
Menaces de mort après un reportage sur l’islamisme : Ophélie Meunier soutenue, malgré des critiques
Au nom de la liberté d’informer et sept ans après l’attentat contre Charlie Hebdo, de nombreux médias et associations de journalistes ont soutenu cette semaine l’animatrice de « Zone interdite » Ophélie Meunier, sous protection policière après des menaces pour un reportage sur l’islamisme.
Une avalanche de réactions a déferlé pour soutenir la présentatrice
Avant cela, une avalanche de réactions a déferlé pour soutenir la présentatrice de « Zone interdite » sur M6, dont le numéro du 23 janvier était consacré à la montée de l’islam radical.
Des réactions très tranchées sur les médias sociaux
L’émission a provoqué des réactions très tranchées sur les réseaux sociaux. Certains y ont vu une description fidèle et alarmante de la montée de l’islamisme, d’autres une présentation alarmiste et stigmatisante de l’ensemble des musulmans.
« Démocratie »
Les premières réactions de soutien sont venues lundi des sociétés des journalistes (SDJ) de M6 et de la radio RTL, où Ophélie Meunier travaille également, ainsi que de celles des chaînes BFMTV et CNews. Depuis, de nombreuses autres SDJ ont apporté leur soutien, dont celles du Figaro, du Monde, de Radio France, de Mediapart ou de l’AFP, de même que l’association de la presse ministérielle ou Reporters sans frontières.
Ce soutien a également été exprimé par certains médias en leur nom propre. « Informer fait partie des libertés fondamentales de notre démocratie », a souligné sur Twitter le directeur de l’information de France Télévisions, Laurent Guimier. Ce message avait été lu en direct dans les journaux télévisés du groupe public.
Comme les magazines L’Express ou Le Point, Le Monde a consacré mardi un éditorial à l’affaire. Il y pointe le danger que ces menaces font peser sur « la liberté d’expression et d’information ».
Critiques sur les méthodes
Parallèlement, un débat dans le débat a émergé. Dans une enquête en plusieurs volets, Arrêt sur images a mis en cause « les méthodes » des auteurs du reportage. Le site cite des « e-mails et messages trompeurs » envoyés par l’équipe de « Zone interdite » pour demander à des musulmans de participer au tournage.
Les faits doivent être rappelés
« On est dans le déni du réel », a déclaré Richard Malka, l’avocat de la société de production Tony Comiti, qui a réalisé le reportage pour « Zone interdite ». « Personne ne conteste, je crois, qu’il y ait eu ces poupées sans visage dans les magasins […], qu’il y ait eu ces écoles où on voile les petites filles », a poursuivi M. Malka, par ailleurs avocat de longue date de Charlie Hebdo.
« La polémique « zone interdite » : pertinence et limites du reportage d’investigation par temps de crise »
C’est sous cectitre que France Culture traité le sujet. La polémique « zone interdite » : pertinence et limites du reportage d’investigation par temps de crise
« Le reportage « Face au danger de l’islam radical, les réponses de l’Etat » consacré au fondamentalisme islamiste diffusé dans « Zone interdite » sur M6 provoque depuis sa diffusion une série de réactions en chaîne. Quelles sont les limites du reportage d’investigation par temps de crise ? »
« Face au danger de l’islam radical, les réponses de l’Etat » consacré au fondamentalisme islamiste, filmé à Roubaix, Lyon, Marseille et en région parisienne diffusé dans « Zone interdite » sur M6 provoque depuis sa diffusion le 23 janvier dernier une série de réactions en chaîne.
« Presque aussitôt, la présentatrice Ophélie Meunier, le juriste Amine Elbahi qui intervient dans le documentaire, la réalisatrice Michaëlle Gagnet rejoignent la longue liste des personnalités victimes de menaces de mort et placées sous protection policière en France. Une fois de plus, tandis que le reportage mettant en lumière les problèmes du maire de Roubaix Guillaume Delbar, ravive les tensions anciennes autour de l’islamisme, dix ans après les attentats de Toulouse et sept après ceux de Charlie-Hebdo et de l’hypercasher, l’opinion découvre le même effarement une réalité qui semble n’avoir pas changé. «
« Dans le même temps, et tandis que le fond comme la forme du reportage font débat à gauche, les soutiens se multiplient, qui vont d’Eric Zemmour à une tribune collective de 160 personnalités comptant Didier Daenincks et Michel Onfray tandis que le ministre de l’Intérieur fait son apparition. «
Depuis, la publication de La Tribune, plusieurs politiques ont affiché leur soutien.
