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ABSTENTION /PARTIE 7/ JAMAIS PRISE EN COMPTE, MAIS POURQUOI ?

Alors qu’on prévoit une abstention record aux prochaines présidentielles, nous revenons avec l’historien François-Xavier Arnoux, auteur d’une thèse sur le vote blanc et l’abstention, sur la place “clandestine” de ce comportement électoral depuis la Révolution française. Et sur la possibilité de le reconnaître, enfin.

« Au fond, le fossé entre le discours étatique et la société civile sur l’abstention n’est-il pas révélateur d’une ambiguïté autour de l’acte symbolique de voter ? Voter, est-ce adhérer pleinement à un candidat ? Partiellement ? Est-ce aussi une façon de légitimer les institutions politiques ? » questionne Charles Perragin

« Je crois que le meilleur moyen d’enrayer une partie de l’opposition abstentionniste est de lui accorder l’expression qu’elle réclame. En reconnaissant l’abstention comme exprimée, le pouvoir couperait court à la logique d’une résistance passive car il intégrerait l’abstention dans son propre système. … Ce serait mettre un terme à la sécession des abstentionnistes. Certes, la définition de l’élection évoluerait, mais ce qui apparaît dans un premier temps comme un non-sens électoral pourrait, in fine, conforter l’élection-désignation. » conclut F X Arnoux dans un entretien publié par Philosophie Magazine

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