte-dexpression-et-reseaux-sociaux/

Article Proposé par un internaute

Sous pression, Facebook durcit sa politique de modération des contenus Par Challenges.fr le 27.06.2020

DÉBUT: La plateforme retirera désormais les publicités qui affirment que les personnes de certaines origines, ethnies, nationalités, genre ou orientation sexuelle représentent une menace pour la sécurité ou la santé des autres, a annoncé vendredi son fondateur Mark Zuckerberg.

Cette décision intervient alors que Unilever, le géant de l’agroalimentaire et des cosmétiques, vient de mettre un terme à ses publicités sur Facebook, Twitter et Instagram aux Etats-Unis, au moins jusqu’à la fin de l’année.

Les publicités incitant à la haine? Mieux régulées. Les messages problématiques? Mieux signalés. En apparence timides, ces nouvelles mesures signalent que Facebook n’avait plus d’autre choix que de céder face aux pressions pour une modération plus stricte des contenus.

Mark Zuckerberg, le patron du réseau social planétaire, défend depuis des mois son approche a priori plus laxiste que Twitter ou YouTube, notamment vis-à-vis des discours des personnalités politiques, au nom de la liberté d’expression.

Sommes nous en train de « développer une société du soupçon »? https://metahodos.fr/2020/06/27/sommes-nous-en-train-de-developper-une-societe-du-soupcon/

  1. COMMENTAIRE de Pierre RIDEAU

Société du soupçon, de la défiance… en tout cas où le débat est difficile, trop vite réduit ou escamoté par les attaques ad hominem.
voilà un texte très clair qui rappelle quelques choses très simples.
L’extrémisme par facilité, la démesure par confort, de quoi faire carrière sans prendre aucun risque (certains, certaines pourraient se reconnaître ?). Et aussi, Marylin Maeso ouvre une perspective emballante, ouverte à tout un chacun ; entreprendre un travail de nuance et de mesure est un travail sur soi.

2. COMMENTAIRE de François HAMET

L’article, ou plutôt l’entretien, est intéressant, mais assez nettement en décalage avec le titre! Où est le soupçon, c’est-à-dire quelque chose d’assez indéfinissable, qui nous met en retrait, mais qui ne se résume pas à mettre l’autre dans une case, arabe, juif, noir, écolo de service? Garder l’esprit critique devant tout discours, surtout lorsqu’il se présente comme incontestable, appuyé par des données « scientifiques », ce n’est pas se mettre dans une attitude soupçonneuse, c’est penser que c’est forcément réducteur, ou plutôt que cela force la réalité, que cela la gauchit (même si c’est vers la droite!)… Le soupçon, c’est plutôt penser que l’interlocuteur est au service d’un groupe de pression, dont l’intérêt est autre que ce qui est proposé en débat… Je trouve vos publications souvent intéressantes, parce qu’elles donnent à réfléchir, mais souvent trop succinctes, n’allant pas au fond des choses! Pour autant, je vous remercie de cette participation très positive à ce site, qui reste pour moi le meilleur parmi les réseaux sociaux « ouverts », mais quand même plutôt « professionnels »!

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