Gérald Darmanin, Anne Hidalgo, Éric Zemmour, Éric Ciotti ou encore Valérie Pécresse ont ainsi posté un message sur leur compte Twitter. Du côté du monde de la télévision, Bernard de La Villardière et Thomas Sotto en ont fait de même. Invitée en début de semaine du «Buzz TV», Nathalie Renoux a eu une pensée pour sa consœur Ophélie Meuniertout en refusant de «s’étendre sur ce dossier sensible». Mercredi soir, Karine Baste-Régis a fermé le journal de 20 heures de France 2 en ayant un mot pour l’équipe de «Zone interdite».

Texte de l’appel
Menaces de mort contre Ophélie Meunier : l’appel de 160 personnalités pour la liberté d’informer
5 février 2022, Le Figaro
Après le documentaire de M6 sur l’islam radical, la journaliste Ophélie Meunier a été placée sous protection policière, ainsi qu’Amine Elbahi, militant associatif de Roubaix. 160 personnalités, dont Boualem Sansal, Frédéric Beigbeder, Michel Onfray et Jeannette Bougrab, regrettent le manque de réaction de la profession.
Pour avoir simplement fait son travail, la journaliste qui présente l’émission Zone interdite, Ophélie Meunier, est placée sous protection policière : un reportage télévisé sur l’Islam radical, effectué et diffusé en France, déchaîne les réseaux sociaux au point que des menaces de mort ont été proférées.
On a attendu de longues journées avant de lire ou entendre les réactions de soutien de ses confrères et consœurs des médias. Il a fallu que les politiques y aillent de leur tweet pour que la corporation des journalistes se réveille. Spontanément ou presque…
À LIRE AUSSIOphélie Meunier menacée de mort: «Ceux qui osent dénoncer le séparatisme deviennent la cible des islamistes»
En janvier 2015, l’attentat de Charlie Hebdo a suscité une vague de soutien sans précédent dans la profession et levé un formidable mouvement citoyen. La défense de la liberté d’expression n’aura jamais été plus belle et partagée. La liberté d’expression revendiquée dans un reportage présenté par Ophélie Meunier sur M6 ne vaut-elle pas le même sursaut ? Apparemment non.
Nous sommes en France, en 2022. Que reste-t-il de l’esprit Charlie ? Où sont passés la liberté d’expression et son corollaire nécessaire, la liberté d’information ? On s’est habitué à entendre que des journalistes sont mis en danger dans des zones de guerre et des états totalitaires à travers le monde. Faut-il s’habituer aussi à lire que des journalistes français sont contraints d’être protégés par la police pour avoir enquêté dans leur propre pays ?
Les médias doivent avoir pour socle commun, quelles que soient leurs opinions et obédiences, la défense absolue de la liberté d’expression, du débat démocratique et de l’exigence de l’information.Les cosignataires
C’est dans le pays des droits de l’homme qu’il faut répéter des évidences qui n’en sont apparemment plus : la liberté d’expression est un droit et une liberté fondamentale inscrite dans la déclaration de 1789 : «La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.»
Les médias doivent avoir pour socle commun, quelles que soient leurs opinions et obédiences, la défense absolue de la liberté d’expression, du débat démocratique et de l’exigence de l’information.
