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« LES INTELLECTUELS ONT ILS DISPARU ? »

Montée en puissance des experts et de la fragmentation croissante des savoirs

Dans son dernier numéro, la Revue politique et parlementaire explore l’évolution de la figure de l’intellectuel. Son rédacteur en chef s’inquiète de la montée en puissance des experts et de la fragmentation croissante des savoirs qui menacent le développement d’une pensée en surplomb.

Arnaud Benedetti est professeur associé à l’Université Paris-Sorbonne et rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire. Il a publié Comment sont morts les politiques ? – Le grand malaise du pouvoir (éditions du Cerf, 2021).

«Le constat ne certifie pas la disparition des intellectuels mais le reflux d’une représentation exclusive de l’intellectuel à travers la figure un peu prophétique, dominante, voire écrasante de l’intellectuel engagé, un intellectuel-monde sur le mode sartrien ou camusien». S

NOS PUBLICATIONS CONCERNANT ARNAUD BENEDETTI

NEANT ET TRAITRISE. AMBIGUITES ET HYPOCRISIES. COMMUNICATION ET DEGRADATION DU POLITIQUE. A. BENEDETTI. https://metahodos.fr/2021/11/10/arnaud-benedetti/

« UN ÉTRANGE SENTIMENT D’AUTORITÉ À GÉOMÉTRIE VARIABLE », POUR UNE SORTIE DE MANDAT ET UNE ENTRÉE EN CAMPAGNE. https://metahodos.fr/2021/07/15/un-etrange-sentiment-dautorite-a-geometrie-variable-pour-une-sortie-de-mandat-et-une-entree-en-compagne/

VOIR DES PUBLICATIONS RELATIVES AUX EXPERTS, À L’ÉLITE, À LA TECHNOCRATIE… EN FIN D’ARTICLE

ENTRETIEN

Arnaud Benedetti: «Les intellectuels ont-ils disparu ?»

Par Martin Bernier Publié le 12/08/2022 LE FIGARO


FIGAROVOX. – Le dernier numéro de la Revue politique et parlementaire porte sur «La métamorphose des clercs». Ce titre fait écho à La Trahison des clercs de Julien Benda (1927), qui reprochait aux intellectuels d’avoir déserté la raison pour se réfugier dans l’idéologie. Près d’un siècle plus tard, la situation a-t-elle changé ?

Arnaud BENEDETTI. – Elle a changé parce que d’abord l’histoire est passée par là. Ce qui n’exclut pas que l’idéologie soit encore à l’œuvre dans le travail de certains intellectuels. Mais il faut l’accepter comme une donnée incompressible avec laquelle nous devons compter car le monde des idées est celui des visions du monde et que sauf à se conformer à un seul modèle de pensée, prétendument exclusivement rationalisé mais non dépourvu aussi de linéaments idéologiques, force est de constater que nous sommes tous tissés, y compris et à commencer peut-être par eux les intellectuels, de prénotions et de préjugés qui peuvent faire système et conduire tant nos actes que nos pensées.

Le problème fondamental c’est lorsque ce soubassement devient systémique, systématique, au point de renvoyer toute argumentation alternative, contradictoire dans les abysses d’un mal fantasmé, d’un ennemi irréductible qu’il faut haïr et éliminer. Cette intolérance peut encore opérer dans le champ intellectuel. Ainsi l’une des figures de l’intelligentsia de l’extrême gauche à laquelle nous proposions d’intervenir dans ce dossier nous a littéralement «agonis» d’injures. Or le sens d’une revue comme la Revue politique et parlementaire est de favoriser la confrontation sous forme argumentée et respectueuse des contradicteurs. La coordination de ce dossier élaboré par des personnalités aussi diverses que Virginie Marin, Francois-Bernard Huygues, Alexis Lacroix et Gaël Brulé illustre en acte cette volonté d’ouverture éditoriale. Mais tous les intellectuels ne sont pas forcément des êtres de raison, comme tout être de raison n’est pas forcément, loin de là et fort heureusement, un intellectuel.

