
NOTRE DOSSIER « POINT DE NON RETOUR ? » EN FIN D’ARTICLE
NOUVELLE INTERDICTION DES DISPOSITIFS SONORES – ANNULATION PAR LES JUGES
Emmanuel Macron a été accueilli par un concert de casseroles à son arrivée à la maison de santé pluridisciplinaire universitaire de Vendôme (Loir-et-Cher) ce mardi après-midi.
Alors que des centaines de manifestants ont été tenus à l’écart de la visite présidentielle, en raison d’un arrêté de la préfecture du Loir-et-Cher interdisant les cortèges et rassemblements revendicatifs aux abords de la maison de santé, ainsi que « l’interdiction des dispositifs sonores amplificateurs de son », celui-ci a été suspendu par la justice, après que plusieurs associations, parmi lesquelles la Ligue des droits de l’Homme (LDH), ont saisi le tribunal administratif d’Orléans.
Le tribunal administratif s’est notamment exprimé sur l’article L. 226-1 du code de la sécurité intérieure, un texte mis en place à la fin de l’état d’urgence, le 1er novembre 2017, pour «renforcer la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme».
Ce dernier a été utilisé à plusieurs reprises par les préfets de différents départements lors de déplacements de ministres ou du président de la République.
MISE A JOUR :
« Pas les Français qui travaillent » : Gabriel Attal ironise sur les manifestants aux casseroles
Le ministre des Comptes publics s’est étonné, lors d’un déplacement, de la présence d’autant d’opposants en plein après-midi. « Ceux qui peuvent se permettre, qui ont le temps, en pleine semaine, en pleine après-midi, d’aller accueillir des ministres pendant quatre heures, de 14 à 18 h, a priori, ce n’est quand même pas les Français qui travaillent, qui ont des difficultés au quotidien pour boucler leur fin de mois », a fustigé Gabriel Attal, dans une vidéo postée par un journaliste de Midi Libre.
MAJ :
Autoritaire, arrogant, méprisant… Comment les Français perçoivent Emmanuel Macron, d’après le sondage BFMTV

1. ARTICLE
Macron à Vendôme : le tribunal administratif suspend l’arrêté interdisant les manifestations
Le préfet du Loir-et-Cher avait interdit les manifestations sur la base d’un texte anti-terroriste. Une démarche désavouée par les juges administratifs d’Orléans.
par Alexandre Horn. LIBERATION 25 avril 2023
Une victoire juridique et symbolique. Ce mardi en début d’après midi, alors qu’Emmanuel Macron visitait la maison de santé de Vendôme, dans le Loir-et-Cher, le tribunal administratif d’Orléans a rendu à 16h sa décision sur le référé liberté déposé contre l’arrêté du préfet du département, qui interdisait les «dispositifs sonores amplificateurs de son», mais aussi les manifestations dans la zone. Et ce, en s’appuyant une loi anti-terroriste. Verdict : le tribunal a suspendu l’arrêté après avoir constaté l’absence de menace terroriste, et jugée les mesures prises par le préfet illégales.
Le tribunal administratif s’est notamment exprimé sur l’article L. 226-1 du code de la sécurité intérieure, un texte mis en place à la fin de l’état d’urgence, le 1er novembre 2017, pour «renforcer la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme». Ce dernier a été utilisé à plusieurs reprises par les préfets de différents départements lors de déplacements de ministres ou du président de la République.
Les délibérés du préfet écartés
Dans son délibéré, que CheckNews a pu consulter, le tribunal administratif d’Orléans désavoue son usage par la préfecture du Loir-et-Cher, expliquant «qu’un périmètre de protection ne peut être institué par le préfet en application de ces dispositions qu’aux fins d’assurer la sécurité d’un lieu ou d’un événement exposé à un risque d’actes de terrorisme à raison de sa nature et de l’ampleur de sa fréquentation».
Or «en l’absence de circonstances particulières, un déplacement du Président de la République ne saurait être regardé comme justifiant à lui seul, par sa nature, l’instauration d’un périmètre de sécurité. La circonstance que le plan Vigipirate a été activé au niveau «sécurité renforcée – risque attentat» ne permet pas plus de considérer qu’un déplacement du Président de la République justifierait, en l’absence de circonstances particulières, l’instauration d’un périmètre de sécurité.»