C’est la liberté de la presse qui garantit au citoyen de lui fournir toutes les informations, qu’elles lui plaisent ou non, nécessaires à se forger son opinion librement.Les cosignataires
Le droit d’informer et d’être informé est inaliénable et précieux. C’est la liberté de la presse qui garantit au citoyen de lui fournir toutes les informations, qu’elles lui plaisent ou non, nécessaires à se forger son opinion librement. Le «Préambule» de la «Charte de Munich» adoptée en 1971 s’ouvre sur la proclamation suivante : «Le droit à l’information, à la libre expression et à la libre critique, ainsi qu’à la diversité des opinions est une liberté fondamentale de tout être humain.» Il est bien dommage de devoir rappeler ces droits fondamentaux dans le pays où sont nées les Lumières et qui est, rappelons-le, lamentablement classé 34e dans le classement mondial de la liberté de la presse (Reporters sans Frontières, 2021)
Dans quelle société souhaitons-nous vivre ? Nous, femmes et hommes de médias, photojournalistes, grands reporters, dessinateurs, intellectuels, écrivains, documentaristes, exigeons des mesures rapides pour garantir une liberté d’expression totale en France.
À LIRE AUSSIAmine Elbahi: «Roubaix est devenu le symbole de la faiblesse de l’État face à l’islamisme»
Protégeons la liberté d’informer et d’enquêter, donnons les moyens aux journalistes de faire leur travail, plutôt que de placer chacun sous protection policière. Imagine-t-on vraiment les chaînes de télévision, les journaux, les radios, continuer longtemps à envoyer leurs journalistes dans des zones et sur des sujets qui menacent leur vie… ou leur réputation ? C’est ainsi que se propage le subtil et sournois processus de l’autocensure.
Quant aux menaces de mort sur les réseaux sociaux, pénalisons-les systématiquement, demandons aux réseaux concernés la radiation immédiate et définitive de ceux qui les profèrent.
La liberté commence par la responsabilité de tous et de chacun. C’est maintenant, sept ans après l’attentat de Charlie Hebdo et l’échec total de la prise de conscience qu’on en attendait, qu’il nous incombe à tous de réagir.Les cosignataires
La liberté commence par la responsabilité de tous et de chacun. C’est maintenant, sept ans après l’attentat de Charlie Hebdo et l’échec total de la prise de conscience qu’on en attendait, qu’il nous incombe à tous de réagir. Les journalistes en reprenant les rênes de leur métier, l’État en leur garantissant des conditions d’exercice libres et honorables, et les citoyens en étant toujours plus exigeants vis-à-vis de l’information qu’on leur propose.
La campagne pour l’élection présidentielle bat son plein, les candidats devraient rappeler inlassablement que le droit et le devoir d’informer sont l’un des socles de notre système démocratique. Et ce n’est, tragiquement, pas le cas.
À l’initiative de la tribune :
Karine Papillaud, journaliste
Olivier Weber, écrivain et grand reporter
Patrick Vallélian, grand reporter, directeur de la rédaction de Sept.info
Emmanuel Razavi, grand reporter, directeur de la rédaction fildmedia
Les cosignataires :
Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro
Jeannette Bougrab, juriste, essayiste, femme politique
Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne
Nicolas Bedos, réalisateur et comédien
André Comte-Sponville, philosophe
Mercedes Erra, fondatrice et présidente de BETC Groupe
Jean-Pierre Elkabbach, journaliste
Laurence Ferrari, journaliste
Marine de Tilly, grand reporter
Chris Huby, documentariste
Dimitri Pavlenko, Europe 1 / CNews
Etienne Gernelle, directeur du Point
Guillaume Lhotellier, Reporter free lance
Peggy Porquet, grand reporter rédactrice en chef de Fildmedia.com
Olivier Goujon, photo reporter, auteur
Sara Daniel, journaliste, écrivain
Dimitri Beck, directeur de la photographie de Polka
