
NOTRE DOSSIER « POINT DE NON RETOUR ? » EN FIN D’ARTICLE
« Le fossé se creuse encore entre les gouvernants et la population »
Lundi soir, Emmanuel Macron a annoncé de nouveaux chantiers sans revenir sur la réforme des retraites. Le fossé se creuse encore entre les gouvernants et la population. Retour sur la situation avec le constitutionnaliste Bastien François.
ARTICLE
“Nos élites voient le peuple comme un enfant : si on l’engueule un bon coup, il va se calmer”
Par Juliette Bénabent TELERAMA Publié le 18 avril 2023 à 13h03
Des mois d’une mobilisation populaire massive contre la réforme des retraites ; un recours devant le Conseil constitutionnel et un RIP (référendum d’initiative partagée) avortés ; un rassemblement écologiste violemment réprimé ; des agressions verbalesdu ministre de l’Intérieur contre la Ligue des droits de l’homme (LDH)… Les premiers temps de 2023 sont marqués par d’inquiétants soubresauts sociaux et politiques. Professeur de science politique et de droit constitutionnel à l’université Paris I-Panthéon Sorbonne, Bastien François (président de la Fondation de l’écologie politique de 2017 à 2021) y a créé en 2019 le master « Transformations des démocraties contemporaines, transitions écologiques ». Ancien conseiller régional EELV d’Île-de-France (2010 à 2015), il a longtemps défendu l’idée d’une VIe République. Projet qui ne lui semble plus, désormais, « à la hauteur des changements nécessaires ». Tour d’horizon des enjeux avec un observateur pessimiste, mais passionné.
Quelles portes de sortie de crise ?
« Il n’y en a pas d’évidente. Un remaniement gouvernemental substantiel, par exemple avec un Premier ministre non issu de la majorité, aurait été envisageable – mais il serait de toute façon resté dans l’entre-soi du pouvoir, et n’aurait donc pas été à la hauteur de la revendication démocratique d’aujourd’hui. La dissolution, dans n’importe quel pays normalement constitué, serait la meilleure solution : on demande au peuple de trancher. Mais ici, personne n’en veut parce que personne n’y a intérêt. Emmanuel Macron aurait sans doute encore moins de majorité, la Nupes n’est pas en situation de produire une alliance de gouvernement, le RN voit probablement à plus long terme et n’a pas forcément envie de se retrouver au pouvoir tout de suite. Il y avait une option, alliant souplesse et élégance. Le président aurait pu activer l’article 10 de la Constitution : demander au Parlement une nouvelle délibération sur la réforme des retraites et, en attendant, suspendre sa promulgation. Mais cela aurait supposé d’accepter l’idée de renégocier…
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Je ne crois pas du tout au RIP, créé (en 2008) pour ne pas aboutir tant les conditions de sa validité sont complexes. Mais le président lui-même peut provoquer un référendum très facilement et rapidement, s’il veut réinterroger les Français. L’ennui, c’est qu’il faut trouver un sujet intelligent et légitime – et, vu l’ambiance, le risque est grand que la réponse soit “non” quelle que soit la question… »
Une « crise démocratique profonde »
« Les Français ne deviendront pas favorables à cette réforme sous prétexte qu’elle est constitutionnelle. Ils ont, une fois de plus, le sentiment qu’on vient de leur claquer une porte au nez. Le Conseil constitutionnel n’était de toute façon pas en mesure de résoudre le problème de fond : la crise démocratique profonde. Le débat sur les retraites n’en est pas la cause, mais il l’a révélée. Elle naît du décalage croissant entre un système de décision vertical et centralisé, caporaliste, qui n’écoute ni le Parlement ni les citoyens, et la société, qui n’est plus celle de 1958 (date de rédaction de la Constitution). Tous les modes de relation ont changé, entre parents et enfants, entre femmes et hommes, entre profs et élèves, entre médecins et patients… Je le vois à l’université : les étudiants proposent des assemblées générales avec les profs, ils ont soif de dialogue quand nous, à leur âge, étions dans la pure opposition. Mais nos élites continuent de se représenter le peuple comme une sorte d’enfant : ils pensent que si on l’engueule un bon coup, il va se calmer. Notre président défend un modèle épistocratique, fondé sur le pouvoir des sachants ou, pour parler comme lui, des “premiers de cordée”, dans lequel tous les autres ne sont rien. Un président qui se présente “en responsabilité” face à “la foule”non légitime, vue comme une sorte d’ensemble hystérique, irresponsable, qui ne réfléchit pas. Le monde a changé, on ne peut plus raisonner ainsi. »
Discuter avec le peuple n’est pas dans la culture de nos gouvernants, ils le font ponctuellement mais n’en tirent aucune conséquence.
