
« À Nice, Gérald Darmanin n’a pas pu voir ces messages féministes »
TITRE LE HUFFPOST 10 12 2023 Romain Herreros qui poursuit :
« La police est intervenue pour arracher les messages du Collectif de collages féministes, ou les cacher à l’aide de bâches noires.
Cachez ces slogans que je ne saurais voir. À l’occasion de la venue du ministre de l’Intérieur à Nice, des militantes du Collectif de collages féministes local ont placardé des messages à destination de Gérald Darmanin.
Des messages apposés légalement sur la vitrine de la librairie Les Parleuses, située juste en face du nouvel hôtel de police visité par le locataire de la place Beauvau.
Parmi les mots à destination du ministre : « Qui sème l’impunité récolte la colère », « violeurs on vous voit » ou encore « Sophie on te croit », en référence à Sophie Patterson-Spatz, qui avait accusé Gérald Darmanin de viol (un dossier dans lequel la justice a prononcé un non-lieu).
Une initiative militante qui a tourné court. « À 7 heures, nous avons collé nos messages, avec l’accord des gérantes. Une heure plus tard, alors que nous venions de terminer, deux policiers en civil puis une dizaine de CRS en uniforme sont arrivés pour décoller ceux qui étaient à l’extérieur », rapportent à Nice-Matinles membres du collectif.
« Pour les messages qui étaient à l’intérieur de la librairie, ils ont fait venir un camion de la mairie de Nice rempli de matériel, avec des cadres en bois et de grandes couvertures noires », poursuivent les personnes impliquées, qui ont relayé l’intervention de la police sur leur compte Instagram.
Auprès de 20 Minutes, la cogérante de la librairie explique avoir été accueillie par des policiers lors de son arrivée. « Les forces de l’ordre ont pris nos identités et quand on leur a demandé des explications et si c’était illégal, nous n’avons eu aucune réponse », explique-t-elle, assurant plus loin qu’interdiction leur a été donnée de toucher au dispositif de dissimulation installée par la police.
« On se pose la question de la possibilité d’agir de la sorte de la part des forces de l’ordre. Ces messages étaient sur nos vitres, qui nous appartiennent. Tout comme la liberté d’expression. Qu’est-ce qu’ils essaient de cacher ? Qu’est-ce que cela signifie ? Si monsieur Darmanin vient, on n’a pas le droit de faire ça ? Mais alors, pourquoi ? », interroge-t-elle, alors que le collectif assure sur Instagram qu’il s’agissait d’une action « légale et non diffamatoire ».
Ni la Direction départementale de la sécurité publique des Alpes-Maritimes, ni la préfecture, ni la mairie de Nice n’ont fourni d’explications à Nice Matin et 20 Minutes. »
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MISE A JOUR DU 15 12 2022
« Une librairie de Nice fermée de force pendant la visite de Gérald Darmanin afin de cacher des slogans féministes sur sa vitrine »
TITRE LE MONDE QUI AURA ATTENDU LE 14 DÉCEMBRE …
… pour traiter de cette actualité sous l’angle de l’ « image « de la visite ministérielle et non pas sous celui de la censure ; Il parle toutefois d’une fermeture forcée et d’ « opération « :
« La mairie dément être à l’origine de l’opération. Ni la préfecture, ni le ministère de l’intérieur n’ont répondu au « Monde ». Les libraires des Parleuses, elles, ont saisi la justice.
« Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin était à Nice vendredi 9 décembre pour le lancement des travaux…
« Mais de cette visite officielle, malgré les plaisanteries et les louanges partagées entre le maire de Nice et le ministre de l’intérieur, sera retenue une tout autre image. Celle de CRS bâchant de noir une librairie sous une pluie glaciale … »
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ARTICLE
Gérald Darmanin à Nice : les messages féministes d’une librairie cachés par des policiers lors de sa visite
Publié le 09/12/2022 LA DÉPÊCHE
Une librairie de Nice a vu sa vitrine recouverte d’un panneau noir ce vendredi 9 décembre, en marge de la visite de Gérald Darmanin. La vitrine comportait des messages féministes.
Gérald Darmanin était en déplacement à Nice ce vendredi 9 décembre. Selon nos confrères de BFMTV, en marge de sa visite, une librairie a vu sa devanture cachée par un panneau noir installé par les forces de l’ordre.

« Qui sème l’impunité récolte la colère », « violeur on vous voit, « victimes on vous croit ». Tous ces messages inscrits sur la devanture de la librairie niçoise Les Parleuses située à Nice, ont été masqués par un large panneau noir installé ce vendredi 9 décembre par des policiers avant la visite du ministre de l’Intérieur.
« Cela porte atteinte à la liberté d’expression »

« Nous leur avons demandé si ce que nous faisions était illégal, nous n’avons pas eu de réponse, le policier a dit agir selon les ordres reçus », a déclaré la gérante. Ces inscriptions effectuées par des colleuses féministes avaient été autorisées par la cogérante de l’établissement.
« Symboliquement c’est grave de recouvrir une vitrine de librairie juste pour un message. Nous sommes en colère, ça porte atteinte à notre liberté d’expression », a-t-elle ajouté. Interrogée par nos confrères, la police n’a quant à elle pas confirmé l’intervention des agents.

Pour rappel, Gérald Darmanin avait fait l’objet d’accusation de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance avant que l’enquête ne soit classée en non-lieu au mois de juillet dernier.
Laura L.
Cher Thierry, il y en a encore pour se demander ce qui ferait dire que nous serions en totalitarisme…Beaucoup ont peur et préfèrent fermer les yeux.La peur est vraiment mauvaise conseillère !Bien amicalement,Jean-Marc
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