Pour aller plus encore au-devant de votre interrogation, les transformations du paysage intellectuel sont indissociables de trois facteurs: l’effondrement des grandes eschatologies totalitaires qui conduit à revisiter l’avenir de manière sans doute plus modeste, la diversification des métiers de l’esprit qui sont bouleversés par les processus de cette division du travail dont Émile Durkheim fit au début du XXe siècle l’un des moteurs des dynamiques sociales, les évolutions médiatiques qui ces dernières années notamment modifient et élargissent en fin de compte ce que l’on appelle l’espace public, cette scène primordiale du débat et de la construction des opinions publiques.

D’évidence, l’intellectuel engagé qui déploie son magistère au-dessus de tout l’espace public n’a plus le même rayonnement que par le passé: déclin de la culture générale parmi les élites, spécialisation accrue des fonctions de la connaissance et du savoir avec l’émergence de nouvelles figures, relativisme des valeurs, sont autant de paramètres qui peuvent expliquer ce recul.Arnaud Benedetti

Christophe Charle analyse dans un article les évolutions de l’intellectuel depuis l’affaire Dreyfus. Qu’est-ce qui distingue l’intellectuel d’aujourd’hui de celui de la fin du XIXe siècle ?

La contribution de Christophe Charle en effet ouvre le dossier ; il s’agissait tout à la fois de saisir la genèse de cette figure, l’intellectuel, qui n’a pas toujours existé, nonobstant la présence des clercs qui traverse l’histoire de l’humanité ; sa disposition ou non à l’exportation car l’intellectuel dans son acception contemporaine naît en France dans un contexte spécifique, celui de l’affaire Dreyfus, et son origine obéit à ses débuts à une caractérisation péjorative visant de la part de son initiateur, Maurice Barrès, à dénoncer le parti dreyfusard – ce que rappelle Alexis Lacroix dans sa contribution ; ses métamorphoses (c’est le titre explicite du dossier et du projet d’analyse qui porte ce dernier) au regard entre autres de la diversité grandissante des canaux d’expression à l’heure de la télévision hier, d’internet et des réseaux d’aujourd’hui.

Peut-être faut-il s’arrêter quelques instants sur les éléments qui identifient à l’origine ce que l’on appelle l’intellectuel ; ils sont principalement de trois ordres: un intellectuel dispose d’un savoir, d’une capacité d’interpellation des opinions, d’un système de valeurs qu’il entend défendre publiquement.

Christophe Charle explique entre autres que parmi les facteurs facilitant l’émergence de l’engagement intellectuel à la croisée du XIXe et du XXe on trouve la montée en puissance du positivisme et de la pensée scientifique, la structuration académique des savoirs au sein des universités, le développement de l’alphabétisation et de la presse écrite, la valorisation parmi les élites de la culture littéraire, l’autonomisation du champ intellectuel par rapport au pouvoir politique mais également la tension qui perdure entre ces deux sphères, y compris dans des régimes libéraux comme la France où des institutions, comme l’armée durant l’affaire Dreyfus, demeurent empreintes dans leurs sphères dirigeantes d’une culture rétive à la libéralisation politique.

Quoi qu’il en soit, l’imprégnation culturelle du modèle de l’intellectuel engagé demeure inégale en fonction des pays: forte en Italie et en Espagne, notamment pour cette dernière avec «la génération de 1890», plus relative au Royaume-Uni en raison vraisemblablement d’un consensus plus large autour du régime politique, de même qu’en Allemagne, du fait d’une fluidité moins grande entre les diverses catégories constitutives des acteurs de la pensée ou d’un État plus autoritaire avant la Première Guerre mondiale.