Casserolade à Vienne : «Je veux juste montrer à Macron qu’on est encore là»
Le délibéré écarte également plusieurs justifications du préfet. Ainsi, le climat social actuel et les manifestations contre la réforme des retraites «ne suffisent pas, alors même que plusieurs manifestations ont donné lieu à des violences et dégradations de la part de casseurs, à caractériser en l’espèce l’existence d’un risque d’actes de terrorisme au sens de l’article L. 226-1».
«On parle bien de la préfecture, pas les gendarmes ou je ne sais qui»
La préfecture avait bien brandi un commentaire Facebook posté sous la page Facebook de la Nouvelle République, où un internaute s’exprimait ainsi à propos de la venue du chef de l’Etat : «Heu ! armurier de Vendôme dévalisé aussi». Mais là aussi, le lien avec un projet terroriste est jugé infondé.
Le jugement du tribunal administratif est très clair : «Il résulte de ce qui précède que le préfet de Loir-et-Cher ne pouvait pas légalement instaurer un périmètre de protection sur le fondement de l’article L. 226-1 du code de la sécurité intérieure». Et de balayer les demandes d’une substitution de base légale, comprendre les autres articles du code de la sécurité intérieure mobilisés pendant l’audience, les jugeant eux aussi infondés.
D’après les avocats contactés par CheckNews, il a tout de même été question de casseroles, mais plus comme des «dispositifs sonores portatifs». L’avocat Jean-Baptiste Soufron, qui participait à l’audience, explique que «la préfecture a maintenu qu’elle voulait interdire les casseroles car elles sont des armes par destination. On parle bien de la préfecture, pas les gendarmes ou je ne sais qui», faisant référence à jeudi dernier, lorsque la préfecture de l’Hérault et l’Elysée avaient nié être à l’origine de la confiscation par les gendarmes des casseroles, marmites, poêles et faitouts des passants. Une justification de la préfecture qui n’a pas convaincu les juges.
L’arrêté est donc suspendu. Pis, comme l’écrit le délibéré, «le préfet de Loir-et-Cher, par l’arrêté en litige, a porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’aller et venir». Les mesures préfectorales sanctuarisant la visite présidentielle à Vendôme, où Emmanuel Macron est depuis le début de l’après midi, se trouvaient donc hors de tout cadre légal.
2. EMISSION
De la Monarchie de juillet à Emmanuel Macron, petite histoire de la casserole comme outil politique
Par Hélène Combis. 20 avril 2023 FRANCE CULTURE

Des manifestations spontanées, lors desquelles les gens s’arment de casseroles pour signaler leur mécontentement. La méthode n’a rien de nouveau : l’ustensile était déjà usité au début du XIXe siècle. Retour sur l’histoire de la casserole comme outil politique.
« Ce ne sont pas les casseroles qui feront avancer la France », a assuré, ce jeudi 20 avril 2023, le président de la République en déplacement à Ganges, dans l’Hérault. Depuis l’allocution d’Emmanuel Macron le 17 avril dernier, lors de laquelle de nombreux manifestants se sont réunis devant des mairies pour frapper sur des casseroles, elles sont devenues un symbole du mécontentement de la population face au projet de réforme des retraites. À tel point que les forces de l’ordre mobilisées aujourd’hui à Ganges évoquent un arrêté préfectoral pour confisquer ces bruyants ustensiles de cuisine…
La casserole a pourtant une longue histoire politique, qui se joue ailleurs que sur les fourneaux. Déjà, en mars 2017, nous racontions comment, pour protester contre la candidature de François Fillon, alors accusé de complicité de détournement de fonds publics pour l’ emploi fictif de son épouse, Pénélope Fillon, des personnes se réunissaient pour frapper sur des casseroles à chacun de ses rassemblements. « Dimanche à 15h, où que vous soyez, à votre fenêtre, dans votre jardin, sur votre balcon… tapez sur des casseroles pendant 3 minutes« , proposait par exemple un message publié sur les réseaux sociaux le 4 mars 2017. Quelques centaine de citoyens s’étaient alors décidés à faire résonner leurs ustensiles de cuisine pour perturber le rassemblement de soutien à François Fillon prévu au Trocadéro, à Paris. La casserole comme arme politique n’avait alors déjà rien de nouveau. Le phénomène remonte même au Moyen Âge, comme nous le racontait à l’époque l’historien Emmanuel Fureix, spécialiste du XIXe siècle, et plus particulièrement des pratiques politiques.