Grand Débat national, Conventions citoyennes : des outils prometteurs, mais mal utilisés
« La Convention citoyenne pour le climat, en 2020, a été une expérience très riche, qui a fait la démonstration incontestable que 150 citoyens tirés au sort, même avec peu de temps pour répondre à des questions compliquées, peuvent produire une panoplie de solutions qu’aucun Parlement n’avait été capable d’imaginer depuis vingt ans. Seulement, il y a eu un mensonge initial : la promesse d’Emmanuel Macron de retenir leurs idées “sans filtre”. Et il n’en est presque rien resté, pas plus que du Grand Débat national, début 2019. Tout cela, c’est de la communication. Quant à la récente Convention citoyenne sur la fin de vie, elle a produit des conclusions remarquables, que le ministre de la Santé ignore en annonçant qu’il n’est pas favorable à une loi ! Discuter avec le peuple n’est pas dans la culture de nos gouvernants, ils le font ponctuellement mais n’en tirent aucune conséquence. Ils préfèrent imaginer un peuple amorphe entre les élections, qu’on interroge de temps en temps, en traitant les résultats de ces échanges à peu près comme ceux d’un sondage. »
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De Sainte-Soline à Atlanta, les gouvernements voient des “éco-terroristes” partout
Des menaces inédites sur les libertés ?
« Quand Gérald Darmanin s’en prend à la Ligue des droits de l’homme, parle de “terrorisme intellectuel” ou d’“écoterroristes”,il commet une énorme erreur stratégique. La conjoncture a changé depuis l’époque où Nicolas Sarkozy aspirait avec succès, grâce à ce genre de provocation, les voix d’extrême droite. Ces gestes sont probablement, pour partie, des contre-feux pour détourner l’attention. Sur le fond des libertés, je ne suis pas très inquiet. La charge contre la LDH a beaucoup ému, quant à la dissolution du groupe écologiste Les Soulèvements de la Terre, annoncée par Darmanin après les violences lors du rassemblement de Sainte-Soline, elle sera contrôlée par le Conseil d’État. Mais soyons lucides, la France n’échappe pas à l’ambiance illibérale en vogue en Pologne et en Hongrie, mais aussi en Italie, en Finlande… Cette montée d’une conception autoritaire du pouvoir est aussi l’expression de la défiance envers la démocratie. Les gens perçoivent une grande inefficacité du politique : nos services publics si reconnus comme l’hôpital et l’école se délitent, les géants populaires EDF ou la SNCF ne sont plus des figures rassurantes, la fiscalité est vécue comme injuste. Sans compter le Covid, l’inflation, la guerre en Ukraine… De nombreux Français se sentent au cœur d’une crise permanente, sans protection de l’État. Ce ressentiment et cette peur forment un cocktail explosif. »
Si les gens se sentent abandonnés dans leurs conditions vitales d’existence, si la politique ne fait plus société (…) et ne répond que par des dispositifs répressifs, on arrive à la violence.