D’évidence, l’intellectuel engagé qui déploie son magistère au-dessus de tout l’espace public n’a plus le même rayonnement que par le passé: déclin de la culture des lettres et de la culture générale parmi les élites, spécialisation accrue des fonctions de la connaissance et du savoir avec l’émergence de nouvelles figures (experts, chercheurs, etc.), relativisme des valeurs, sont autant de paramètres qui peuvent expliquer ce recul. Pour autant il existe encore des intellectuels qui s’efforcent de produire une parole globale et interpellatrice. C’est le cas entre autres de Michel Onfray qui accorde un entretien à la Revue pour critiquer les faux-semblants inhérents à l’anti-complotisme ou de Pierre-André Taguieff qui analyse cet «éternel retour» que constitue à ses yeux le gauchisme culturel.

L’écrit littéraire est désormais concurrencé par d’autres formats, plus triviaux souvent, moins développés, mais plus efficients au regard de l’écosystème médiatico-numérique.Arnaud Benedetti

Vous dites à la fin de votre éditorial que l’intellectuel n’existe plus. A-t-il vraiment disparu ? Vous parlez d’un «triple désenchantement de l’intellectuel». Qu’entendez-vous par là ?https://aaef4616fd5976f6512de504d6ece73e.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html?n=0

Encore une fois le constat ne certifie pas la disparition des intellectuels mais le reflux d’une représentation exclusive de l’intellectuel à travers la figure un peu prophétique, dominante, voire écrasante de l’intellectuel engagé, un intellectuel-monde sur le mode sartrien ou camusien qui balaye panoramiquement du phare de son engagement la société de son temps en usant de toutes les ressources de l’écriture pour s’exprimer (l’essai philosophique, le roman, la nouvelle, le théâtre, l’article de presse) et qui s’érige comme une conscience morale dont la vocation est d’en appeler à l’opinion publique. Cette disposition n’en demeure pas moins pluraliste comme le démontre l’opposition Sartre/Camus ou l’opposition Sartre/Aron, même si ce dernier ne recourt pas au format fictionnel à la différence des deux précédents qui seront par ailleurs l’un et l’autre récompensés par le prix Nobel de littérature.

Cet intellectuel total, il tend à s’effacer ou à défaut à perdre de son capital, de son aura pour le dire autrement. Et si désenchantement il y a en effet, c’est en raison de trois facteurs: les intellectuels se sont aussi beaucoup fourvoyés, principalement les plus péremptoires politiquement comme Sartre, voire Foucault – ce qui n’enlève rien à la densité de leurs œuvres. Il s’agit là d’un premier désenchantement, même si d’autres penseurs, Camus ou Aron, ont vu juste en leur temps.

Le deuxième facteur est indissociable de la mutation du champ intellectuel qui voit ce dernier s’ouvrir à d’autres paroles, celles des experts et des chercheurs, qui participent à la circulation des idées et à l’interpellation des sociétés. La situation désormais n’est plus fondamentalement monopolistique, ce qui n’est pas sans poser problème. Alain-Gérard Slama voit dans le surgissement des experts entre autres un risque qui sous couvert d’expertise n’en dissimule pas moins des entreprises discutables: «le propre du discours de l’expertise, écrit-il, est qu’il ne connaît pas de limites».

Au demeurant, cette prégnance de l’expertise s’installe dans son format technocratique sur l’autre versant de l’espace public que constitue, à côté du champ intellectuel, le champ politique. Dans ce dossier Frédéric Rouvillois d’une part et Arnaud Teyssier d’autre part en retracent l’histoire et en soulignent les contours qui objectivent une forme certaine de dépossession du politique au détriment des élus et des peuples.

Troisième facteur de désenchantement, les formes d’expression, l’écrit littéraire en priorité, nonobstant l’exigence qu’il suppose et sa dimension éminemment qualitative, est désormais concurrencé en matière de communication par d’autres formats, plus triviaux souvent, moins développés, mais plus efficients au regard de l’écosystème médiatico-numérique: l’image évidemment mais aussi le tweet, une évolution évoquée par Philippe Guibert dans sa contribution autour du sujet de l’intellectuel médiatique et de l’émergence en pointillé d’un intellectuel numérique.

