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ELIZABETH II, ANGELA MERKEL, CLÉOPÂTRE …, LE POUVOIR AU FÉMININ

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Elizabeths II, Angela Merkel, Cléopâtre… Ce livre qui décrypte l’art du pouvoir au féminin

Par Anne-Marie Rocco le 13.09.2022 CHALLENGE

Femmes d’Etat (éd. Perrin), retrace vingt parcours féminins, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, dont celui de la reine Elizabeth II décédée le 8 septembre dernier. Un ouvrage collectif, sous la direction d’Anne Fulda, qui donne à réfléchir sur l’exercice du pouvoir par les femmes.   

Avec la disparition d’Elizabeth II, c’est une « femme d’Etat » qui s’en va. Le terme est très peu utilisé, nos oreilles étant plus habituées à entendre l’expression « hommes d’Etat ». Et pourtant, les femmes ayant exercé le pouvoir suprême ont été plus nombreuses qu’on ne l’imagine depuis l’Antiquité. C’est ce que vient illustrer un livre collectif, paru le 25 août aux éditions Perrin, sous la direction d’Anne Fulda, journaliste au Figaro. Une démarche originale, qui ouvre la porte vers « une autre histoire du pouvoir », où les figures féminines retrouvent leur place jusque dans la gestion des crises les plus graves. « Une manière de prouver que le plafond de verre féminin que certains évoquent n’est pas infranchissable, puisqu’il a déjà été percé », souligne la coordinatrice de l’ouvrage dans sa préface.

Pour évoquer vingt de ces figures – de Cléopâtre…à Angela Merkel! – des plumes bien trempées se sont mobilisées. Né au Caire et longtemps journaliste au Monde, l’érudit Robert Solé brosse ainsi le portrait de la mythique reine d’Egypte, « superstar de l’Antiquité », comme il avait naguère brossé celui d’Anouar El-Sadate. Une souveraine « séductrice », certes, mais aussi « polyglotte », intéressée par les sciences et ayant lu les grands auteurs comme Homère et Euripide, et en ayant inspiré d’autres, tel Shakespeare.

Valérie Niquet, responsable du pôle Asie à la Fondation pour la recherche stratégique, nous fait quant à elle découvrir l’histoire de Cixi, « la mystérieuse impératrice », à la tête d’un pays de 400 millions d’habitants qui n’est pas encore la Chine mais « le Grand Empire Qing ». Une ancienne concubine parvenue au sommet du pouvoir dans la dernière partie du XIXème siècle. Confrontée à de terribles épreuves – guerre de l’Opium, conflit sino-japonais, révolte des Boxers – elle tentera sans succès de réformer son immense empire.

Elizabeth II, « l’un des derniers mythes vivants »

Au fil de l’ouvrage, historiens, journalistes et spécialistes d’un pays ou d’une époque partagent avec leurs lecteurs la grande histoire des femmes au pouvoir: Isabelle la Catholique, Catherine de Médicis, Elisabeth Ière, Christine de Suède, la très méconnue Marie-Antoinette et, plus près de nous, Victoria, Golda Meir, Indira Gandhi ou encore Aung San Suu Kyi. Toutes les citer serait fastidieux, mais Elizabeth II, décédée le 8 septembre à l’âge de 96 ans, figure bien sûr parmi les « femmes d’Etat » dont l’ouvrage retrace les parcours.

C’est Anne Fulda qui a écrit le chapitre retraçant la destinée de la souveraine britannique. « Elle règne, mais ne gouverne pas », rappelle la journaliste, qui décrit néanmoins par le menu la fine compréhension qu’avait Elizabeth II de la vie politique et du monde, et son influence bien réelle. Propulsée reine à l’âge de 25 ans, elle avait été formée à assumer ce rôle depuis que son père, George VI, était monté sur le trône après l’abdication de son frère, Edouard VII. Elle était « l’un des derniers mythes vivants », souligne Anne Fulda, qui rappelle l’engouement mondial pour la série The Crown. C’est une icône qui vient de disparaître.

1 réponse »

  1. D’accord, pouvoir au féminin, je veux bien… Mais quand pourrions nous parler du pouvoir des chauves, des maigres, des petits, des très grands, des blonds, des petites bruns, des myopes ou des asthmatiques, etc… ? Ça aussi, ce sont des catégories de minorités et il en existe bien d’autres… Le monde ne se divise pas aveuglément en hommes et en femmes. Ne penser que les discriminations faites aux femmes c’est nier toutes les autres et ça, c’est de la discrimination. Celui qui le nierait serait un « normocrate »…Bien amicalement Jean-Marc  depuis Yahoo Mail pour Android

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