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« AUJOURD’HUI, NOUS DÉPENDONS DU CIEL » : L’EXÉCUTIF DANS LE COALTAR, FACE AU NUCLÉAIRE ABANDONNÉ – MISE À JOUR –

RÉCENTES PUBLICATIONS DE METAHODOS :

INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE : Yves BRÉCHET DEVANT L’ASSEMBLÉE NATIONALE

COMPRENDRE LA CRISE DE L’ÉLECTRICITÉ : AUDITION DU PDG D’EDF PAR L’ASS. NAT. EN SEPTEMBRE

COUPURES ÉLECTRIQUES : «LE PLAN DU GOUVERNEMENT … N’EN EST PAS UN»

PÉNURIE D’ÉLECTRICITÉ : «IGNORANCE STUPÉFIANTE», «PROCRASTINATION», «CARRIÉRISME»

E.Macron: « Il n’y a aucun risque de coupure d’électricité l’hiver prochain »

Le 3 juin 2022 https://l.bfmtv.com/kc3

«IL N’Y AURA PAS DE COUPURE DE GAZ OU D’ÉLECTRICITÉ CET HIVER», ASSURE CLÉMENT BEAUNE

TITRE CNEWS le 22/07/2022

Invité dans la Matinale ce vendredi 22 juillet sur CNEWS, le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a assuré qu’il n’y aura pas de coupure d’électricité ou de gaz cet hiver en France, alors que la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales envers la Russie menacent les livraisons.

«Il faut évidemment se mobiliser car chacun voit la situation actuelle (…) Mais la France a une position plus favorable que ses voisins européens. Nous sommes peu dépendants au gaz russe», a expliqué Clément Beaune. 

«Il faut des efforts de sobriété. Il faut se préparer aux pires scénarios», a toutefois averti le ministre.

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En fait dès juillet, les experts et les administrations ont préconisé un plan de gestion de la fourniture et de la consommation d’électricité.

L’exécutif, qui pense certainement avoir habitué les Français à des informations paradoxales, n’a pas souhaité communiquer sur d’éventuelles coupures et à repoussé jusqu’à fin novembre la mise en place effective, D’où l’improvisation et la brutalité – dans sa forme ( gestion de la peur ) et son calendrier – du dispositif décidé en Conseil des sinistres.

« La consommation d’électricité en baisse de 5 % grâce aux efforts des Français ? Olivier Véran trompe son monde »

TITRE LIBÉRATION SUI POURSUIT :

« Le porte-parole du gouvernement s’est félicité mardi de la «sensibilité» des Français au plan de sobriété. Mais en réalité, comme l’indique RTE, la baisse de la consommation électrique en France est quasiment entièrement le fait de l’industrie. Et elle est largement subie…. »

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LA FAUTE À LA GUERRE D’UKRAINE ! AUTRE « TROMPERIE »

O.Véran – a la sortie du Conseil des ministres – explique, en substance, que c’est en raison de la guerre en Ukraine et de l’interruption de fourniture du gaz russe que l’exécutif met en place un plan relatif à des coupures massives d’électricité, pour faire face à la future hause des consommations des entreprises et des familles, pour le chauffage.

L’exécutif a fait connaître, jeudi, le détail du plan qu’il avait esquissé dès fin août, annonçant de possibles « délestages tournants » à partir de janvier 2023, qui concerneraient 60 % de la population.

« …la grande peur .. »

TITRE LE FIGARO QUI POURSUIT :

« Le gouvernement tente de minimiser la portée des délestages, et d’éviter une catastrophe.

Y aura-t-il de l’électricité à Noël? À petites touches, le gouvernement prépare le pays au scénario inédit de coupures de courant pendant l’hiver, tout en s’efforçant de dédramatiser cette situation nouvelle. Jeudi, Matignon a rendu publique une circulaire adressée aux préfets pour leur demander de se préparer à cette hypothèse et d’aider la population, les entreprises et les administrations à anticiper des coupures pour tenter d’en limiter les inconvénients.

«Nous faisons tout pour éviter des coupures, a assuré la première ministre, Élisabeth Borne, lors d’un déplacement à Albi. 

On s’y prépare depuis des mois (…) Mais quelque part, on a une partie de la réponse tous entre nos mains. Si on baisse tous nos consommations d’énergie, c’est bon pour le pouvoir d’achat, c’est bon pour la compétitivité des entreprises et en même temps cela permet d’éviter un moment où nous aurions insuffisamment de production d’électricité par rapport à la demande.» «

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« Coupures d’électricité : en cas de délestage, les réseaux télécoms et Internet seront bien hors-service »

TITRE LE PARISIEN QUI POURSUIT :

« Se connecter à Internet ou tout simplement contacter les services d’urgences deviendrait quasi impossible en cas d’arrêt de l’alimentation des antennes-relais.