La postmodernité favorise les spécialistes, elle segmente les savoirs, diffracte, loin des universalismes d’antan.Arnaud Benedetti

N’y a-t-il plus d’intellectuels ou y en a-t-il trop ? Est-ce la banalisation de la figure de l’intellectuel qui le conduit à sa perte ?

Ce qui se joue, c’est le rapport aux humanités d’abord. Ces dernières ne sont plus valorisées comme elles le furent dans la formation des élites, au profit désormais de matières plus techniques. Allan Bloom dans les années 1980 avait déjà alerté dans un essai célèbre L’âme désarmée sur cet abandon progressif. Les clercs étaient nourris par le livre, ils sont pour une part aujourd’hui les produits de savoirs techniques qui témoignent de l’extension de ce que Jacques Ellul avait appelé le «système technicien».

Dès les années 1930, un autre penseur, le philosophe espagnol Ortega y Gasset, avait percé dans son ouvrage La Révolte des masses cette évolution de l’homme moderne en distinguant dans l’hyper spécialisation une tendance tout à la fois nouvelle, lourde et inquiétante: «C’est un homme qui, de tout ce que l’on doit savoir pour être un personnage cultivé, ne connaît qu’une science déterminée, et encore n’en possède vraiment que cette minime portion qui intéresse ses investigations personnellesEt il en arrive à considérer comme une vertu le fait de ne pas s’occuper de tout ce qui demeure en dehors de l’étroit domaine qu’il cultive plus spécialement, et traite de dilettantisme toute curiosité pour l’ensemble des connaissances».

Le silo est devenu quelque part une catégorie de pensée comme si désormais, s’efforcer de penser la totalité ou en dynamique, était devenu inaccessible à l’homme. La postmodernité favorise ainsi les spécialistes, elle segmente les savoirs, diffracte, loin des universalismes d’antan. Or nous avons besoin, à l’épreuve des menaces de dislocation des sociétés, d’une pensée qui soit en mesure aussi de ramasser et d’embrasser pour relier ce qui tous les jours paraît se dissocier un peu plus.

Nous ne souffrons pas d’une banalisation ou d’une surproduction d’intellectuels mais d’un assèchement d’une source qui produisit à partir des Lumières notamment, des penseurs transverses généralistes susceptibles de voir haut et loin, quand bien même pouvaient-ils parfois se tromper lourdement. Cette denrée s’est raréfiée là où l’expertise ne cesse d’étendre son imperium car l’expertise n’est rien d’autre que l’idéologie de la technique et le problème de la technique c’est qu’elle tend à se développer indépendamment de l’humain ou en réduisant celui-ci à une variable d’adaptation.

François Bernard Huygue cite Gramsci: «tout homme est un intellectuel, mais tous les hommes dans la société ne remplissent pas des fonctions intellectuelles ». Les réseaux sociaux ont-ils conduit à une explosion du nombre d’«intellectuels» ou personnes se considérant comme tels ?

François-Bernard Huygue qui a coordonné ce dossier cite en effet Gramsci qui lui-même a beaucoup réfléchi sur la question de l’intellectuel dans son rapport à la société et à la politique. La dichotomie gramscienne (intellectuel traditionnel/intellectuel organique) fait encore sens, nonobstant ses limites initiales et inhérentes à toute forme de classement. L’approche médiologique privilégiée par François-Bernard Huygue vise à comprendre comment les dispositifs médiatiques transforment dans leur évolution le paysage intellectuel, ses conditions de production et de réception. Cela implique néanmoins de s’interroger sur les éléments fondamentaux qui fondent une légitimité intellectuelle. Il ne suffit pas de rendre visible des idées générales pour accéder à un statut d’intellectuel ; encore faut-il s’adosser à un savoir, être en mesure de publier, et d’accepter a minima le jugement des pairs.