À réécouter : Une campagne de charivaris dans la France de Louis-Philippe
De quand date le phénomène des concerts de casseroles, en France ?
Il remonte au début de la Monarchie de Juillet, dans les années 1830. Ce sont essentiellement les républicains, opposants au régime de Louis-Philippe, qui cherchent à faire entendre leur voix en empruntant en réalité à un rituel coutumier bien connu des ethnologues, qu’on appelle « charivari ». Il visait depuis le Moyen Âge, au village, les mariages mal assortis, les veufs remariés avec des jeunes filles, qui étaient accueillis par un rituel d’humiliation fait d’un concert tonitruant de casseroles notamment, qui se terminait parfois par une amende, et une réconciliation à la fin du rituel. Dans ces années 1830, ce sont des députés proches du gouvernement de l’époque, gouvernement dit de résistance, de retour à l’ordre, et puis aussi des préfets, donc l’appareil d’État, qui sont visés par des concerts de casseroles sur l’ensemble du territoire. On observe même une véritable campagne nationale de charivaris pendant l’année 1832. Avec une centaine de charivaris qui durent plusieurs heures, se répètent parfois plusieurs jours consécutifs, et qui se déroulent essentiellement la nuit tombée, avec quelques dizaines de personnes dans le cas des rituels les plus mineurs, et parfois plusieurs milliers de personnes avec un écho véritablement national.

Un charivari à Marsannay-la-Côte, en 1905 : « Coutume burlesque (…) qui se pratique en Bougogne chaque fois qu’un mari a battu sa femme au mois de mai »
Quelques grandes figures visées par ces charivaris ?
La plupart des députés de l’époque sont aujourd’hui totalement inconnus, mais certains sont bien connus, comme Adolphe Thiers, qui était alors un jeune député, qui n’était pas encore ministre à l’époque, et qui est « charivarisé » plusieurs jours consécutifs à Aix, à Marseille, à Brignoles, à Toulon… Il est accusé d’avoir trahi les idéaux de la Révolution, de s’être rallié à l’ordre, et de ne pas avoir porté assistance aux peuples en lutte, à ce moment-là de l’histoire européenne. On le traite de traître : “À bas le traître à la France, à la Pologne, à l’Italie !” Et puis Guizot lui-même, le président du conseil, est visé un peu plus tard, en 1841, par un charivari énorme avec plusieurs milliers de personnes qui visent sa politique fiscale : un recensement des portes et fenêtres qui avait été mis en place à l’époque. En tout cas, ce qui est vraiment frappant dans ces rituels, c’est qu’ils deviennent des instruments de justice populaire, d’expression d’une opinion par des gens qui n’ont pas voix au chapitre, c’est à dire qui ne sont pas électeurs, puisqu’il y a, à l’époque, moins de 200 000 électeurs : des femmes, des enfants, des ouvriers… participent à ces rituels qui sont une manière pour le peuple souverain de se donner à voir dans l’espace public, avec un symbole qui est celui de la casserole, du chaudron, qui est l’instrument du prolétaire.
La presse satirique est en lien direct avec cette affaire : ce genre de rituel ne peut fonctionner que si ça fait écho à un imaginaire. A l’issu de cette campagne de charivaris est créé le journal éponyme Le charivari qui se fait écho lui-même des charivaris politiques. Une très belle caricature de 1831, qui anticipe presque sur le rituel, représente un charivari visant les partisans du pouvoir. [A retrouver en illustration de cette interview]
À LIRE AUSSI : « Trainer une casserole » et autres expressions politico culinaires
La France a été précurseur de ces concerts de casseroles ? Qu’en est-il à l’étranger ?
C’est un rituel plutôt singulier au début des années 1830 : ce qui domine alors, c’est le rituel traditionnel rural, communautaire, qui a affaire avec la question du marché matrimonial. Les charivaris politiques sont relativement rares. En revanche, dans tout l’Occident, y compris au Canada, dès ces années 1830-1840, à l’échelle locale, les fonctionnaires ou les autorités locales détestées peuvent être accueillies par de tels charivaris.
Et plus tard, en Amérique du Sud… ?
