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ÉTABLIR DES BONNES PRATIQUES POUR LE JOURNALISME. SOLUTION À LA DÉFIANCE ?

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UN JOURNALISME PLUS ÉTHIQUE ET PLUS TRANSPARENT

Un journalisme,

  • proche des faits,
  • indépendant du pouvoir et des influences,
  • qui enquête et corrige les erreurs,
  • combat les rumeurs et confidences, éléments de langage et fausses,
  • s’attache à créer de la confiance avec les lecteurs citoyens,
  • clarifie les relations entre médias presse et médias sociaux,

est un journalisme qui est en symbiose avec les valeurs démocratiques. Metahodos en parle régulièrement.

Rendre la profession de journaliste plus éthique et plus transparente :

voici la mission que se sont assignée le Journalism Trust Initiative, piloté par Reporters Sans Frontières (RSF), et le Trust Project, dirigé par Sally Lehrman, journaliste américaine. Ces initiatives, qui ont vu le jour en 2017, présentent deux approches pour ancrer et normaliser les bonnes pratiques journalistiques au sein des médias.

Aurélien BREST Chargé d’études en psychologie cognitive à la Fondation Descartes, présente le dossier dans l’article ci-dessous.

Les valeurs de ces initiatives se rapprochent également de celles défendues par la Charte d’éthique professionnelle des journalistes : exactitude, intégrité, transparence, impartialité, correction des erreurs, indépendance.

La différence essentielle vient du fait que le Trust Project et l’Initiative pour la Confiance dans le Journalisme cherchent à engager, au-delà des journalistes, les organisations médiatiques dans un contexte où les citoyens s’informent de façon croissante sur Internet.

La Journalism Trust Initiative (JTI), Initiative pour la fiabilité de l’information  (en français),

est un dispositif d’autorégulation visant à promouvoir les sources d’informations fiables dans un contexte technologique où des contenus de nature diverse (propagande, publicité, information sponsorisée, échange d’opinions, journalisme) sont en concurrence directe. Une concurrence déloyale favorise les contenus manipulatoires ou extrémistes par rapport aux informations vérifiées de manière indépendante et conformément à l’éthique.

Le projet a été lancé le 3 avril 2018 par Reporters sans frontières (RSF) avec ses partenaires, l’Agence France-Presse (AFP), l’Union européenne de radio-télévision (UER) et le Global Editors Network (GEN). Ce dispositif non-discrétionnaire  vise à favoriser le respect des processus de production journalistique et à donner des avantages concrets à ceux qui les mettent en oeuvre, notamment au travers de la distribution algorithmique et de l’attribution des dépenses publicitaires.

  • Un dispositif innovant qui respecte les normes professionnelles
  • Des indicateurs de confiance pour une information crédible
  • Un outil de référence pour un code de bonne conduite transparent
  • Une avancée tangible, basée sur l’autorégulation et la confiance élaborée par 120 experts
  • Une consultation publique de 3 mois permettant d’enrichir les normes à mettre en place

VOIR – APRES L’ARTICLE – LES PUBLICATIONS DE METAHODOS SUR LE THÈME DE LA COMMUNICATION ET DE L’INFORMATION

ARTICLE

ÉTABLIR DES NORMES DE BONNES PRATIQUES POUR LE JOURNALISME,

UNE SOLUTION À LA DÉFIANCE CITOYENNE ?

20 AVRIL 2020 – Fondation Descartes – Aurélien Brest

L’écosystème des médias traverse une crise polymorphe. A la crise de leur modèle économique due, en partie, à la dérégulation du marché de l’information sur Internet, se greffe une crise de confiance. La circulation de fausses informations par certains médias contribue à cette érosion de la confiance qui touche toute l’institution médiatique.

Si la situation est inédite, ces difficultés ne datent pas d’aujourd’hui. Les chartes de déontologie sont régulièrement évoquées comme solution aux crises que traverse la presse. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, marquée par une intense propagande d’Etat, le Syndicat National des Journalistes adopte à l’été 1918 la Charte d’éthique professionnelle des journalistes. Cette charte fait voeu de mettre fin à une série de scandales impliquant des journalistes, ainsi qu’à protéger l’indépendance de la profession face à la mainmise des riches industriels sur les organes de presse. 