L’espace numérique entretient une illusion d’optique car il a abaissé considérablement le coût d’entrée pour tout un chacun dans l’espace public mais il peut permettre également de contourner – entre autres par le biais de l’autoédition – les filtres d’accès à l’espace de production et de visibilité des idées. Ce court-circuit opéré par la technique crée cet éparpillement: «produire des idées générales, les publier et les transformer en influence: toutes les fonctions de l’intellectuel sont comme éparpillées et ce n’est pas la complexité qui y gagne» conclut François-Bernard Huygue. Il n’en demeure pas moins que par-delà les enjeux phénoménologiques, l’intellectuel est d’abord celui qui est en mesure d’accéder à un certain stade d’abstraction, et cette capacité est indépendante des formes de médiation, sauf à limiter le substantif «intellectuel» à sa dimension originelle.

Le grand défi des intellectuels est sans doute de se réapproprier cette capacité à fabriquer l’avenir.Arnaud Benedetti

Olivier Rey analyse dans un article le rapport paradoxal qu’entretient l’intellectuel à la science et au progrès technologique. Dans un monde qui se complexifie, l’intellectuel est-il voué à s’effacer derrière l’expert ?

Olivier Rey, comme d’autres contributeurs (Rouvillois, Teyssier, Béjean, Slama, etc.) analyse cette assomption de l’expertise. Mais il se penche sur la genèse du phénomène, à partir du moment où il prend en compte ce que l’on peut appeler la révolution technoscientifique, laquelle ébranle le continuum entre expérience héritée du passé et projection relative aux horizons d’attente. L’accélération des avancées technoscientifiques a modifié le régime passé/avenir, le premier ne guidant plus exclusivement la conduite des hommes et le second appelant une classe particulière de clercs à le penser pour l’organiser. Or ce que dessine Olivier Rey n’est autre, à la suite d’Ellul déjà cité, qu’un univers où l’hyper-accélération technoscientifique rend quasi impensable le futur dans sa globalité mais uniquement dans ses composantes techniques.

Le clerc dans son aptitude non seulement à décrypter mais à proposer des modes de régulation de ce futur est bousculé par cette révolution permanente dont l’autonomie le dévore au profit des experts, encore une fois, qui sont exclusivement des ingénieurs du système au service du système. C’est d’une certaine manière l’idéal cartésien de l’homme «maître et possesseur de la nature» qui s’en trouve ébranlé. Virginie Martin et Gaël Brulé expliquent aussi combien la recherche elle-même soumise désormais à des impératifs d’expertise, de productivité, de performance au service du système technicien n’échappe pas à cette «grande transformation». Le grand défi des intellectuels est sans doute de se réapproprier cette capacité à fabriquer l’avenir. La crise sanitaire a hélas montré que la partie n’était pas gagnée tant les cabinets de conseil ont plus inspiré les politiques publiques que les penseurs qui pouvaient s’inquiéter entre autres de la suspension brutale de nombre de nos libertés fondamentales.

PUBLICATIONS RELATIVES AUX EXPERTS, A L’ÉLITE, À LA TECHNOCRATIE…

ÉTÉ STUDIEUX AVEC METAHODOS : LES INFLUENCEURS, NOUVEAUX INTELLECTUELS ?

« QUAND LES EXPERTS DEVIENNENT MILITANTS » https://metahodos.fr/2022/08/28/quand-les-experts-deviennent-militants/

CITOYENS ET EXPERTS DANS LA DÉCISION POLITIQUE https://metahodos.fr/2022/08/26/comment-associer-citoyens-et-experts-aux-decisions-politiques/

LES CABINETS MINISTÉRIELS: ZONE GRISE DU POUVOIR ADMINISTRATIF ET POLITIQUE https://metahodos.fr/2022/08/24/les-cabinets-ministeriels-la-zone-grise-du-pouvoir/

« L’ÉLITE INTELLIGENTE MAIS INCULTE » ET « L’ÉLITE DE L’ANTI ÉLITISME » : DEUX PARADOXES FRANÇAIS ? https://metahodos.fr/2022/08/01/lelite-de-lanti-elitisme-un-paradoxe-francais/