Alors là, oui… on fait un saut énorme dans le temps. Ce dont je vous parlais précédemment, c’est de l’intrication du folklorique et du politique à un moment où le répertoire d’action moderne n’est pas vraiment en place : la manifestation telle que nous l’entendons aujourd’hui, bien organisée, avec ses symboles…. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, ces formes-là se substituent à ces formes qui apparaissent dès lors comme archaïques [on ne parle plus de « charivaris », mais de « casserolades », NDLR]. On a un retour effectivement, d’abord en Amérique du sud, puisque dans les années 1970 déjà, à droite, et puis ensuite à gauche, on pratique ces concerts de casseroles. Au Chili dans les années 1970, en Argentine plus récemment… on en a observé également en Islande, au Québec pendant les manifestions étudiantes en 2012… On a une sorte de quasi mondialisation du phénomène qu’il faudrait rapprocher du mouvement d’occupation des places. C’est un peu différent, me semble-t-il, du charivari, puisqu’il s’agit en gros de manifestations agrémentées de casseroles. On n’est pas tout à fait dans le rituel d’humiliation dont je parlais, qui est plutôt un rituel de conduite de bruits. Alors que dans le cas des casserolades, il s’agit juste de protester bruyamment, le plus souvent d’ailleurs de jour, et non pas de nuit comme pour les charivaris.
Y a-t-il eu d’autres époques marquées par des concerts de casseroles particulièrement mémorables ?
À ma connaissance de toute façon, ça n’a été que des moments discontinus. Il y en a eu un petit peu sous la IIe République, et plus récemment, me vient à l’esprit la pratique des concerts de casseroles par les partisans de l’OAS [Organisation armée secrète, NDLR] à la fin des années 1950, début des années 60, pendant la guerre d’Algérie.
Pourquoi les casseroles ? Uniquement pour le vacarme qu’elles permettent de produire, ou existe-t-il également une dimension symbolique ?
Les casseroles ne sont pas seules… Du temps des charivaris, il y avait aussi des crécelles, des sifflets, des poêles. L’idée d’un instrument populaire est essentielle, c’est la voix du peuple, « vox populi », qui s’exprime avec les instruments, l’arme des prolétaires, comme on disait dans ces années 1830. Evidemment, aujourd’hui, on ne peut pas manquer de voir une autre symbolique qui est celle de la casserole judiciaire, pour ce qui concerne François Fillon.

Un charivari paru dans « L’Almanach du peuple » (Québec) en 1928. – Edmond-J. Massicotte
Quel genre d’impact ont eu réellement ou ont réellement ces chahuts, sur la vie politique ?
Evidemment, ce sont des rituels dérisoires, mais si on regarde d’un petit peu plus près, la conclusion est différente. Ce sont des rituels d’humiliation, la personne est contrainte à la fuite : Thiers est obligé de quitter Aix, puis Marseille, et il est poursuivi ensuite… Guizot doit quitter Caen en 1841 dans la panique… C’est l’espace privé de l’homme politique qui est violé, puisque ces concerts ont lieu sous les fenêtres du domicile de la personne visée. Du coup les relations entre le public et le privé sont inversées. L’homme politique est réduit, fait prisonnier presque, humilié dans son espace privé, et la foule exclue théoriquement de l’espace public et politique, car non électrice, l’occupe. Sur ce plan purement symbolique, c’est déjà très fort. S’y ajoute cette orchestration nationale qui fait que du coup, ça a un impact relayé aussi par la presse. Il y a aussi l’incapacité du pouvoir à répondre dans un premier temps à ce rituel subversif, puisque les personnes ne peuvent être attaquées que pour tapage nocturne et ne risquent pratiquement rien. Ce n’est qu’en cas d’échauffourées avec les forces de l’ordre qu’elles peuvent être condamnées pour rébellion. L’impact politique est concentré dans cet imaginaire dont je parlais. Ensuite, évidemment, les gouvernements n’ont pas été renversés sous l’effet de charivaris.
Si on se cantonne à la Ve République… Est-ce la première fois, avec François Fillon, qu’un candidat à la présidentielle, ou simplement un homme politique, a droit à un tel régime sonore ?
À ma connaissance, oui. C’est le premier, avec un effet de répétition puisqu’il ne peut plus se déplacer désormais sans être accueilli par des casseroles, ce qui fait que du coup, ça occupe l’espace médiatique. Que tous les jours, c’est relayé par la presse.
