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DANS UN MODE VITRÉ ET MASQUÉ : SEULS ENSEMBLE ET APRÈS ? DOMICILES, LIEUX et TIERS-LIEUX.

ASSIS DERRIÈRE DES VITRES, FACE À UN ÉCRAN

« Exister dans le système, c’est souvent être assis derrière des vitres, face à un écran. Des forces nouvelles, mixtes de technique, d’économique et de numérique, ont fait leur apparition. D’une puissance hors norme, ces ultraforces modifient nos systèmes et les fragilisent, produisant le rejet du système, quand ce n’est pas la maladie ou la misère. Ce qui émerge alors est une surenchère entre un système fragilisé et des ultraforces décomplexées. »

Pascal ChabotExister, résister, Ce qui dépend de nous, PUF, 2017


ARTICLE – VIDEO

SEULS ENSEMBLE ET APRÈS ?

Débat animé par Didier Pourquery, Président de The Conversation France – MARDIS DES BERNARDINS-

Comment exister, ex-sistere « sortir de soi » dans un monde désormais « vitré » et « masqué » ?

À l’heure où le besoin de se retrouver ensemble semble à son paroxysme, la pandémie nous oblige à plus de distance sociale, transforme les rencontres, entrave la découverte de l’altérité réduite à un « risque potentiel » à gérer. Vivons-nous un temps de repli ? Que deviennent les communautés ?  Comment encourager la rencontre dans ce monde en crise ? Quels objets et quelles pratiques pour se rencontrer aujourd’hui ?

Le travail et le management sont-ils des moments propices à la rencontre et à la découverte de l’altérité ? En tant qu’écosystème basé sur la construction et l’animation de « communautés », que peuvent nous apprendre, chacun dans leur domaine, les traditions monastiques et les « Tiers-lieux » d’entreprenariat et d’innovation (espaces collaboratifs, Fab labs) dans les modes d’organisation du « vivre-ensemble » ?

Que retenir d’une comparaison historique entre les collectifs de travail contemporains (notamment entrepreneuriaux) et les collectifs monastiques ? Comment développer des communautés dans des contextes de production distribuée ou de télétravail généralisé, pratiques dont la crise a montré la désirabilité ?

À l’heure des plateformes, des bulles de travail aseptisées, du travail au-delà de l’espace-temps habituel de l’entreprise, de l’activité par écrans interposés, les modes de formation des communautés entrepreneuriales sont-ils différents de ceux qui ont produit des communautés monastiques séculaires ? Faut-il opposer la mobilité des uns à l’enracinement des autres ? Quelles relations dans les deux cas avec les figures fondatrices, les textes fondateurs, les lieux et les problèmes du temps ?

Chercheurs experts des nouvelles formes d’organisation (notamment des « tiers-lieux » ou du télétravail), historien, entrepreneur, rabbin ou prêtre, ils nous livrent leur regard pour appréhender le « vivre ensemble » d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

LA VIDEO :

Pour aller plus loin

  • De Vaujany, François-Xavier, Leclercq-Vandelannoitte, A. & Holt, R. (2020). « Communities Versus Platforms : The Paradox in the Body of the Collaborative Economy », Journal of Management Inquiry
    De Vaujany, François-Xavier, Covid-19 : « La maison n’est plus vraiment un lieu. Elle est cet espace à redéfinir, à repartager », Le Monde, 19 février 2021.
  • De Kaniv, Nathalie, You, P. François, L’écologie intégrale au cœur des monastères, Paris, Parole et Silence, 2019.

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