Les années 1980 signent un tournant dans la réflexion critique sur le journalisme, d’après Jean-Marie Charon, sociologue des médias. La décennie est marquée par une mutation de la profession, avec l’essor de la télévision privée ou encore le développement de nouvelles techniques de communication testées pendant la première guerre du Golfe. De cette époque date la création de Reporters Sans Frontières (RSF), du baromètre Kantar/La Croix sur la confiance envers les médias et l’adoption de nombreuses chartes éthiques par les médias.  

Fin 2019, le Conseil de Déontologie Journalistique et de médiation (CDJM) a été mis en place par un ensemble d’instances de la profession réunies au sein de l’Observatoire de la déontologie de l’information, dont le Syndicat National des Journalistes fait partie. Sa création s’inscrit dans ce contexte de crise que nous évoquions plus haut. L’Observatoire de la Déontologie de l’Information propose, par ce Conseil, de répondre « à la crise de confiance du public envers les médias et aux tentatives de manipulation de l’information ». Ce Conseil viendrait qualifier « ce qui ressort de l’information et ce qui est du domaine de l’expression libre mais non informative ». Le Conseil de Déontologie Journalistique et de Médiation peut être saisi par tout un chacun sur des questions d’éthique journalistique, ses avis sont cependant sans force juridique. Dans une lettre ouverte publiée le 29 novembre 2019, un certain nombre de journalistes ont exprimé leur rejet du projet. Les signataires lui reprochent d’avoir été créé sous l’impulsion des pouvoirs publics, ce qu’ils perçoivent comme un manquement à l’indépendance nécessaire pour ce type de structure.

Dans cette période de bouleversements, le Journalism Trust Initiative et le Trust Project font le pari qu’un processus visant à établir des normes autour de valeurs clés du journalisme permettrait de rétablir un lien de confiance entre les médias et leurs publics.                

L’Initiative pour la Confiance dans le Journalisme

L’Initiative pour la Confiance dans le Journalisme (Journalism Trust Initiative ou ICJ) se donne pour but de protéger la liberté d’opinion, l’indépendance et le pluralisme de l’information en créant un système de normes auxquelles pourront adhérer, via une déclaration publique, les médias qui le souhaitent. Elle est constituée, à l’initiative de RSF, d’un ensemble d’acteurs impliqués dans l’écosystème médiatique : journalistes, les plateformes numériques Facebook et Google, autorités publiques et organisations non gouvernementales.

L’ICJ consacre cinq critères éthiques fondamentaux au journalisme : l’exactitude, l’indépendance, l’impartialité, l’équité et la transparence. A partir de ces cinq piliers, le consortium s’est réuni autour d’ateliers de travail sous la direction du CEN (Comité Européen de Normalisation), nourris par l’organisation de consultations publiques et volontaires, pour construire un ensemble de critères voués à devenir les normes du journalisme. Le cinquième atelier qui s’est tenu en 2019 vient clore cette période d’élaboration.  

L’ICJ rentre désormais dans la phase de normalisation. A partir d’août 2020, les adhérents de l’ICJ pourront demander à être certifiés. Ce mécanisme est voulu comme un véritable processus de normalisation de la presse. Le processus de certification serait piloté par l’ISO (Organisation Internationale de Normalisation). Des organismes tiers seraient alors chargés d’évaluer la conformité du média avec l’ensemble des normes de l’ICJ. Ces certificateurs seraient, à leur tour, accrédités par un organisme indépendant rattaché à l’IAF (International Accreditation Forum). Ce forum contrôle et évalue la compétence et l’impartialité des certificateurs.  

Ce certificat pourrait être implémenté dans les algorithmes des plateformes en ligne et ainsi accroître la visibilité de ces médias face à une concurrence non certifiée. Il est aussi destiné à attirer les sponsors et les revenus publicitaires : en choisissant un média certifié par l’ICJ, les partenaires financiers pourront revendiquer leur soutien à un écosystème médiatique fiable et de confiance.  

L’ICJ souhaite faire reconnaître ces normes à tous les acteurs susceptibles de “réunir, produire et disséminer de l’information” dans le but de donner aux citoyens “les capacités de participer pleinement à la société”. Elle se donne ainsi une dimension internationale en s’appuyant sur le mécanisme européen de normalisation du CEN.  