NOTRE DOSSIER « POINT DE NON RETOUR ? »
UN EXÉCUTIF AU-DELÀ DU POINT DE NON RETOUR ?
Les explications de texte à distance, les commentaires autorisés de Matignon, de l’Elysee ou encore de Renaissance, par médias interposés entre les deux têtes de l’exécutif, les ministres, conseillers… témoignent de la difficulté à trouver une sortie de la crise.
Le président demande à la première ministre de trouver une nouvelle majorité, et quelques jours plus tard, la seconde parle de majorité par projet.
La première ministre parle de période de convalescence au lendemain du 49.3 des retraites, alors que le president souhaite maintenir le rythme. Puis la première ministre parle d’accélérer le rythme pour « coller » au président. Mais quelques jours plus tard, le 17 avril, le président impose un ralentissement… et donne rdv aux Français et à la première ministre le 14 juillet.
« Je pense que nous sommes entrés dans une crise qui peut être gravissime parce que c’est une pente glissante et cette intervention (17 avril) n’a mis aucun point d’arrêt »,
Pierre Rosanvallon, historien de la démocratie, sociologue et professeur honoraire au Collège de France.
LE POINT DE NON RETOUR DE LA CRISE DÉMOCRATIQUE ?
Pire, cela renforce la crise; installe un véritable « POINT DE NON RETOUR « pour l’exécutif, et surtout pour notre démocratie.
« 82% des Français estiment que le pouvoir ne tient « aucun compte » de leur avis
(enquête CEVIPOF sur la confiance 2023). La crise démocratique bat son plein.
Comment ne pas s’en apercevoir … inexpérience, déni, aveuglement, hypocrisie ?
PUBLICATIONS PRÉCÉDENTES :
DUO DE L’EXÉCUTIF – UN « POINT DE NON RETOUR » QUI S’EST IMPOSÉ ? https://metahodos.fr/2023/04/10/duo-de-lexecutif-point-de-non-retour-1/
POINT DE NON RETOUR ? (2) – IMPASSE POLITIQUE : L’IMPÉRATIF DE « TOUT CHANGER »https://metahodos.fr/2023/04/10/point-de-non-retour-impasse-politique-limperatif-de-tout-changer/
POINT DE NON RETOUR ? (3) – « COLÈRE », « DÉGOÛT », « IMAGE NEGATIVE POUR 65% DES FRANÇAIS https://metahodos.fr/2023/04/11/colere-degout-65-des-francais-ont-une-image-negative-demmanuel-macron-selon-un-sondage/
POINT DE NON RETOUR ? (3BIS) LETTRE INVITANT L’EXÉCUTIF À RÉPONDRE AUX INQUIÉTUDES DES FRANÇAIS https://metahodos.fr/2023/04/11/lettre-invitant-lexecutif-a-repondre-aux-inquietudes-des-francais/
POINT DE NON RETOUR ? (4) RÉFORME INSTITUTIONNELLE : « NE VOUS FATIGUEZ PAS IL N’Y AURA RIEN »https://metahodos.fr/2023/04/12/reforme-institutionnelle-ne-vous-fatiguez-pas-il-ny-aura-rien/
POINT DE NON RETOUR ? (5) « PARALYSIE POLITIQUE » ET « IRRESPONSABILITÉ COLLECTIVE » https://metahodos.fr/2023/04/12/la-grande-fatigue-democratique-point-de-vue/
POINT DE NON RETOUR ? (5Bis) « CHANGER ABSOLUMENT LA MANIÈRE DE PRÉSIDER » https://metahodos.fr/2023/04/12/point-de-non-retour-19/
POINT DE NON RETOUR ? (6) « DÉSAMOUR » « ARROGANCE NOURRIE D’IGNORANCE SOCIALE » https://metahodos.fr/2023/04/13/56948/