Régis Le Sommier, ex-directeur adj de Paris Match, auteur, grand reporter RT France
Tony Comiti, producteur
Eric Chol, directeur de la rédaction de L’Express
Jean-Sébastien Ferjou, fondateur Atlantico.fr
Frédéric Beigbeder, écrivain
Laurent Guimier, Directeur de l’information de France Télévisions
Jacques de Saint Victor, professeur des Universités et chroniqueur au Figaro Littéraire
Georges-Marc Benamou, écrivain, journaliste, producteur
André Versaille, écrivain, documentariste
Bérengère Viennot, journaliste
Nicolas Delesalle, grand reporter à Paris Match
Peggy Sastre, journaliste, essayiste et traductrice
Claire Koç, journaliste à France Télévisions
Eric Naulleau, animateur tv
Alexandre Jardin, écrivain
Pascal Bruckner, philosophe
Luc Ferry, philosophe
Danièle Laufer, écrivain et journaliste
Carole Zalberg, écrivain
Frédérique Odasso, écrivain
Didier Daeninckx, écrivain
Emilie Frèche, écrivain
David Foenkinos, écrivain et cinéaste
Emmanuel Pierrat, écrivain et avocat
Xavier Gorce, dessinateur
Rodolphe Urbs, dessinateur de presse
Eric Giacometti, écrivain
Philippe Matsas, photographe
Daniel Leconte, producteur
Arnaud Dilloard, avocat
L’imam Hassen Chalghoumi
Matteo Ghisalberti, journaliste franco-italien à Fildmedia.com
Francis Mateo, rédacteur en chef adjoint de fildmedia.com
Fabienne Desseux, auteure
Thomas Barbier, directeur du groupe de presse 3 Mai Média
Gérard Chaliand, Géopoliticien
Thierry Barrigue, dessinateur de presse
Camille Emmanuelle, auteure et journaliste
Valérie Expert, journaliste
Hala Oukili, journaliste Sudradio, LCI / 24h Pujadas
Michel Quint, écrivain
Sorj Chalandon, écrivain
Abnousse Shalmani, écrivain, chroniqueuse
Isabelle de Mecquenem, professeur de philosophie
Elie Chouraqui, cinéaste
Fatiha Boudjahlat, Enseignante et essayiste
Jean-Pierre Perrin, écrivain et grand reporter
Fabrice Rousselot, Directeur de la rédaction de The Conversation
Bérénice Levet, Docteur en philosophie, essayiste
Philippe Favre, Rédacteur en chef 20 minutes (Suisse)
Francis Kochert, journaliste honoraire, président de Passages/Transfestival
Pierre Boisard, sociologue
Pierre Boucaud, PDG de 8 Montblanc
Richard Werly, correspondant au Temps pour la France
Alain Jourdan, journaliste à l’ONU (Genève)
Sylvie Gardel, rédactrice en chef adjointe de Sept.info
Léo Sisti, grand reporter à l’Espresso (Italie)
Céline Pina, essayiste
Valérie Toranian, directrice de la Revue des Deux-Mondes
Belinda Cannone, écrivain
Marie Sellier, écrivain
Aude Weill-Raynal, Avocat
Mehdi Aifa, Militant LGBT universaliste
Marie Myriam Ibn Arabi, Chef d’établissement
Jiho, dessinateur de presse
Thomas Barbier, 3 Mai Média
Emmanuel Clerc, éditeur
Stephen Carrière, éditeur
Philippe Val, écrivain journaliste, ancien directeur de Charlie Hebdo
Noémie Halioua, essayiste et rédactrice en chef chez i24news
Pierre Rigoulot, Directeur de l’Institut d’histoire sociale
Sylvain Villaume, Fondateur & directeur de la publication Court-circuit
Philippe Lawson, Fondateur-Rédacteur en chef L-Post (Belgique)
Alessandra Sublet, animatrice et productrice de radio et de télévision
Boualem Sansal, écrivain
Sonia Mabrouk, journaliste et essayiste
Jean-A. Luque, journaliste (Suisse)
André Crettenand, RTS
Clément Bergère-Mestrinaro, magistrat
Laëtitia Krupa, journaliste France Info, Public Sénat, Radio J
Patrick Chappatte, dessinateur de presse
Kamel Daoud, écrivain
Jean-Pierre Krief, réalisateur
Herve Brusini, président du Prix Albert Londres
Rémi Lainé, auteur, président de la Scam
Claude Sérillon, journaliste
Nathalie Sapena, journaliste, présidente de la commission des journalistes de la Scam
Guy Mettan, journaliste, ancien directeur Club Suisse de la Presse
Michel Onfray, Philosophe
Christophe Passer, Le Matin dimanche (Suisse)
Catherine Ceylac, journaliste
Jacques Rosselin, directeur de l’EFJ (École française de journalisme).