Le risque de l’escalade de la violence
« Ce qui m’inquiète le plus, c’est la violence policière. Le déploiement de force délirant à Sainte-Soline, l’annonce avant même le rassemblement par le ministre de l’Intérieur qu’il y aurait de la casse, nos méthodes de maintien de l’ordre totalement disproportionnées… L’urgence écologique demande l’invention d’une nouvelle société, une nouvelle distribution des ressources, des richesses, des changements dans nos modes de consommation, de production, dans notre habitat, nos déplacements… Tout est à inventer. Si on n’arrive pas à le faire démocratiquement en écoutant tout le monde, il y aura du conflit. L’eau est un très bon exemple : elle est accaparée par le système agro-industriel, avec le soutien du gouvernement. C’est normal que ça pète. On le voit dans le monde, quand les gens ont faim, soif, qu’ils ne peuvent plus vivre, ils se battent. S’ils se sentent abandonnés dans leurs conditions vitales d’existence, si la politique ne fait plus société, ne permet pas de trouver les moyens collectifs de régler les conflits et ne répond que par des dispositifs répressifs, on arrive à la violence. »
La VIe République ?
« J’ai beaucoup travaillé à ce projet pendant plus de vingt ans, mais ce vocabulaire a vieilli. Il faut repenser la démocratie bien au-delà d’une nouvelle Constitution. Avec la VIe République, nous voulions renforcer le poids du Parlement, mais maintenant c’est aux individus qu’il faut donner du pouvoir. Avec une vraie révolution culturelle, qui crée une perméabilité entre la délégation politique (les élus) et d’autres formes d’expression et de construction de l’intérêt général. Par exemple, 500 000 citoyens pourraient demander de droit l’inscription d’une question à l’ordre du jour des assemblées. Un référendum d’initiative citoyenne pourrait émaner du peuple. Le Parlement pourrait avoir le pouvoir de réunir une Convention citoyenne qui prenne le temps de la réflexion. Si on avait fait ça sur les retraites, on n’en serait peut-être pas là. Mais on continue de faire du rafistolage en parlant du nombre de députés, du découpage des régions… et de tenir des discours pathétiquement hypocrites : la même semaine, le gouvernement présente un “plan eau”, assez minable d’ailleurs, et le ministre de l’Agriculture demande l’autorisation d’un pesticide qui pollue les nappes phréatiques ! Tout cela alimente une défiance gravissime. Pour reconstruire, il faut accepter de donner certaines clés au peuple, de lui confier un vrai pouvoir d’action et de coconstruction. Les outils existent, ils ont été pensés par des centaines d’experts, d’expériences à travers le monde, de livres… Ce qui manque, c’est une force politique crédible et déterminée pour porter ces projets. Elle n’existe pas, et c’est d’autant plus rageant qu’ils devraient être exaltants. »
NOTRE DOSSIER « POINT DE NON RETOUR ? »
UN EXÉCUTIF AU-DELÀ DU POINT DE NON RETOUR ?
Les explications de texte à distance, les commentaires autorisés de Matignon, de l’Elysee ou encore de Renaissance, par médias interposés entre les deux têtes de l’exécutif, les ministres, conseillers… témoignent de la difficulté à trouver une sortie de la crise.
Le président demande à la première ministre de trouver une nouvelle majorité, et quelques jours plus tard, la seconde parle de majorité par projet.
La première ministre parle de période de convalescence au lendemain du 49.3 des retraites, alors que le president souhaite maintenir le rythme. Puis la première ministre parle d’accélérer le rythme pour « coller » au président. Mais quelques jours plus tard, le 17 avril, le président impose un ralentissement… et donne rdv aux Français et à la première ministre le 14 juillet.
« Je pense que nous sommes entrés dans une crise qui peut être gravissime parce que c’est une pente glissante et cette intervention (17 avril) n’a mis aucun point d’arrêt »,
Pierre Rosanvallon, historien de la démocratie, sociologue et professeur honoraire au Collège de France.
LE POINT DE NON RETOUR DE LA CRISE DÉMOCRATIQUE ?
Pire, cela renforce la crise; installe un véritable « POINT DE NON RETOUR « pour l’exécutif, et surtout pour notre démocratie.
« 82% des Français estiment que le pouvoir ne tient « aucun compte » de leur avis
(enquête CEVIPOF sur la confiance 2023). La crise démocratique bat son plein.
Comment ne pas s’en apercevoir … inexpérience, déni, aveuglement, hypocrisie ?