C’est le scénario du pire qui est envisagé et anticipé. En cas de coupures d’électricité ou lors de délestage de quelques heures, tous les réseaux de communication fixes et mobiles du pays pourraient basculer hors-ligne. Conséquence : une société et une économie à l’arrêt car soudainement privées de téléphone et d’Internet.

LE GOUVERNEMENT ALERTÉ DES LE MOIS DE FÉVRIER !

« Nous avons averti le gouvernement sur les risques dès le mois de février et nous travaillons avec les services de l’État de plusieurs semaines », rappelle Michel Combot, le Directeur général de la Fédération française des télécoms (FFTélécoms).

« Il y a une vraie inquiétude sur des délestages tournants peu simples à anticiper », souligne-t-il, en regrettant la stratégie des « coupures subies en mode taches de léopard plutôt que ciblées sur des territoires ». »

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DÉNÉGATIONS OU RÉTROPÉDALAGE ?

Olivier Véran – le 1’ décembre : « Nous ne sommes pas en train d’annonce aux Français qu’il y aura des coupures »

Élisabeth Borne: « On fait tout pour éviter les coupures » d’électricité, 1’ décembre

E.Macron, dans la foulée, a assuré que la France pourra passer l’hiver sans coupures si « tous ensemble, nous tenons le plan de sobriété » qui prévoit de « réduire d’environ 10% nos consommations habituelles ».

« Je veux clarifier les choses: pas de panique ».

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Un plan de crise se met en place

pour s’organiser en cas de coupures d’électricité cet hiver. Il y a quelques jours, RTE (Réseau de transport d’électricité) a annoncé que des coupures sont à prévoir dès janvier. Il faudra donc s’attendre à des délestages tournants, c’est à dire des arrêts à certaines heures et dans certaines régions. Selon RTE, elles devraient avoir lieu aux heures de pointe, le matin entre 8 et 13 heures et le soir entre 18 et 20 heures. Les coupures dureront pendant 2 heures d’affilée au maximum.

« Coupures d’électricité : des sites de production d’EDF sur la liste des victimes »

TITRE MARIANNE SUI POURSUIT :

« Élaborés dans l’urgence, les plans de délestage du gouvernement sont perclus de trous et d’incohérences. Certaines centrales hydroélectriques dans les Alpes ne seront pas épargnées. Le risque de réactions en chaîne, mettant en carafe d’autres centrales, ne peut être écarté. EDF se refuse à commenter.

Bienvenue en absurdie. Selon nos informations, EDF pourrait bien être une des principales victimes des coupures de courant. De nombreuses centrales hydroélectriques seraient directement touchées par les délestages programmés en cas de risque d’effondrement du réseau électrique hexagonal. Ces sites de production appartiennent en effet à des mailles, l’unité territoriale de base définie pour les plans de délestages, qui n’ont pas été classées comme prioritaires. Faute d’avoir été identifié en amont, ce bug fait l’objet d’intenses tractations entre les pouvoirs publics, EDF et RTE. Et il y a urgence.

Longtemps EdF et GdF étaient des établissements Publics, sérieux, compétents et dévoués au public et à leurs clients industriels. Maintenant … »

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ARTICLE 1

« Aujourd’hui, nous dépendons du ciel » :

comment le gouvernement se prépare à de possibles coupures d’électricité massives

Publié le 30/11/2022 Par franceinfo par Julie Marie-Leconte Radio France

Elisabeth Borne réunit toutes les semaines une cellule interministérielle de crise pour anticiper un scénario catastrophe : des températures glaciales à Noël et des Français privés de lumière, d’ordinateur et même de téléphone portable.

Alors que les températures chutent, RTE, le gestionnaire du réseau d’électricité, l’assure, il n’y aura pas de blackout en décembre. Mais après les fêtes, impossible de prédire quel temps il fera. Alors le gouvernement se prépare et prépare les esprits.

Le message rassurant a été porté par Elisabeth Borne, la Première ministre, mardi 29 novembre, en conseil des ministres et répété par le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, qui parle en cas de scénario critique de « dispositif exceptionnel de dernier recours », c’est-à-dire de coupures d’électricité.