LA TECHNOCRATIE CONTRE LE DÉBAT AU NOM DE LA RAISON ? https://metahodos.fr/2022/05/26/la-technocratie-exclut-elle-du-debat-sous-couvert-de-la-raison-point-de-vue/

BRÉTIGNY-SUR-ORGE : TECHNOCRATIE ET IRRESPONSABILITÉ ADMINISTRATIVE ET POLITIQUE ? https://metahodos.fr/2022/05/24/accident-de-bretigny-sur-orge-exemple-de-technocratie-et-dirresponsabilite-administrative-et-politique/

« POURQUOI LES MEDIOCRES ONT PRIS LE POUVOIR » – Point de vue – Seconde Partie https://metahodos.fr/2022/04/11/pourquoi-les-mediocres-ont-pris-le-pouvoir-page-2/

REDONNER A L’ETAT LE PILOTAGE DES GRANDES POLITIQUES NATIONALES (Décentralisation Partie 4) https://metahodos.fr/2022/02/27/refonder-letat-local/

LE POIDS DES TECHNOCRATES EN DÉMOCRATIE. RELIRE ERWIN DEKKER ET JAN TINBERGEN. https://metahodos.fr/2021/08/19/24788/

POINT DE VUE. « LA PEUR L’A EMPORTÉ SUR LA RAISON, ET LA TECHNOLOGIE SUR L’INTELLIGENCE ». CLOTILDE COSTIL https://metahodos.fr/2021/08/10/23994/

L’ENRACINEMENT, LA PROXIMITÉ, L’HUMILITÉ : NOUVELLES VALEURS ? EN FINIR AVEC LE « POLITICIEN PROFESSIONNEL, HORS-SOL, TECHNOCRATE ARROGANT ». https://metahodos.fr/2021/06/26/lenracinement-comme-valeur-politique-declin-des-partis-retour-des-notables/

DOSSIER – FAILLITE DES ÉLITES : ABSURDISTAN ET FATIGUE PANDÉMIQUE (suite 7) https://metahodos.fr/2021/05/02/dossier-faillite-des-elites-6absurdistan-a-la-fatigue-pandemique-il-est-urgent-de-sortir-de-limpasse/

DOSSIER FAILLITE DES ÉLITES: BRÈVE HISTOIRE D’UNE LONGUE DÉFIANCE ENTRE LE PEUPLE FRANÇAIS ET LES ÉLITES (suite 8) https://metahodos.fr/2021/05/04/dossier-faillite-des-elites-7-breve-histoire-dune-longue-defiance-entre-le-peuple-francais-et-les-elites/

L’ÉTAT, PAS N’IMPORTE QUEL ÉTAT. REFUSER UNE « DÉMOCRATIE EXÉCUTIVE » SOUMISE À UN « ÉTAT SOCIAL-TECHNOCRATE » https://metahodos.fr/2021/04/24/le-retour-de-letat-oui-mais-pas-nimporte-lequel/

Entre soi, copinage, conflits d’intérêt: la « haute administration » peut elle en sortir ? https://metahodos.fr/2021/01/25/entre-soi-copinage-conflits-dinteret-la-haute-administration-francaise-en-question/

Pierre Rosanvallon : «Une démocratie à tendance technocratique mâtinée d’un penchant liberticide» https://metahodos.fr/2021/01/21/pierre-rosanvallon-une-democratie-a-tendance-technocratique-matinee-dun-penchant-liberticide/

USAGE ET MÉSUSAGE DE L’EXPERTISE SCIENTIFIQUE https://metahodos.fr/2022/08/22/usage-et-mesusage-de-lexpertise-scientifique/

ÉROSION DE LA CONFIANCE DANS LES SCIENTIFIQUES https://metahodos.fr/2022/07/23/pourquoi-la-confiance-dans-nos-scientifiques-sest-erodee-dune-facon-historique/

TECHNOCRATIE ET DÉMOCRATIE : DEUX NOTIONS QUI S’OPPOSENT – DOSSIER https://metahodos.fr/2022/07/08/27452/