PUBLICATIONS PRÉCÉDENTES :
DUO DE L’EXÉCUTIF – UN « POINT DE NON RETOUR » QUI S’EST IMPOSÉ ? https://metahodos.fr/2023/04/10/duo-de-lexecutif-point-de-non-retour-1/
POINT DE NON RETOUR ? (2) – IMPASSE POLITIQUE : L’IMPÉRATIF DE « TOUT CHANGER »https://metahodos.fr/2023/04/10/point-de-non-retour-impasse-politique-limperatif-de-tout-changer/
POINT DE NON RETOUR ? (3) – « COLÈRE », « DÉGOÛT », « IMAGE NEGATIVE POUR 65% DES FRANÇAIS https://metahodos.fr/2023/04/11/colere-degout-65-des-francais-ont-une-image-negative-demmanuel-macron-selon-un-sondage/
POINT DE NON RETOUR ? (3BIS) LETTRE INVITANT L’EXÉCUTIF À RÉPONDRE AUX INQUIÉTUDES DES FRANÇAIS https://metahodos.fr/2023/04/11/lettre-invitant-lexecutif-a-repondre-aux-inquietudes-des-francais/
POINT DE NON RETOUR ? (4) RÉFORME INSTITUTIONNELLE : « NE VOUS FATIGUEZ PAS IL N’Y AURA RIEN »https://metahodos.fr/2023/04/12/reforme-institutionnelle-ne-vous-fatiguez-pas-il-ny-aura-rien/
POINT DE NON RETOUR ? (5) « PARALYSIE POLITIQUE » ET « IRRESPONSABILITÉ COLLECTIVE » https://metahodos.fr/2023/04/12/la-grande-fatigue-democratique-point-de-vue/
POINT DE NON RETOUR ? (5Bis) « CHANGER ABSOLUMENT LA MANIÈRE DE PRÉSIDER » https://metahodos.fr/2023/04/12/point-de-non-retour-19/
POINT DE NON RETOUR ? (6) « DÉSAMOUR » « ARROGANCE NOURRIE D’IGNORANCE SOCIALE » https://metahodos.fr/2023/04/13/56948/
POINT DE NON RETOUR ? (7) « PARACHÈVEMENT DE LA DÉCOMPOSITION DE NOS ÉQUILIBRES DÉMOCRATIQUES » https://metahodos.fr/2023/04/13/le-president-et-sa-premiere-ministre-ne-sont-pas-le-premier-couple-executif-a-pietiner-lesprit-comme-la-lettre-de-la-constitution-point-de-vue/
POINT DE NON RETOUR ? (8) « À TROP GOUVERNER CONTRE SON PEUPLE … ». https://metahodos.fr/2023/04/14/a-trop-gouverner-contre-son-peuple/
POINT DE NON RETOUR ? (9) « COMMENT LES FRANCAIS PEUVENT ILS ARRETER MACRON » ? – EMMANUEL TODD, POINT DE VUEhttps://metahodos.fr/2023/04/14/emmanuel-todd-macron-me-fait-penser-a-un-enfant-excite-qui-cherche-a-tester-la-limite-des-francais/
POINT DE NON RETOUR ? (9BIS) « DU CLASH AU CRASH », « RDV MANQUÉ DU CL CONSTITUTIONNEL » ? https://metahodos.fr/2023/04/15/point-de-non-retour-du-clash-au-crash-rdv-manque-du-cl-constitutionnel/
POINT DE NON RETOUR ? (10) « LA VERTICALE DU VIDE ». https://metahodos.fr/2023/04/15/mise-a-jour-de-la-verticale-du-vide/
POINT DE NON RETOUR ? (11) UN ANTI GAULLISME DANGEREUX POUR LA DÉMOCRATIE ? – POINT DE VUE https://metahodos.fr/2023/04/15/lanti-de-gaulle-emmanuel-macron-est-il-devenu-dangereux-pour-la-democratie-francaise-2/
POINT DE NON RETOUR ? (12) MALAISE DÉMOCRATIQUE : COMMENT changer les règles du jeu démocratique ?https://metahodos.fr/2023/04/16/malaise-démocratique-comment-changer-les-regles-du-jeu-democratique-et-comment-les-citoyens-peuvent-ils-contribuer-a-ce-processus-point-de-vue/