POINT DE NON RETOUR ? (7) « PARACHÈVEMENT DE LA DÉCOMPOSITION DE NOS ÉQUILIBRES DÉMOCRATIQUES » https://metahodos.fr/2023/04/13/le-president-et-sa-premiere-ministre-ne-sont-pas-le-premier-couple-executif-a-pietiner-lesprit-comme-la-lettre-de-la-constitution-point-de-vue/
POINT DE NON RETOUR ? (8) « À TROP GOUVERNER CONTRE SON PEUPLE … ». https://metahodos.fr/2023/04/14/a-trop-gouverner-contre-son-peuple/
POINT DE NON RETOUR ? (9) « COMMENT LES FRANCAIS PEUVENT ILS ARRETER MACRON » ? – EMMANUEL TODD, POINT DE VUEhttps://metahodos.fr/2023/04/14/emmanuel-todd-macron-me-fait-penser-a-un-enfant-excite-qui-cherche-a-tester-la-limite-des-francais/
POINT DE NON RETOUR ? (9BIS) « DU CLASH AU CRASH », « RDV MANQUÉ DU CL CONSTITUTIONNEL » ? https://metahodos.fr/2023/04/15/point-de-non-retour-du-clash-au-crash-rdv-manque-du-cl-constitutionnel/
POINT DE NON RETOUR ? (10) « LA VERTICALE DU VIDE ». https://metahodos.fr/2023/04/15/mise-a-jour-de-la-verticale-du-vide/
POINT DE NON RETOUR ? (11) UN ANTI GAULLISME DANGEREUX POUR LA DÉMOCRATIE ? – POINT DE VUE https://metahodos.fr/2023/04/15/lanti-de-gaulle-emmanuel-macron-est-il-devenu-dangereux-pour-la-democratie-francaise-2/
POINT DE NON RETOUR ? (12) MALAISE DÉMOCRATIQUE : COMMENT changer les règles du jeu démocratique ?https://metahodos.fr/2023/04/16/malaise-démocratique-comment-changer-les-regles-du-jeu-democratique-et-comment-les-citoyens-peuvent-ils-contribuer-a-ce-processus-point-de-vue/
POINT DE NON RETOUR ? (13) CONSTRUIRE DES COALITIONS, C’EST RÉTABLIR NOTRE DÉLIBÉRATION PARLEMENTAIRE https://metahodos.fr/2023/04/16/construire-des-coalitions-cest-retablir-notre-deliberation-parlementaire-et-rompre-avec-une-singularite-francaise/
POINT DE NON RETOUR ? (14) LA VIE PUBLIQUE EST INSUFFISAMMENT OCCUPÉE PAR LA DÉFENSE DES VALEURS CIVIQUES ET LE DESTIN DE LA DÉMOCRATIE https://metahodos.fr/2023/04/17/point-de-non-retour-11-la-vie-publique-est-insuffisamment-occupee-par-la-defense-des-valeurs-civiques-et-le-destin-de-la-democratie/
POINT DE NON RETOUR ? (15) « ORDRE DÉMOCRATIQUE CONTRE ESPRIT DÉMOCRATIQUE ? » https://metahodos.fr/2023/04/17/lordre-democratique-soppose-t-il-a-lesprit-de-la-democratie/
POINT DE NON RETOUR ? (16) « RECONSTRUIRE UNE GAUCHE ET UNE DROITE MODÉRÉS » https://metahodos.fr/2023/04/18/reconstruire-une-gauche-et-une-droite-moderes-et-en-mesure-de-recreer-lalternance-la-solution-a-lissue-des-deux-quinquennats-point-de-vue/
POINT DE NON RETOUR ? (17) PRÉSIDENTIALISME PAR DÉFAUT, GOUVERNEMENT MINORITAIRE, PARLEMENTARISME NÉGATIF https://metahodos.fr/2023/04/18/parlementarisme-negatif-gouvernement-minoritaire-presidentialisme-par-defaut/
POINT DE NON RETOUR ? (17 BIS) RÉFORME INSTITUTIONNELLE : OBSOLESCENCE DE LA Ve RÉPUBLIQUE ? https://metahodos.fr/2023/04/18/reforme-institutionnelle-obsolescence-de-la-ve-republique/
POINT DE NON RETOUR ? (18) « L’anti De Gaulle : E.Macron est-il devenu dangereux pour la démocratie française ? » https://metahodos.fr/2023/04/19/lanti-de-gaulle-emmanuel-macron-est-il-devenu-dangereux-pour-la-democratie-francaise/