« On entre en terre inconnue »

Depuis début novembre, Elisabeth Borne réunit toutes les semaines une cellule interministérielle de crise, par anticipation. « Des réunions où l’on partage surtout les infos sur les travaux que l’on mène », raconte un participant, qui reconnaît que tout n’est pas réglé loin de là.  

En coulisse, certains ministres en première ligne ont des sueurs froides. « S’il doit y avoir des coupures, on entre en terre inconnue », lâche l’un d’entre eux. Car pas d’électricité, c’est pas de lumière, pas de chauffage, mais pas non plus de téléphone, ni mobile, ni fixe, rappelle un spécialiste au sein du gouvernement. Quid alors des appels d’urgences ?

Olivier Véran assure, par exemple, qu’une seule antenne d’un seul opérateur fonctionnel suffit pour que tous les numéros d’urgence soient accessibles. « C’est plus compliqué », selon un connaisseur du dossier. Notamment en zone rurale là où il y a peu d’antennes, nuance une source gouvernementale haut placée.

Une communication pour appeler à la sobriété

Plus de téléphone, plus d’internet, plus aucun moyen de communication, ni d’information…. Ils sont plus d’un à blêmir en évoquant ce qui ressemble à un scenario catastrophe. Le gouvernement joue-t-il à se faire peur et à nous faire peur ? Ou est-il réellement inquiet d’un risque de blackout ? Ce qui est certain c’est que la communication du gouvernement va crescendo pour que les Français, le moment venu, se mobilisent et réduisent drastiquement leur consommation.

Emmanuel Macron lui-même prendra la parole le jour où Ecowatt, le dispositif d’alerte des crises d’énergie, annoncera le premier jour « rouge », prédit un ministre, qui s’attend déjà à entendre le chef de l’Etat faire une piqure de rappel lors de ses vœux du 31 décembre. D’ici là, le pouvoir affiche sa mobilisation : « Rien n’est exclu, rien n’est confirmé. Mais en responsabilité, nous nous préparons », dit Olivier Véran. Car en fait tout va dépendre de la météo.

Un poids lourd du gouvernement l’admet : « Aujourd’hui, nous dépendons du ciel ».

Trois scénarios envisagés

à ce stade, ce n’est pas parce que le scénrio du pire, prudemment désigné comme scenario critique, est envisagé qu’il faut s’attendre au pire. Et l’exécutif travaille sur trois scénarios. Un où tout se passe bien : un hiver plutôt doux, une consommation qui continue de baisser raisonnablement, des baisses de charge dans des entreprises très consommatrices mais qui ont passé un contrat avec Enedis et sont préparées. Un deuxième scénario envisage une baisse de tension indolore. Et puis un scénario « critique » où il y aura des coupures, limitées dans le temps, par quartiers.

Le gouvernement reconnaît pour l’instant avoir concentré une grande partie des efforts sur le dispositif d’alerte, le système Ecowatt, avec lequel les Français ne commenceront probablement à se familiariser que quand on sortira des jours verts pour passer à l’orange – quand il faut commencer à faire des efforts – puis au rouge quand ces efforts deviennent vraiment impératifs. 

L’écueil que veut éviter l’exécutif, c’est l’alarmisme. D’autant qu’à ce stade, les données météo disponibles ne justifient pas de paniquer. Même si, au sein de l’exécutif, on reconnaît que le retard d’EDF pour remettre en route les centrales nucléaires est un coup dur, on veut toujours croire qu’avec des efforts collectifs, « cela peut passer ».

ARTICLE 2

Electricité : le gouvernement prépare les esprits aux coupures de courant

Dans une circulaire adressée aux préfets le gouvernement demande de préparer les entreprises et les habitants aux coupures de courant qui pourraient survenir courant janvier, compte tenu du manque de production nucléaire.

Par Sharon Wajsbrot Publié le 30 nov. 2022 LES ECHOS

Va-t-on manquer d’électricité cet hiver ? Ce n’est pas encore certain mais le gouvernement s’y prépare activement. Dans une circulaire adressée aux préfets ce mercredi, les services de la Première ministre Elisabeth Borne leur demandent d’anticiper et de préparer le terrain « si ces coupures devaient survenir ». En ligne de mire pour les pouvoirs publics, le mois de janvier qui – selon le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE – présente un risque de tension « élevé », même en cas de « vague de froid modérée ».

Concrètement, les préfets auront à leur charge de prévenir les entreprises qui ne feront pas partie des secteurs exemptés par ces « délestages », pour leur permettre de tester leurs groupes électrogènes de secours mais aussi de traiter de nombreux points sensibles.