POINT DE NON RETOUR ? (13) CONSTRUIRE DES COALITIONS, C’EST RÉTABLIR NOTRE DÉLIBÉRATION PARLEMENTAIRE https://metahodos.fr/2023/04/16/construire-des-coalitions-cest-retablir-notre-deliberation-parlementaire-et-rompre-avec-une-singularite-francaise/
POINT DE NON RETOUR ? (14) LA VIE PUBLIQUE EST INSUFFISAMMENT OCCUPÉE PAR LA DÉFENSE DES VALEURS CIVIQUES ET LE DESTIN DE LA DÉMOCRATIE https://metahodos.fr/2023/04/17/point-de-non-retour-11-la-vie-publique-est-insuffisamment-occupee-par-la-defense-des-valeurs-civiques-et-le-destin-de-la-democratie/
POINT DE NON RETOUR ? (15) « ORDRE DÉMOCRATIQUE CONTRE ESPRIT DÉMOCRATIQUE ? » https://metahodos.fr/2023/04/17/lordre-democratique-soppose-t-il-a-lesprit-de-la-democratie/
POINT DE NON RETOUR ? (16) « RECONSTRUIRE UNE GAUCHE ET UNE DROITE MODÉRÉS » https://metahodos.fr/2023/04/18/reconstruire-une-gauche-et-une-droite-moderes-et-en-mesure-de-recreer-lalternance-la-solution-a-lissue-des-deux-quinquennats-point-de-vue/
POINT DE NON RETOUR ? (17) PRÉSIDENTIALISME PAR DÉFAUT, GOUVERNEMENT MINORITAIRE, PARLEMENTARISME NÉGATIF https://metahodos.fr/2023/04/18/parlementarisme-negatif-gouvernement-minoritaire-presidentialisme-par-defaut/
POINT DE NON RETOUR ? (17 BIS) RÉFORME INSTITUTIONNELLE : OBSOLESCENCE DE LA Ve RÉPUBLIQUE ? https://metahodos.fr/2023/04/18/reforme-institutionnelle-obsolescence-de-la-ve-republique/
POINT DE NON RETOUR ? (18) « L’anti De Gaulle : E.Macron est-il devenu dangereux pour la démocratie française ? » https://metahodos.fr/2023/04/19/lanti-de-gaulle-emmanuel-macron-est-il-devenu-dangereux-pour-la-democratie-francaise/
POINT DE NON RETOUR ? (19) VERS UNE DÉMOCRATIE PLUS PARTICIPATIVE https://metahodos.fr/2023/04/19/point-de-non-retour-19-vers-une-democratie-plus-participative/
POINT DE NON RETOUR ? (19BIS) « UNE CRISE DEMOCRATIQUE GRAVISSIME », « OUI JE SUIS EN COLERE » https://metahodos.fr/2023/04/19/depuis-la-fin-du-conflit-algerien-la-crise-democratique-la-plus-grave-que-la-france-ait-connue/
POINT DE NON RETOUR ? (19TER) L’ÉVÉNEMENT : LA COLÈRE DE PIERRE ROSANVALLON.https://metahodos.fr/2023/04/19/point-de-non-retour-20ter-levenement-la-colere-de-pierre-rosanvallon/
POINT DE NON RETOUR ? (20) ÉPUISEMENT INSTITUTIONNEL OU EFFONDREMENT ÉTHIQUE ? https://metahodos.fr/2023/04/19/point-de-non-retour-lepuisement-des-institutions/
POINT DE NON RETOUR ? (20BIS) RECONNAÎTRE « LA GRANDE DISSIDENCE DÉMOCRATIQUE » CONDITION D’UN SURSAUThttps://metahodos.fr/2023/04/20/point-de-non-retour-20bis-nommer-la-grande-dissidence-democratique-condition-dun-sursaut/
POINT DE NON RETOUR ? (21) « Une nouvelle Constitution à la Montesquieu » ? https://metahodos.fr/2023/04/20/pour-sortir-du-conflit-des-retraites-une-nouvelle-constitution-a-la-montesquieu/