POINT DE NON RETOUR ? (19) VERS UNE DÉMOCRATIE PLUS PARTICIPATIVE https://metahodos.fr/2023/04/19/point-de-non-retour-19-vers-une-democratie-plus-participative/
POINT DE NON RETOUR ? (19BIS) « UNE CRISE DEMOCRATIQUE GRAVISSIME », « OUI JE SUIS EN COLERE » https://metahodos.fr/2023/04/19/depuis-la-fin-du-conflit-algerien-la-crise-democratique-la-plus-grave-que-la-france-ait-connue/
POINT DE NON RETOUR ? (19TER) L’ÉVÉNEMENT : LA COLÈRE DE PIERRE ROSANVALLON.https://metahodos.fr/2023/04/19/point-de-non-retour-20ter-levenement-la-colere-de-pierre-rosanvallon/
POINT DE NON RETOUR ? (20) ÉPUISEMENT INSTITUTIONNEL OU EFFONDREMENT ÉTHIQUE ? https://metahodos.fr/2023/04/19/point-de-non-retour-lepuisement-des-institutions/
POINT DE NON RETOUR ? (20BIS) RECONNAÎTRE « LA GRANDE DISSIDENCE DÉMOCRATIQUE » CONDITION D’UN SURSAUThttps://metahodos.fr/2023/04/20/point-de-non-retour-20bis-nommer-la-grande-dissidence-democratique-condition-dun-sursaut/
POINT DE NON RETOUR ? (21) « Une nouvelle Constitution à la Montesquieu » ? https://metahodos.fr/2023/04/20/pour-sortir-du-conflit-des-retraites-une-nouvelle-constitution-a-la-montesquieu/
POINT DE NON RETOUR ? (22) Un « climat non propice à une révision profonde de nos institutions » ? https://metahodos.fr/2023/04/21/le-climat-nest-pas-propice-a-une-revision-profonde-de-nos-institutions-estime-la-presidente-de-lassemblee-nationale/
POINT DE NON RETOUR ? (23) LE SPECTACLE DES ÉLUS PLUTÔT QUE LE DÉBAT DÉMOCRATIQUE https://metahodos.fr/2023/04/21/point-de-non-retour-22bis-parlement-le-spectacle-des-elus-plutot-sue-le-debat-democratique/
POINT DE NON RETOUR ? (24) Les faux-semblants de la participation https://metahodos.fr/2023/04/21/les-faux-semblants-de-la-participation/
POINT DE NON RETOUR ? (25) LES CONDITIONS D’UNE DÉMOCRATIE EXEMPLAIRE. https://metahodos.fr/2023/04/21/comment-la-démocrate-peut-elle-etre-exemplaire/
POINT DE NON RETOUR ? (26) DÉMOCRATIE ET GOUVERNANCE : APPEL À PROJET DE L’UNION EUROPÉENNE https://metahodos.fr/2023/04/22/democratie-et-gouvernance/
POINT DE NON RETOUR ? (26) DÉMOCRATIE ET GOUVERNANCE : APPEL À PROJET DE L’UNION EUROPÉENNE https://metahodos.fr/2023/04/22/democratie-et-gouvernance/
POINT DE NON RETOUR ? (26BIS) DÉMOCRATIE : NE RIEN CHANGER QUAND RIEN NE VA ? https://metahodos.fr/2023/04/24/point-de-non-retour-29-democratie-ne-rien-changer-quand-rien-ne-va/
POINT DE NON RETOUR ? (27) 100 jours… sans nommer la crise démocratique et sans proposer les remèdes ? https://metahodos.fr/2023/04/24/point-de-non-retour-100-jours-sans-nommer-la-crise-democratique-et-sans-proposer-les-remedes/
POINT DE NON RETOUR ? (28) « La crise démocratique est à son apogée » https://metahodos.fr/2023/04/25/point-de-non-retour-27-la-crise-democratique-est-a-son-apogee/
POINT DE NON RETOUR ? (29) « PLURALISME POLITIQUE CONTRE COLÈRE POPULAIRE »https://metahodos.fr/2023/04/25/point-fe-non-retour-28-le-pluralisme-politique-contre-la-colere-populaire/
POINT DE NON RETOUR ? (30) MACHIAVEL N’EST PAS DÉMOCRATE MAIS DONNE À RÉFLÉCHIR … AUX DÉMOCRATES https://metahodos.fr/2023/04/25/point-de-non-retour-31/