DÉFIANCE DE LA SCIENCE ET MALAISE DÉMOCRATIQUE https://metahodos.fr/2022/05/24/la-defiance-de-la-science-nest-quune-traduction-du-malaise-democratique/

AFFAIRE McKINSEY – SUITE : LE PRIVE, RUSTINE D’UN ETAT INCAPABLE DE SE REFORMER https://metahodos.fr/2022/03/29/affaire-mckinsey-le-prive-rustine-dun-etat-incapable-de-se-reformer/

QUELLE LÉGITIMITÉ SPÉCIFIQUE POUR L’ADMINISTRATION HORS RÉGIME AUTORITAIRE ? https://metahodos.fr/2021/05/22/legitimite-de-ladministration/

AUTRES PUBLICATIONS

– déontologie, parler vrai, police de la vérité, ambiguïté, vérité officielle, démocratie des crédules, arrogance des clercs, mésinformation, complotisme, déficit d’éthique… –

RAPPORT BRONNER (Partie 2) ENTRE DÉLIT ET BONNE FOI – ENTRE LIBERTÉ D’EXPRESSION ET POLICE DE LA VÉRITÉ : IMPASSES ? https://metahodos.fr/2022/01/20/rapport-bronner-partie2-la-bonne-foi-doit-elle-encore-excuser-la-diffusion-de-fausses-informations/

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POINT DE VUE. CONCILIER VERITE OFFICIELLE ET SCIENCE ? https://metahodos.fr/2021/10/28/verite-et-science/

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Polémique sur « Démocratie des crédules ». L’arrogance des clercs? https://metahodos.fr/2021/01/24/critique-de-democratie-des-credules-larrogance-des-clercs/

Gérald Bronner: « Le vrai est une pierre angulaire de la démocratie » https://metahodos.fr/2021/01/09/gerald-bronner-le-vrai-est-une-pierre-angulaire-de-la-democratie/

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LA VERITE DANS LE DEBAT PUBLIC : LES MEDIAS SOCIAUX SEULS DESIGNES ? RAPPORT BRONNER (Partie 1) https://metahodos.fr/2022/01/19/gerald-bronner-faisons-de-lesprit-critique-une-grande-cause-nationale/

« LA DEMOCRATIE REPRESENTATIVE, NOTRE BIEN COMMUN ». LES MEDIAS SOCIAUX, SEULS DÉSIGNÉS. Le Monde, Éditorial https://metahodos.fr/2022/01/13/la-democratie-representative-notre-bien-commun-le-monde-editorial/

POINT DE VUE. CONCILIER VERITE OFFICIELLE ET SCIENCE ?https://metahodos.fr/2021/10/28/verite-et-science/

S’attaquer au complotisme sans – en même temps – se soumettre à l’éthique du parler vrai. https://metahodos.fr/2021/10/06/27339/

VIDÉO – APOCALYPSE COGNITIVE, AVEC GÉRALD BRONNER. https://metahodos.fr/2021/07/27/apocalypse-cognitive/

« ON SAVAIT » ? « LE PERSISTANT DEFICIT D’ETHIQUE DE LA VIE POLITIQUE FRANCAISE ». https://metahodos.fr/2021/12/28/le-persistant-deficit-dethique-de-la-vie-politique-francaise/

LIRE « LA DÉONTOLOGIE POLITIQUE » https://metahodos.fr/2021/07/13/lire-la-deontologie-politique/

LA DÉONTOLOGIE EN POLITIQUE : LA FRANCE A DU CHEMIN À FAIRE. https://metahodos.fr/2021/03/20/deontologie-en-politique-la-france-est-elle-la-nouvelle-suede/

MINISTÈRE DE LA VÉRITÉ , UNE DÉRIVE AMÉRICAINE ? https://metahodos.fr/2022/05/11/ministere-de-la-verite-une-dangereuse-derive-aux-etats-unis/

LES POLITIQUES ET LE MENSONGE – SUITE 1 https://metahodos.fr/2022/08/02/les-politiques-et-le-mesonge-suite/

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