Les écoles et les trains ne seront pas exemptés

Entre autres : confirmer le recensement des personnes hospitalisées à domicile pour leur permettre de disposer d’une solution de repli, organiser la sauvegarde de l’alimentation électrique des gendarmeries, hôpitaux et autres casernes de pompiers, prévenir et organiser les coupures de courant qui pourraient survenir dans les gares ou encore dans les écoles qui ne font pas partie de la liste des secteurs exemptés.

« L’accueil des enfants dans les écoles ne pourra pas être assuré le matin, si ces dernières sont concernées par des délestages. Ouvrir une école sans alarme, ni chauffage, ni électricité alors qu’il fait nuit le matin ne répond pas aux exigences de sécurité », expliquent les pouvoirs publics.

Les modalités des coupures des antennes relais, dénoncées par les opérateurs télécoms, doivent toutefois encore être précisées. « Le chantier sur ce sujet n’est pas abouti. On risque d’avoir des zones blanches. On va encourager l’utilisation du numéro d’urgence 112 qui aura plus de chances de fonctionner en cas de délestage », explique-t-on au sein du gouvernement.

Prévenus trois jours avant

Dans le détail, les Français seront prévenus du risque de coupure trois jours à l’avance via un signal Ecowatt rouge adressé par le gestionnaire de réseau RTE. Celui-ci sera diffusé largement par les pouvoirs publics, les médias, les entreprises et accessible sur le site de RTE. La veille du jour où les coupures seront anticipées, RTE donnera à 15 heures la liste précise des départements concernés. A partir de 17 heures, les Français pourront renseigner leur adresse sur le site de RTE ou du gestionnaire du réseau de distribution d’électricité Enedis pour savoir si leur logement sera concerné ou non par les coupures de courant.

On coupe des lignes de moyenne tension qui correspondent à 1.000 clients à la fois pendant une durée de deux heures maximum

Réalisées en « peau de léopard » sur tout le territoire – à la fois pour des raisons techniques mais aussi pour assurer un traitement équitable au niveau national – ces coupures – si elles s’avéraient nécessaires – ne devraient concerner qu’une petite partie de territoire à la fois. « Aucun département ne sera délesté en entier », fait valoir le gouvernement. « On coupe des lignes de moyenne tension qui correspondent à 1.000 clients à la fois pendant une durée de deux heures maximum. Un client ne peut pas être ciblé deux fois d’affilée par une coupure », explique Thierry Sudret, directeur d’exploitation et système d’Enedis. Ceux qui résident à proximité des infrastructures critiques comme les hôpitaux auront donc plus de chances d’être exemptés.

…/…

ARTICLE 3

Il n’y aura « pas d’école le matin » en cas de coupure volontaire d’électricité, confirme Pap Ndiaye

Les syndicats enseignants ont fait part de leurs inquiétudes et de leur surprise face à ces annonces.

Article rédigé par franceinfo 01/12/2022 

Il « n’y aura pas d’école le matin«  dans les zones qui subiront des coupures de courant programmées et ciblées cet hiver, a confirmé le ministre de l’Education, jeudi 1er décembre. « Les délestages programmés vont en effet toucher les écoles et les établissements scolaires, selon trois créneaux : 8 heures-10 heures, 10 heures-midi et 18 heures-20 heures », a précisé Pap Ndiaye, lors d’un déplacement au Salon Educatech Expo à Paris.

 « Les deux premiers créneaux sont les créneaux scolaires, qui sont les plus critiques. » En cas de coupures le matin, « la rentrée des élèves le jour concerné se fera en début d’après-midi, avec sans doute un repas qui sera néanmoins prévu pour les élèves qui sont à la cantine », a-t-il ajouté.

L’exécutif a rendu publique jeudi une circulaire destinée aux préfets pour qu’ils anticipent et préparent population, entreprises et administrations aux coupures d’électricité. « Des fiches seront envoyées également dans les écoles, pour être prêts », a détaillé le ministre de l’Education. Par ailleurs, « des écoles situées à proximité de structures qui ne subiront pas les délestages » pourront « accueillir les enfants de personnels prioritaires, selon un schéma qui a d’ailleurs été expérimenté pendant la crise sanitaire »« Il n’y a pas encore de carte de ces délestages, ni, bien entendu, y compris pour des raisons de sécurité, des structures prioritaires. Nous allons travailler à tout cela », a-t-il assuré.

Les syndicats enseignants ont fait part de leurs inquiétudes et de leur surprise face à ces annonces. « Les informations arrivent sans avoir été travaillées et soulèvent plein de questions », comme « les modalités d’information aux familles« , a réagi auprès de l’AFP Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa.

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