Les interrogations

A ce stade, on ne connait pas le détail de l’impact de la certification autour des critères consacrés par l’ICJ. Particulièrement, on ne sait pas si les médias, pour être certifiés, devront mettre en place tous les critères normatifs promus par l’ICJ. Ni, le cas échéant, comment seront pondérer les différents critères dans les algorithmes de référencement des plateformes numériques.

Le Trust Project

Le Trust Project part également du constat qu’une grave crise traverse le monde médiatique. L’initiative, en cours d’élaboration, est suivie par un consortium d’organisations médiatiques (dont El Pais, the Washington Post) et des plateformes numériques (Google, Facebook, Microsoft).

Le Trust Project propose actuellement huit indicateurs de confiance dont le respect est récompensé par un logo “Trust Mark”. Ces indicateurs ont vocation à être incorporés dans les algorithmes de référencement de Google, Facebook et Microsoft, qui mettront en avant les médias récompensés.  

A la différence des critères normatifs proposés par l’ICJ qui se focalisent sur l’organisation et la gouvernance du média, le TP propose des critères applicables directement au contenu journalistique. On trouve ainsi, par exemple, un critère “Citations et Références” qui indique si les références utilisées sont bien mentionnées dans l’article. Un média pourra donc disposer du label “Trust Mark” s’il respecte les huit critères proposés et pourra par la suite attribuer le label aux articles produits ou hébergés par ce média.  

La coopération avec Facebook, Google et Microsoft, est censée garantir une plus grande visibilité sur Internet des médias récompensés par la « Trust Mark ».

Les huit indicateurs se présentent pour le moment comme des recommandations descriptives associées à des exemples tirés de médias existants. Chaque indicateur est constitué d’une série de recommandations que chaque média doit respecter pour se voir attribuer le label. Le détail des huit critères est disponible sur le site internet du Trust Project

Les interrogations

Le Trust Project en est encore au stade de développement et n’a donc pas été mis à disposition pour tous les médias. Une incertitude demeure quant au processus de vérification du respect des huit critères, qui donnent droit à l’obtention du label. Pour le moment, seuls les médias qui œuvrent au sein du projet ont la possibilité d’utiliser le label.  

Les différences entre l’ICJ et le TP  

La différence essentielle entre l’ICJ et le TP tient au fonctionnement des deux consortiums. Le TP a, pour le moment, une structure collaborative basée sur des travaux de groupes. L’ICJ part aussi d’un travail collaboratif mais souhaite transformer ces indicateurs en véritables normes internationales dont le processus serait le même que pour tout autre projet de normes officiellement reconnu. Les méthodes suivies par les deux projets sont donc très différentes.  

De plus, contrairement à l’ICJ, le Trust Project n’implique pas la mise en place de procédures standardisées pour répondre aux critères normatifs proposés. Par exemple, pour garantir l’exactitude des faits, alors que l’ICJ recommande l’instauration de “règles internes appliquées via un processus éditorial systématique”, le TP impose au média concerné une déclaration publique sur son site mentionnant qu’il expose les faits avec rigueur. Cette déclaration est alors garantie par l’implication du média dans le consortium qui se charge d’en vérifier la conformité. C’est donc une reconnaissance par les pairs qui est fournie comme indicateur de confiance par le TP. Pour l’ICJ, la chose est différente : chaque média devra passer par un mécanisme d’accréditation indépendant.  

D’autres initiatives à travers le monde  

Au Royaume-Unis, un important débat a été mené autour du rapport Leveson (rapport commandé suite à la révélation de pratiques d’écoutes illégales par un groupe de presse). Ce rapport, rendu public en 2012, proposait la création d’une commission de régulation de la presse qui, suivant la même logique que le Trust Project, pourrait apposer un logo à tous les médias volontaires qui respecteraient les critères promus par la commission. En 2014, la Press Recognition Panel (PRP)fut créée pour mettre en œuvre les recommandations du rapport, suivie, en 2016, par l’Independent Monitor for the Press (IMPRESS). La PRP fait office d’instance indépendante d’accréditation qui reconnait l’IMPRESS comme la référence normative de certification des pratiques du journalisme au Royaume-Uni.  

Similaire à l’Initiative pour la Confiance dans le Journalisme (ICJ)par son processus normatif, cette approche n’a cependant pas été reconnue par les principaux groupes de presse britanniques.  