Aaron Fonvieille-Buchwald, Directeur de la stratégie numérique à Marianne
Philippe Val, écrivain, journaliste, ancien directeur de Charlie-Hebdo
Georges Bensoussan, historien
Blaise Hofman, écrivain
Samuel Piquet, chroniqueur à Marianne
Michel Moutot, journaliste à l’AFP
Bernard de La Villardière, journaliste et producteur Ligne de Front production
Caroline Valentin, avocat, essayiste
Perrine Simon-Nahum, historienne et philosophe
Jean Szlamowicz, linguiste et traducteur, professeur des universités
Sami Biasoni, essayiste, docteur en philosophie
Jacques Tarnero, Essayiste, documentariste
Michel Albouy, professeur émérite des Universités
Christophe Boutin, professeur des universités
Albert Doja, professeur des universités
Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue, chargée de recherche CNRS
Guylain Chevrier, Docteur en histoire, formateur et enseignant
Charles Coutel, philosophe
Marcel Kuntz, Directeur de recherche, CNRS
Lucas Jakubowicz, journaliste
Michel Laval, avocat
Damien Le Guay, philosophe
Didier Lemaire, professeur de philosophie
Mohamed Louizi, ingénieur et essayiste
Fadila Maaroufi, directrice de l’Observatoire des fondamentalismes de Bruxelles
Ulysse Manhes, journaliste et auteur compositeur de chansons françaises
Céline Masson, professeur des universités
Michel Messu, Professeur honoraire de sociologie
Bruno Moysan, musicologue, Narodowy Instytut Fryderyca Chopina
Fabien Ollier, directeur de la revue Quel Sport ? et des éditions QS?
Bernard Paqueteau, sociologue
Nicolas Robert, PRAG
François Roudaut, professeur des universités
Jean-Pierre Sakoun, essayiste, président d’Unité Laïque
Xavier-Laurent Salvador, maître de conférences HDR, co-fondateur de l’Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires
Yves Charles Zarka, professeur émérite à l’Université de Paris
Michel Fichant, professeur émérite des Universités
Renée Fregosi, Philosophe et politologue
Philippe Gumplowicz, musicologue, Université Paris Saclay
Marcel Kuntz, Directeur de recherche, CNRS
Alexandra Laignel-Lavastine, philosophe, essayiste Yves Mamou, rédacteur en chef adjoint de Lenouveaujournal.fr
Rémi Pellet, professeur des universités
Bruno Sire, Président Honoraire Université Toulouse Capitole
Pierre-André Taguieff, philosophe et historien des idées, CNRS
Pierre-Henri Tavoillot, philosophe Sorbonne-Université
Thibault Tellier, professeur des universités. Sciences Po Rennes
André Tiran, Professeur émérite des Universités
Dominique Triaire, professeur émérite des Universités
Pierre Vermeren, historien
Christophe de Voogd, historien, professeur affilié à Science Po
Tarik Yildiz, sociologue
Ibn Warraq, écrivain
Yves Charles Zarka, professeur émérite à l’Université de Paris
Michèle Tribalat, démographe.
Thibault de Montbrial, Avocat au Barreau de Paris, Président du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure
Wiktor Stoczkowski, directeur d’études à l’EHESS
Guillaume Bigot, Directeur Général, IPAG Business School
Benoît Lasserre, éditorialiste du journal Sud Ouest
Kak, dessinateur de presse (et président de Cartooning For Peace)
Mathieu Boumal, auteur au Gorafi et Fabien Liebus, auteur au Gorafi
Christian Lutz, photographe
Christian Campiche, journaliste, ancien Président d’Impressum (syndicat des journalistes suisses)
Stefano Boroni, caricaturiste, dessinateur de BD (CH)
Ian Manook, écrivain
Thierry Gillyboeuf, traducteur
David Desgouilles, Chroniqueur à Marianne
Robert-Walter Redecker, philosophe
Stéphane Chapel, parolière
Philippe Pujol, Prix Albert Londres
Marc Baudriller, Directeur adjoint de la rédaction de Boulevard Voltaire