
Penser la politique, de Platon à Soljenitsyne
Ouvrage collectif dirigé par Vincent Trémolet de Villers, Éloge de la politique (Tallandier) réunit une pléiade d’essayistes, de journalistes et de penseurs contemporains.
Chercher le bien commun pour Platon, penser l’homme comme animal politique pour Aristote, désamorcer la violence pour Hobbes, donner une limite au pouvoir pour Montesquieu, comprendre les logiques de classe pour Marx, concilier le souci de l’homme et l’amour du monde pour Hannah Arendt : chacun des plus grands philosophes depuis vingt-cinq siècles continue de nous dire aujourd’hui, pour notre monde, la grandeur et la nécessité de la politique.
De manière accessible, essayistes d’envergure ou universitaires de premier plan présentent leur lecture d’une œuvre majeure qui interpelle notre époque.
Il a pour ambition de présenter les grandes œuvres de la philosophie politique dans leur contexte mais en les plaçant dans notre temps.. On retrouvera Thomas Hobbes dans les 20 chapitres, consacrés à une œuvre majeure de la philosophie politique.
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Premier texte, celui de la République de Platon, par FX Bellamy, qui définit la politique comme la quête du bien dans la cité. Puis Aristote et son célèbre « l’homme est un animal politique »; puis Saint Augustin et la théorie des Deux cités la cité de Dieu et la cité des hommes.
Et puis Machiavel, John Locke, Montesquieu, JJ Rousseau, Edmund Burke, Joseph de Maistre, Benjamin Constant, Carl Von Clausewitz, Tocqueville, Charles Péguy, Simone Weil, Hannah Arendt, Raymond Aron, Soljenitsyne.
Voici comment cet ouvrage a été présenté par le politologue Jérôme Sainte-Marie.
« Tragique parfois, déconcertante souvent, l’actualité politique française est depuis quelques années d’un inhabituel intérêt.
Chacun perçoit que nous avons quitté les eaux somme toute apaisées où se jouait l’affrontement entre la gauche et la droite, pour un grand large idéologique traversé de lames de fond déconcertantes.
La discussion n’est pas close de savoir si les nouveaux clivages se sont réellement affranchis de l’ancienne summa divisio de la vie politique, et surtout quelle serait la combinaison idéale entre l’héritage des anciens débats et l’apport des discours contemporains. « …
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Bonne lecture
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