Une seconde initiative, l’Independant Press Standards Organisation (IPSO), suivie, elle, par de nombreux médias, n’a cependant pas souhaité être reconnue par la PRP car les membres de l’IPSO reprochent à ce régulateur un manque d’indépendance face au pouvoir politique.  

La situation est donc complexe et certains des médias britanniques les plus importants ont, pour le moment, préféré se doter de mécanismes internes pour s’autoréguler. C’est le cas du Guardian, du Financial Times et de l’Independent.  

Il est à noter que l’iPSO fait partie du consortium de l’ICJ et a participé à l’élaboration du cinquième et dernier groupe de travail.  

Conclusion

La vision du journalisme défendue par le Trust Project est sensiblement la même que celle promue par l’Initiative pour la Confiance dans le Journalisme. Les valeurs de ces initiatives se rapprochent également de celles défendues par la Charte d’éthique professionnelle des journalistes : exactitude, intégrité, transparence, impartialité, correction des erreurs, indépendance. La différence essentielle vient du fait que le Trust Project et l’Initiative pour la Confiance dans le Journalisme cherchent à engager, au-delà des journalistes, les organisations médiatiques dans un contexte où les citoyens s’informent de façon croissante sur Internet. L’idée est d’inciter les médias à adopter ces standards, via la coopération avec Facebook, Google et Microsoft, qui leur garantirait une plus grande visibilité sur Internet face à la concurrence. Au contraire, les médias qui ne joueraient pas le jeu prendront le risque de se voir reléguer au second plan. Si aucun de ces deux projets n’a encore abouti, chacun souhaite former cette coopération avec les géants du marché numérique. Le Trust Project est d’ores-et-déjà utilisé par 126 sites d’information. Quant à l’Initiative pour la Confiance dans le Journalisme, elle devrait mettre en application ses normes courant 2020.  


Pour aller plus loin :

Charon, J. M. (2003). L’éthique des journalistes au XXe siècle. Le Temps des médias, (1), 200-210.

https://blogs.mediapart.fr/la-sdj-de-mediapart/blog/291119/conseil-de-deontologie-pourquoi-nous-n-y-participerons-pas

https://www.theatlantic.com/technology/archive/2017/05/what-people-really-want-from-news-organizations/526902/

https://cdjm.org/reglement-interieur/Ouvrir/fermer la section Information concernant le blog des experts

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7 réponses »

  1. Début 2010 j’avais rédigé une proposition pour que les journalistes reviennent aux fondamentaux : le strict respect des faits, en simple application de la charte qu’ils brandissent pour se distinguer du « simple » citoyen.
    Je proposais même la mise en place, sous la responsabilité exclusive d’un groupe de « vrais » journalistes; d’une sorte de wikipédia des faits vérifiés afin d’éclairer les rumeurs et en faire des éléments objectifs de débats.
    Toutes mes tentatives vers de multiples rédactions se sont soldées par des échecs. Depuis la progression des « réseaux sociaux » n’a fait qu’aggraver la situation que je jugeais déjà assez grave.
    J’ai, en ce début d’année, eu envie de le publier dans son contenu de l’époque :
    https://www.linkedin.com/pulse/plaidoyer-pour-un-site-de-r%C3%A9f%C3%A9rence-journalistes-%C3%A0-urban-galindo/

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  2. Début 2010, à l’occasion du décès de Philippe Seguin, la sincérité et la fidélité aux engagements était mise en avant, la mémoire d’Albert Camus décédé 50 ans plus tôt rappelée comme modèle d’intégrité.
    Déjà les journalistes disputaient aux politiques le plus mauvais classement donné par les citoyens sur l’échelle de la confiance.
    Je me suis alors décidé à partager mon analyse et à proposer la mise en place d’une sorte de « wikipédia » des faits vérifiés. J’imaginais un collectif de « vrais journalistes » rétablissant la réalité objecive des rumeurs qui déjà tendaient à dominer l’information diffusée. Les infox ont depuis pris le dessus.
    Malgré mes multiples tentatives auprès de plusieurs rédaction je n’ai eu aucun écho.
    En ce début d’année j’ai publié ce texte dans sa forme d’origine
    https://www.linkedin.com/pulse/plaidoyer-pour-un-site-de-r%C3%A9f%C3%A9rence-journalistes-%C3%A0-urban-galindo/

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