
PUBLICATIONS PRÉCÉDENTES :
SAINT-BREVIN NOMME UNE « DÉCOMPOSITION ACCÉLÉRÉE DE LA DÉMOCRATIE FRANÇAISE » Luc Rouban, Frédéric Mas. https://metahodos.fr/2023/05/19/decomposition-acceleree-de-la-democratie-francaise/
LES MAIRES MENACÉS ET AGRESSÉS – « DÉMOCRATIE MALADE ». https://metahodos.fr/2023/05/17/la-demission-du-maire-de-saint-brevin-les-pins-un-symptome-de-notre-democratie-malade/
ARTICLE
Audition au Sénat : la charge du maire de Saint-Brevin contre la gendarmerie et la préfecture
Invité à témoigner ce mercredi 17 mai 2023 devant la commission des lois du Sénat, le maire de Saint-Brevin Yannick Morez a mis en avant l’absence de réponse de la part de la gendarmerie, du sous-préfet et du préfet des Pays de la Loire face aux violences dont il était la cible.
Presse Océan OUEST FRANCE Dominique BLOYET 17/05/2023
Très digne, entouré de François-Noël Buffet, président LR de la commission des lois du Sénat, et de Maryse Carrère (RDSE), présidente de la mission d’information sur « l’avenir de la commune et du maire », le maire de Saint-Brevin a témoigné de ce qu’il a subi depuis des mois avec le projet de transfert d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada). Depuis 2016, sa commune accueille un centre d’accueil d’urgence de migrants que l’État a décidé, en 2021 de rendre pérenne en le transformant en Cada.
L’inaction de la gendarmerie
Dans un exposé très clair et concis des faits qui ont amené à sa décision de démissionner, le maire Saint-Brevin, Yannick Morez (divers droite), a dénoncé à plusieurs reprises l’inaction des services de l’État face aux menaces et violences dont il a été victime dans le cadre du projet de transfert d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) à proximité d’une école de sa commune. Yannick Morez a particulièrement insisté sur l’inaction de la gendarmerie qui, sollicitée à de nombreuses reprises après la distribution, notamment, dans sa propre boîte aux lettres de tracts de menaces, a toujours fait la même réponse : c’est la liberté d’expression, on ne peut rien faire
. Le maire a également rappelé l’absence de réaction du sous-préfet et du préfet, tant dans l’accompagnement du projet de transfert que dans la suite à donner à ses demandes de protection. Et de citer de nombreux courriers restés lettres mortes.
« Mentir de la part d’un préfet… Il est quand même le représentant de l’État »
Le maire de Saint-Brevin a par ailleurs pointé la responsabilité du préfet des Pays de la Loire, allant jusqu’à l’accuser de mensonge.
…/…Le préfet a dit qu’il avait organisé des réunions publiques. Si on lui demande la date, il sera en peine car il n’y en a pas eu. Mentir de la part d’un préfet… il est quand même le représentant de l’État Le préfet, je ne l’ai eu que deux fois au téléphone dont le lendemain de ma lettre de démission ».