
Michaël Fœssel : les démocraties sont-elles faibles ?
Pourquoi s’abandonner au conflit et à la culture du pluralisme lorsque tant de régimes autoritaires semblent démontrer leur efficacité ?
L’argument selon lequel les démocraties sont faibles par nature justifie tous les abandons en matière de droit.
Un détour par l’année 1938 en France permet d’éclairer un problème bien actuel : les démocraties ne deviennent-elles pas faibles lorsqu’elles sont affaiblies par ceux qui sont censés les défendre ?
Sur fond d’abandon du Front populaire et de concessions aux régimes fascistes, 1938 est une année de défaites sociales, politiques et morales qui résonnent étrangement avec notre présent.
Une rencontre organisée en partenariat avec la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France, animée par Miguel Magalhães, Directeur de la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France, et Anne-Lorraine Bujon, Directrice de la rédaction d’Esprit.
Michaël Fœssel, philosophe, membre du Conseil de rédaction d’Esprit, auteur notamment de L’Équivoque du monde (CNRS Éditions, 2008), de La Privation de l’intime (Seuil, 2008), État de vigilance. Critique de la banalité sécuritaire (Le Bord de l’eau, 2010) et Après la fin du monde, Seuil, 2012.