
Des raisons de se réjouir ? Et de s’inquiéter
Malgré sa mise en place tardive et le risque d’ajouter une candidature supplémentaire, la Primaire populaire offre, selon l’éditorial de Libération, des raisons de se réjouir et montre la nécessité d’engager une réflexion sur la participation citoyenne.
Les conseils très politiques du président du Conseil Constitutionnel pour la gauche
Dans une récente conference, Laurent Fabius, a parlé très clairement de l’avenir du Parti socialiste, en tous ca de la gauche:
La gauche va mal en France. La raison ? « Un problème d’incarnation, les soucis des Français ne sont pas assez pris en compte », juge Laurent Fabius. Mais il n’y a pas de fatalité, selon lui. « Regardez en Allemagne et en Espagne, les sociaux-démocrates sont au pouvoir. »
VOIR DANS LA ZONE COMMENTAIRE DE NOTRE PUBLICATION D’HIER LES AUTRES ASPECTS DE CETTE DECARATION HORS DES LIGNES:
ÉTAT DE DROIT (13) LE PRESIDENT DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL – ULTRA VIRES ? – S’INVITE DANS LE DEBAT POLITIQUE.
Editorial
Pour rénover la gauche, démocratie représentative et démocratie participative doivent coexister
par Paul Quinio publié le 27 janvier 2022
C’est un vrai cas d’école qui devrait faire le bonheur des enseignants en science politique. Et qui, en attendant, alimente la chronique des malheurs de la gauche. Son objet ? La Primaire populaire qui s’est ouverte jeudi et se conclura dimanche.
Une initiative citoyenne de démocratie participative pour désigner, à gauche, «la candidature la plus apte à rassembler et faire gagner la justice sociale, l’écologie et la démocratie» lors de l’élection présidentielle. Elle a séduit 466 895 personnes. Sans attendre le taux réel de participation, le nombre d’inscrits est une victoire pour ses organisateurs.
Réjouissance et regrets
Comment ne pas se réjouir qu’un demi-million de citoyens se mobilisent quand, depuis tant d’années, il n’est question que de défiance à l’égard de la politique, de taux d’abstention massifs, voire d’actes de violence visant les élus ? Il est pourtant difficile de se réjouir sans regrets.
D’abord ce processus est tardif. Et bancal aussi car il soumet aux votes des candidats qui récusent son organisation et son verdict. Les votants à la primaire n’ont donc aucune garantie que leur participation aura un effet sur le réel. Pire, elle aura peut-être le résultat inverse en ajoutant de la division à la division si le pronostic d’une victoire de Christiane Taubira se confirme.
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